dimanche 20 juin 2010

Pétition Irak

L'action Irak, mentionnée plus tôt dans le blog, a maintenant sa pétition, que vous pouvez télécharger ici.

Merci de la faire circuler et signer autour de vous et de nous la renvoyer ensuite!

jeudi 17 juin 2010

Vous n'aimez pas le foot?




Venez tout de même jouer la coupe du monde! Celle des défenseurs des droits humains.

Amnesty organise une action originale en créant sa propre équipe. Vous pouvez envoyer des messages de solidarité aux différents défenseurs des droits humains sélectionnés.

A noter que l'un des défenseurs choisit, Joël Nana, pour le Cameroun, est militant en faveur du droit à la santé pour les LGBT.

Allez, vite soutenir Joël Nana en cliquant ici puis sur "rejoignez les défenseurs".

Vous pouvez également trouver tous les détails sur cette campagne ainsi que les sur les autres défenseurs sélectionnés en cliquant ici.

vendredi 4 juin 2010

Une pétition...

A noter que la pétition plus bas n'émane pas de la commission ou d'amnesty international. Nous pensons cependant qu'elle pourrait intéresser certains d'entre vous.

Pour les personnes qui veulent en savoir davantage :
Moi, Kiana Firouz, lesbienne iranienne, née à Téhéran, Iran, en 1983, j’ai demandé l’asile en Grande-Bretagne, mais ma demande a été rejetée par le Home Office (service britannique de l’immigration) , bien qu’ils reconnaissent le fait que je sois lesbienne. J’ai donc présenté un appel qui a été de façon incroyable refusé par le juge d’arbitrage. Selon le point de vue de mon avocat, il n’y a que peu de chances que j’ai la permission de faire appel contre la décision du juge d’arbitrage. Cela signifie que je ferais bientôt face à une expulsion.
L’homosexualité est considérée en Iran comme un péché et un crime passible de sévères sanctions. Selon la loi islamique, la récidive de ce délit est punie de mort. La peine pour lesbianisme entre personnes majeures, consentantes et saines d’esprit, est de 100 coups de fouets. Si l’acte est répétée trois fois, la peine est à chaque fois appliquée et la peine de mort est s’applique à la quatrième fois (articles 127, 129 et 130 du code pénal). Les moyens pour prouver le lesbianisme sont les mêmes que pour l’homosexualité masculine ( article 128).
J’ai récemment joué un rôle dans un long métrage intitulé « Cul de Sac » *1qui est essentiellement basé sur l’histoire de ma vraie vie. Le film doit être diffusé en mai 2010. La bande-annonce du film a été publiée sur You Tube depuis décembre 2009, et elle a été regardée par plus de dix mille personnes rien que lors des quatre premiers jours.
La nouvelle du film a été couverte par les médias internationaux du monde entier, et en particulier par ceux de l’opposition qui sont sévèrement surveillés par les autorités iraniennes. Le film comporte des scènes d’actes sexuels qui, en eux-mêmes, me menacent de la peine de mort si je retourne en Iran. Maintenant, le seul espoir qui me reste est le soutien du mouvement LGBT.
J’espère avoir de vos nouvelles bientôt.
Une pétition de soutien peut être signée à cette adresse
Traduction en français du texte de la pétition :
Kiana Firouz est une lesbienne iranienne dont la demande d’asile a été refusée par le Home Office. Son appel contre la décision du Home Office a été, sans aucune base, rejeté par le juge d’arbitrage. Pourtant, dans sa lettre de rejet de la demande d’asile le Home Office a reconnu qu’elle est lesbienne.
L’homosexualité est, en Iran, considérée selon la loi islamique comme un péché aux yeux de Dieu et comme un crime pour la société. L’Islam considère en général l’homosexualité comme le pire pêché imaginable. La peine pour lesbianisme entre personnes majeures, consentantes et saines d’esprit, est de 100 coups de fouets. Si l’acte est répétée trois fois, la peine est à chaque fois appliquée et la peine de mort est s’applique à la quatrième fois (articles 127, 129 et 130 du code pénal). Les moyens pour prouver le lesbianisme sont les mêmes que pour l’homosexualité masculine ( article 128).

Communiqué de presse Malawi

UN COUPLE DE MALAWIENS RISQUE D'ÊTRE EN BUTTE À DE NOUVEAUX ACTES DE HARCÈLEMENT


Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga risquent d'être de nouveau harcelés si la loi n'est pas modifiée.

2 juin 2010
D'après Amnesty International, un couple de Malawiens qui s'est vu accorder la grâce présidentielle après avoir été condamné pour « outrage aux bonnes mœurs » et « actes contre nature » pourrait subir de nouveaux harcèlements si la loi n'est pas modifiée.

Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga ont été libérés le 29 mai 2010, le président Bingu wa Mutharika les ayant graciés pour motifs humanitaires.

Cette grâce leur a été accordée à la suite d'une rencontre entre le président et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, en visite au Malawi. Amnesty International a adopté Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga en tant que prisonniers d'opinion en janvier 2010 et a fait campagne en faveur de leur libération immédiate et inconditionnelle.

« Si nous sommes ravis que le couple ait été gracié, nous restons préoccupés par le fait que Steven et Tiwonge risquent d'être de nouveau arrêtés et harcelés en vertu des mêmes lois s'ils poursuivent leur relation. En effet, la grâce présidentielle ne s'applique qu'aux prétendus actes pour lesquels ils ont été condamnés », a expliqué Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.

Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga ont été appréhendés par la police à Blantyre le 28 décembre 2009, deux jours après leur cérémonie de fiançailles organisée dans la communauté urbaine de Chirimba, dans le sud de la ville.

Les deux hommes ont raconté qu'ils avaient été battus par les policiers en détention et avaient fait l'objet de huées et de railleries lors de leur procès.

Lorsqu'il a rendu son jugement, le magistrat Nyakwawa Usiwa-Usiwa a expliqué qu'il prononçait « une peine dissuasive afin que la population soit également protégée d'autres personnes qui pourraient être tentées de suivre leur exemple abominable ».

Les lois érigeant en infractions l'homosexualité et l'identité de genre sont prohibées par les traités qu'a ratifiés le Malawi, en particulier par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PICDP) et la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.

« Le Malawi doit se montrer à la hauteur des obligations qui lui incombent au titre du droit international relatif aux droits humains, a indiqué Michelle Kagari. En vertu de ces traités, le Malawi est légalement tenu de respecter et de protéger les droits à la liberté de conscience et d'expression, ainsi que le droit à la vie privée, et d'éradiquer la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre réelle ou présumée. »

Amnesty International appelle les autorités du Malawi à prendre des mesures efficaces en vue de prévenir les actes de violence ou de discrimination et de garantir la sécurité de Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga.