jeudi 14 février 2019

SOUTENEZ VITALINA KOVAL

Vitalina Koval défend avec détermination l’égalité pour tous et toutes en Ukraine. Elle a coordonné notamment le travail d’un centre social à Oujgorod, sa ville natale, destiné aux personnes LGBTI
Le 8 mars 2018, alors qu’elle organisait une manifestation pour la Journée internationale des droits des femmes en Ukraine, six membres du groupe radical « Karpatska Sich » l’ont aspergée de peinture. Des éclaboussures l’ont brûlée aux yeux. Malgré les évidences, les autorités n’ont pas considéré cet événement comme un acte d’incitation à la haine.
Vitalina a été l’une des dix situations qu’Amnesty International a défendu dans le cadre de l’édition 2018 de la campagne 10 jours pour signer. Nous continuons aujourd’hui à demander justice et à montrer notre solidarité.

Nous mettons à votre disposition des cartes postales de soutien à lui envoyer.
ENVOYER DES CARTES DE SOUTIEN à l’adresse suivante :
Cartes de solidarité / Amnesty International France
76 Boulevard de la Villette
75940 Paris cedex 19

Bangladesh : des avancées dans l'enquête sur l'assassinat de Xulhaz Mannan







En avril 2016 sous les yeux de sa mère âgée de 75 ans, Xulhaz Mannan,  35 ans, et un collaborateur qui se trouvait chez lui, ont été tués à la machette.
En 2014, il avait cofondé Roopbann, seul magazine bangladais consacré aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, intersexuées et queer (LGBTIQ) et lancé la marche annuelle « arc-en-ciel ».
Des initiatives à risques dans un pays où les relations intimes entre personnes de même sexe peuvent être punies par la prison à vie. Ce double meurtre a été revendiqué par Ansar al-Islam, une branche d’al-Qaïda.

En décembre 2017, lors de la campagne "10 jours pour signer", Amnesty International s'est mobilisé pour demander aux autorités de traduire les assassins de Xulhaz Mannan en justice.

Nous venons enfin d'apprendre que l’un des principaux accusés vient d'être arrêté. Quatre personnes ont été arrêtées jusqu'à présent (parmi sept suspects).
Toutefois, l'enquête manque de transparence, nous devons continuer de réclamer justice et veiller à ce que la police rende des comptes à la famille endeuillée de Xulhaz Mannan, qui mérite une explication sur la progression de l'enquête. 

mercredi 13 février 2019

Urgence TCHETCHENIE



Pour la deuxième fois en moins de deux ans, les autorités en Tchétchénie ciblent les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées
(LGBTI) présumé.e.s
Depuis décembre 2018, au moins 40 personnes ont été détenues arbitrairement et torturées. Au moins deux personnes seraient mortes des suites d’actes de torture. Ces violences font écho aux événements de 2017, quand plus d’une centaine d’hommes perçus comme étant gays avaient été enlevés et torturés en Tchétchénie dans le cadre d’une campagne coordonnée par les autorités locales



                                             ne manquez pas de signez notre pétition.. ! 



Lutte contre les discriminations envers les personnes intersexes



Dans le cadre de la lutte d'Amnesty International France  contre les discriminations et, en particulier, celles dont sont victimesles personnes intersexes du fait de certaines pratiques médicales dans plusieurs pays d'Europe, nous vous informons que l'Assemblée nationale vient de publier en janvier 2019 un rapport d'information sur la révision de la loi relative à la bioéthique, dont le Chapitre 2 est consacré à:
 la prise en charge médicale des personnes présentant des variations du développement sexuel (cf. pages 113 à 119). 
Ce rapport comporte des recommandations sur les personnes intersexes en vue de l'examen de la prochaine loi relative à la bioéthique (juin 2019), en particulier :  

Proposition n° 14
Sauf motif médical impérieux et urgent, conditionner tout traitement ou toute intervention visant à altérer les caractéristiques sexuelles primaires ou secondaires d’une personne :
– à une consultation préalable dans l’un des centres de référence des maladies rares du développement génital ; – à l’appréciation, par une équipe pluridisciplinaire, de la capacité de la personne à participer à la prise de décision, lorsqu’elle est mineure

Ce rapport est consultable en ligne, sous le lien :
  
http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/Revision_loi_bioethique 

Lille 6ème salon LGBTI+ le premier week-end de février

L’association Fiertés Lille Pride a organisé la 6ème édition de son salon LGBTI+ les samedi 2 et dimanche 3 février, une manifestation marrainée par la comédienne et humoriste Shirley Souagnon.Les visiteurs ont pu parcourir les 55 stands ( dont celui d'Amnesty International)consacrés à la présentation des associations de la région, à la prévention, aux commerces et aux services. 
POUR EN SAVOIR + :https://www.gaypride.fr/event/salon-lgbti-de-lille/





Enquête de la Fondation Jean Jaurès sur l'homophobie dans la société française

Denis Quinqueton, Codirecteur de l’Observatoire LGBT+, a présenté en novembre 2018  à l’université d’Aix –Marseille  l’enquête de la Fondation Jean-Jaurès et la Dilcrah sur l’homophobie dans la société française réalisée auprès d’un échantillon d’un millier de personnes sur la proportion de LGBT victimes d’agressions ou de discriminations en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre.
Les jeunes se montrent particulièrement touchés par l’homophobie. Ainsi, 35 % des jeunes LGBT de moins 35 ans ont déjà subi l’homophobie dans l’enceinte d’un établissement d’éducation (contre 26 % dans l’ensemble).
Quelle est l’ampleur des agressions et des discriminations subies par les personnes bi, trans, gays et lesbiennes en France ? Quels sont les lieux où les risques d’exposition sont les plus élevés ? Quel impact peuvent-elles avoir sur les déplacements ou la vie quotidienne des LGBT ? ...



SUSPENSION CONDITIONNELLE DE LA PROCÉDURE PÉNALE POUR BRUNO ALMADA COMAS

 

PARAGUAY

 Le 19 décembre, lors de l'audience préliminaire dans cette affaire, Bruno Almada Comas a accepté l'accord proposé par le bureau du procureur général, concernant la suspension de la procédure pénale engagée pour « actes d'exhibitionnisme ». Au titre des conditions imposées, Bruno Almada Comas doit donner du lait à une institution de familles d'accueil tous les mois, signer un registre tous les deux mois et informer les autorités s'il décide de se rendre à l’étranger, et ce pendant un an. S'il se conforme à toutes les mesures imposées pendant une année, la procédure pénale sera définitivement close.
Bien que Bruno Almada Comas estime que sa performance n'est pas un crime, il a accepté cet accord afin d'éviter d'encourir une peine d'un an de prison.

 Amnesty International continuera de suivre sa situation.