mercredi 30 août 2017

Réaction USA

AILRC-FR
25 août 2017
La politique de Donald Trump vis-à-vis des transgenres dans l'armée est cruelle et discriminatoire

Washington – En réaction à la signature par le président Donald Trump d'une nouvelle directive interdisant à l'avenir aux personnes transgenres de servir dans l'armée, Tarah Demant, directrice du programme Genre, sexualité et identité à Amnesty International États-Unis, a publié la déclaration suivante :

« Cette directive s'inscrit dans la propension du président Donald Trump à mettre en œuvre une politique fondée sur le sectarisme et la haine. Depuis la suppression d’un dispositif de protection des étudiants transgenres jusqu’à l’annonce de ce jour, il est clair que l'administration Trump suit un ordre du jour fondé sur la discrimination. Cette directive bafoue les droits humains de milliers d'Américains et adresse un message dangereux au reste du monde. »


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dimanche 20 août 2017

Action Urgente Russie

RUSSIE. UN JOURNALISTE RESTE MENACÉ MALGRÉ LA SUSPENSION
DE SON EXPULSION

Le 8 août, le tribunal de la ville de Moscou a suspendu l’expulsion du ressortissant ouzbek

Khoudoberdi Nourmatov, dans l’attente de l’examen de son affaire par la Cour européenne des droits de l’homme. Il est cependant maintenu en détention. Il doit être libéré immédiatement.

Le 8 août 2017, un juge du tribunal de la ville de Moscou a décidé de suspendre l’expulsion de Khoudoberdi Tourgounalievitch Nourmatov, correspondant pour le journal Novaïa Gazeta et militant mieux connu sous son nom de plume Ali Ferouz, dans l’attente de l’examen de son affaire par la Cour européenne des droits de l’homme. Le juge s’est appuyé sur la décision du 4 août 2017 de la Cour européenne des droits de l’homme d’accorder des mesures provisoires urgentes à Khoudoberdi Nourmatov interdisant son expulsion en Ouzbékistan, au titre de l’article 39 du Règlement de la Cour. Le juge a cependant également statué en faveur du maintien en détention du journaliste au Centre de détention pour ressortissants étrangers pendant l’examen de son affaire par la Cour européenne des droits de l’homme, ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années. Il risque toujours d’être renvoyé de force en Ouzbékistan, et notamment d’être enlevé, pendant sa détention.

Pour en savoir plus sur cette action, cliquez ici
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vendredi 18 août 2017

Réaction-Russie

AMNESTY INTERNATIONAL
RÉACTION
AILRC-FR
8 août 2017

Russie. Un tribunal suspend l’expulsion d’un journaliste vers l’Ouzbékistan, mais le maintient en détention malgré ses allégations de mauvais traitements

En réaction à la décision du tribunal de Moscou de suspendre l’expulsion vers l’Ouzbékistan du journaliste ouvertement homosexuel Khoudoberdi Nourmatov (plus connu sous son nom de plume Ali Ferouz), mais de le maintenir en détention pendant que la Cour européenne des droits de l’homme examine son affaire, Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l’Europe et l’Asie centrale à Amnesty International, a déclaré :

« La suspension de l’expulsion d’Ali Ferouz vers l’Ouzbékistan, où il risquerait d’être persécuté et torturé et où l’homosexualité est un crime, représente une avancée positive. Cependant, il est honteux qu’il soit maintenu en détention malgré ses allégations selon lesquelles il a été frappé. Il n’a commis absolument aucune infraction et la Cour européenne des droits de l’homme pourrait mettre des mois, voire des années, à arriver à une décision. »

« Ali Ferouz a déclaré que des membres des forces de sécurité l’ont frappé pendant son transfert au centre de détention et a montré ses ecchymoses lors de l’audience du 8 août. Le juge a décidé d’ignorer ces allégations. »

« Les autorités russes doivent immédiatement libérer Ali Ferouz. Elles doivent assurer son intégrité physique et veiller à ce qu’il ne soit pas renvoyé de force en Ouzbékistan. »

Complément d’information

Un tribunal de Moscou a annulé la décision de renvoyer de force Ali Ferouz de Russie en Ouzbékistan le mardi 8 août. Cependant, il a également statué en faveur de son maintien en détention dans l’attente de l’examen de son affaire par la Cour européenne des droits de l’homme.

La détention de migrants ne doit être utilisée qu’en dernier recours, pour la plus courte durée possible et uniquement si elle est nécessaire et proportionnelle à l’objectif d’empêcher le prévenu de s’enfuir, pour vérifier son identité ou pour veiller à l’application d’un arrêt d’expulsion.

Ali Ferouz, militant en faveur des droits humains et journaliste pour le journal indépendant Novaya Gazeta, a été placé en détention le 1er août. Il affirme qu’il a été frappé pendant son transfert du tribunal.

Pour plus d’informations, voir : Russie. La décision d’expulser un journaliste en Ouzbékistan le met en danger de subir persécutions et torture.

N’hésitez pas à contacter les représentants d’Amnesty International à Moscou.
Alexander Artemyev
Responsable médias pour la Russie et l’Eurasie à Amnesty International : alexander.artemyev@amnesty.org

mercredi 9 août 2017

Action urgente Russie

RUSSIE : UN JOURNALISTE DÉTENU RISQUE D'ÊTRE EXPULSÉ

Le 1er août, le tribunal de Basmanny à Moscou a statué en faveur du renvoi forcé de Russie en Ouzbékistan du journaliste et militant ouvertement gay Khoudoberdi Nourmatov (alias Ali Ferouz). S’il est renvoyé, il risque d’être victime d’actes de torture et d’être emprisonné en raison de son orientation sexuelle. Le journaliste dispose de neuf jours pour faire appel de la décision.

Khoudoberdi Tourgounalievitch Nourmatov, correspondant pour le journal Novaïa Gazeta et militant de la société civile plus connu sous son nom de plume Ali Ferouz, a été arrêté par la police le 1er août, officiellement pour un contrôle d’identité. Le journaliste, qui est ouvertement gay, a présenté sa carte de presse, mais les policiers l’ont arrêté et l’ont conduit au poste de police du district de Basmanny, où il a été inculpé de « violation de la législation relative à l’entrée ou au séjour d’un ressortissant étranger en Fédération de Russie », au titre du paragraphe 3.1 de l’article 18.8 du Code d’infractions administratives russe. Il a ensuite été conduit au tribunal de Basmanny à Moscou. Le juge l’a condamné à une amende de 5000 roubles et a statué qu’il devait être renvoyé de force en Ouzbékistan. Le journaliste a été placé en état d’arrestation au tribunal et a été conduit à un centre pour étrangers en instance d’expulsion à Moscou. On lui a donné dix jours pour faire appel de la décision. S’il est renvoyé en Ouzbékistan, Khoudoberdi Nourmatov risque d’être victime de graves violations des droits humains, notamment d’actes de torture, et d’être poursuivi et, s’il est déclaré coupable, emprisonné en raison de son orientation sexuelle (les relations sexuelles consenties entre hommes sont une infraction en Ouzbékistan).

Pour en savoir plus, pour agir, cliquez ici

mardi 8 août 2017

Une bonne nouvelle du Bangladesh

ACTION URGENTE

BANGLADESH. LES 28 HOMMES SOUPÇONNÉS D’ÊTRE
HOMOSEXUELS ONT TOUS ÉTÉ LIBÉRÉS

Sur les 28 hommes arrêtés lors d’un événement en dehors de Dacca, les cinq qui étaient encore maintenus en détention ont été libérés le 21 juillet 2017. En premier lieu arrêtés parce qu’ils étaient soupçonnés d’avoir enfreint l’interdiction des « rapports charnels contre nature » inscrite dans l’article 377 du Code pénal, les 28 hommes ont été inculpés au titre de la Loi de 1990 sur le contrôle des stupéfiants.

Sur les 28 hommes arrêtés le 19 mai 2017 au cours d’un événement à Kerinaganj, une ville située au sud de Dacca, la capitale, 23 se sont vus accorder la liberté sous caution au cours de différentes audiences en juin, tandis
que les cinq derniers ont été libérés le 21 juin 2017.

Bien que ces hommes aient été détenus pour des accusations liées à la Loi de 1990 sur le contrôle des stupéfiants, Amnesty International pense qu'ils ont été arrêtés car le rassemblement était connu pour être fréquenté par des homosexuels. Le harcèlement des personnes LGBTI par les forces de sécurité n’est pas rare au Bangladesh, et un grand nombre de personnes LGBTI ont dit à Amnesty International qu’elle hésitaient beaucoup à aller voir la police. Loin d’être protégées, les personnes qui ont signalé des atteintes déclarent qu’elles sont souvent harcelées par la police, qu’on leur dit de se montrer « moins provocantes » et qu’elles sont même menacées d’être arrêtées et inculpées pour « crime contre nature », au titre de l’article 377 du Code pénal.

Bien qu’aucune information définitive n’ait été fournie quant à la présence de conditions requises pour bénéficier de la liberté sous caution, on estime que ces hommes ne sont plus en danger imminent. Amnesty International continuera de suivre l’évolution de la situation et adoptera la position qui convient si des éléments nouveaux surviennent.

Aucune action complémentaire n’est requise de la part des membres du réseau Actions urgentes. Un grand merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels.