dimanche 19 décembre 2010

Action ONU

Bonjour à tous,

Cette action n'est pas une action Amnesty International, elle est organisée par l'ARC International, organisation qui oeuvre à l'avancée des droits LGBT dans le monde. Elle est mentionnée dans ce blog à titre d'information.


APPEL URGENT À L’ACTION

LE VOTE DU 20 DÉCEMBRE À L’ONU SUR LA PROTECTION DES PERSONNES LGBT CONTRE LES EXÉCUTIONS EXTRAJUDICIAIRES



C’est quoi ?



· Ce lundi 20 décembre, l’Assemblée générale des Nations unies votera sur le bien fondé d’inclure la protection des personnes LGBT dans une résolution cruciale sur les exécutions extrajudiciaires et autres meurtres illégaux.



· Depuis dix ans, cette résolution a exhorté les États « à enquêter rapidement et pleinement sur tous les meurtres, y compris… tous les meurtres commis pour des raisons discriminatoires, dont l’orientation sexuelle ». C’est la seule résolution de l’ONU à inclure une référence explicite à l’orientation sexuelle.



· Juste le mois dernier, certains États ont proposé un amendement pour éliminer toute référence à l’orientation sexuelle de cette importante résolution. Chose étonnante, cet amendement a été adopté. Soixante-dix-neuf États l’ont appuyé, 70 ont voté pour garder la référence et 43 États se sont abstenus ou n’ont pas voté.



· Cependant, les États auront l’occasion de réinsérer la référence à l’orientation sexuelle – et, espérons-le, de l’étendre pour inclure aussi l’identité de genre – lorsque la résolution sera présentée à l’Assemblée générale de l’ONU le lundi 20 décembre.



· Nous avons donc moins d’une semaine pour contacter les gouvernements et envoyer un message clair que les meurtres de personnes lesbiennes, gais, bisexuelles ou transgenres ne sont pas acceptables – jamais !



Que puis-je faire ?



· SVP posez un geste aujourd’hui pour exhorter votre gouvernement à appuyer le texte de la résolution qui invite les États à protéger les personnes lesbiennes, gais, bisexuelles et transgenres contre des meurtres illégaux.



Comment puis-je contacter mon gouvernement ?



· Le plus important contact est le ministère des Affaires étrangères de votre gouvernement dans votre capitale. Dans votre pays, c’est lui qui, ultimement, dira à votre gouvernement comment voter. Les données pour contacter le ministère des Affaires étrangères de chaque pays sont disponibles à :

http://www.ediplomat.com/dc/foreign_ministries.htm



· Il est aussi utile d’envoyer copie de tout message à l’ambassadeur de votre pays à New York. Une liste des missions new-yorkaises est disponibles à :

http:///un.org/en/members/

La liste ci-jointe contient aussi le numéro de télécopieur et l’adresse électronique de toutes les missions à New York.



Que devrais-je leur dire ?



· Une note historique contenant plus de renseignements sur cette résolution est jointe à la présente et vous pouvez la partager avec votre gouvernement.



· Vous connaissez mieux votre pays. Sentez-vous libres d’adapter ces données au contexte de votre pays ou région, tout en gardant une approche constructive.



· C’est une bonne idée de demander une réponse spécifique à votre requête. Si le temps le permet, vous pouvez demander une réunion urgente pour discuter de la question plus à fond.



· Si votre gouvernement s’est abstenu sur l’inclusion de l’orientation sexuelle la dernière fois, encouragez-le à appuyer la référence lundi. Si votre gouvernement s’est opposé à la référence, encouragez-le à appuyer la référence – ou à tout le moins à s’abstenir ou éviter de voter contre les droits humains. Si votre gouvernement a appuyé la référence, encouragez-le à voter dans ce sens lundi et demandez-lui d'exhorter d'autres États à voter en faveur de l'inclusion.



Comment mon pays a-t-il voté la dernière fois ?



· Nous joignons aussi à la présente un registre des votes sur l’amendement proposé le mois dernier, afin que vous puissiez voir si votre gouvernement a appuyé la référence à l’orientation sexuelle, s’y est opposé, s’est abstenu ou n’a pas voté (« DNV »).



Des questions ou de plus amples renseignements ?



· SVP nous tenir au courant de la réponse de votre gouvernement. Une coalition internationale d’ONG surveille de près cette initiative et peut être rejointe à : coordination@ arc-international.net



SVP agir aujourd’hui ! Merci de votre travail d’opposition aux meurtres illégaux fondés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

Pour plus de renseignements


A noter qu'il existe également une pétition

mardi 14 décembre 2010

A vos plumes...

....

Une action urgente pour défendre un militant LGBT Mexicain, torturé par la police de son pays.

Tous les détails de l'action ici

Ci dessous, un modèle de lettre en Français. Peut être est il cependant préférable d'écrire en anglais. Vous pourriez vous inspirer des modèles que vous trouverez ici

MERCI D’ENVOYER VOS APPELS AVANT LE 19 JANVIER 2011 À :

Ministre de l’Intérieur
Lic. José Francisco
Blake Mora Secretaría de Gobernación
Bucareli 99, 1er. piso, Col. Juárez,
Delegación Cuauhtémoc,
México D.F., C.P. 06600, Mexique
Fax : (+52) 55 5063 3405
Courriel : secretario@segob.gob.mx
Formule d’appel : Monsieur le Ministre,

Gouverneure de l’État du Yucatán
Sra. Ivonne Araceli Ortega Pacheco
Palacio de Gobierno, Calle 61 por 60, Col. Centro, Mérida, C. P. 97000
Yucatán, Mexique
Fax : (+52) 999 930 3124
Courriel : ivonne.ortega@yucatan.gob.mx
Formule d’appel : Madame la Gouverneure,

Procureur général de l’État du Yucatán
Lic. Héctor José Cabrera Rivero
Periférico Poniente Km. 46. 5, Susulá-Caucel, Mérida, C. P. 97217
Yucatán, Mexique
Fax : (+52) 999 930 3267
Courriel : despacho.procurador@yucatan.gob.mx
Formule d’appel : Monsieur le Procureur,

Monsieur,

J'ai été informé(e) par Amnesty International que, le 4 décembre 2010 José Ricardo Maldonado Arroyo, militant en faveur des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) a été détenu et torturé par des policiers du Yucatán pendant environ quatre heures. En outre, José Ricardo Maldonado Arroyo a été menacé de représailles par ces mêmes polciers s’il parlait de ce qui lui était arrivé.

À la suite de cet épisode, José Maldonado a consulté un médecin et demandé des conseils à une organisation locale de défense des droits humains. Le 5 décembre, il a déposé une plainte au Bureau du procureur général du Yucatán ; à ce jour, personne ne l’a contacté au sujet d’une enquête sur cette affaire ou de mesures de protection. C'est pourquoi, sa sécurité suscite de vives inquiétudes.

En conséquence, je vous demande :
de protéger José Ricardo Maldonado Arroyo dans le strict respect de ses souhaits ;
de diligenter sans délai une enquête exhaustive et impartiale sur ce cas de mauvais traitements et d’actes de torture ;
de rendre publics les résultats de ces investigations, et de déférer à la justice les personnes soupçonnées d’être responsables de ces agissements.

Je vous prie d'agréer...

mercredi 8 décembre 2010

Action Lituanie




Prenez part à l'action Lituanie, afin que le parlement de ce pays rejette un nouveau projet de loi homophobe.

L'action est, hélas, pour le moment en anglais. Une fois la traduction disponible, je l'indiquerai sur le blog.

Vous pouvez trouver le lien vers cette action ici

lundi 29 novembre 2010

Communiqué Public Lithuanie (en Anglais pour le moment...)

AMNESTY INTERNATIONAL
PUBLIC STATEMENT

AI index: EUR 53/008/2010
26 November 2010

Lithuania: New move towards penalizing homosexuality

Amnesty International is seriously concerned by a new legislative initiative aiming at the introduction of administrative sanctions for the “promotion of homosexual relations”. The legislative proposal is blatantly discriminatory, will unlawfully restrict the right to freedom of expression of lesbian, gay, bi-sexual and transgender people, and violate Lithuania’s obligations under international law. Amnesty International is urging members of the Lithuanian parliament to vote against this discriminatory amendment of the Administrative Code.

On 12 November 2010, the Lithuanian parliament (Seimas) adopted in first reading an amendment to the Administrative Code introducing fines of from 2,000 to 10,000 litas (approximately €580-2,900) to punish “the public promotion of homosexual relations”. Thirty-one members of parliament voted in favour and seven against the new Article 214 (30), with the remaining lawmakers in the 141-seat parliament abstaining or not voting.

The draft amendment will be considered by the Committee on Legal Affairs and the Committee on Human Rights before being submitted to the Parliament again for the second reading on 16 December.

Should these sanctions be introduced, any public expression or portrayal of, or information about homosexuality would be banned. Such actions would include, but not be limited to, campaigning on human rights issues relating to sexual orientation and gender identity, providing sexual health information to lesbian, gay, bisexual and transgender people or organizing events such as gay film festivals and Pride marches like the one held in Vilnius in May this year.

The explanatory paper accompanying the draft bill reasons that the introduction of sanctions would implement the “Law on the Protection of Minors against the Detrimental Effect of Public Information”. This law, which entered into force in March 2010, bans information accessible to children that “denigrates family values” or “promotes a different concept of marriage and family” than the union of a man and a woman.

On 22 November, the Lithuanian President, Dalia Grybauskaite, commented on the draft amendment to the Administrative Code stating that such initiatives damaged the Lithuanian image and presented the country as homophobic and aggressive.
Amnesty International is concerned that the draft amendment, if entering into force, could be applied in a way that restricted freedom of expression for lesbian, gay, bisexual and transgender people and advocates for their rights, and that it would further aggravate homophobia in Lithuania.

Law on Provision of Public Information Amnesty International is also concerned that Article 39 of the Law on Provision of Public Information, as amended in September 2010, remains in force. The amendment provides that advertising and audiovisual communication “must not contain any manifestation or promotion of sexual orientation” and was meant to transpose the EU Audiovisual Media Services Directive.

However, contrary to the amended Article 39 of the Law on Provision of Public Information, the EU Audiovisual Media Services Directive, in Article 9, states that “audiovisual commercial communications shall not (i) prejudice respect for human dignity, (ii) include or promote any discrimination based on sex, racial or ethnic origin, nationality, religion or belief, disability, age or sexual orientation.”

Lithuanian authorities have maintained that the current formulation of the Law on Provision of Public Information was not intended to prohibit reference to sexual orientation and implied its wording was the result of a “translation mistake” that would be corrected in due course. However, Amnesty International is not aware of any concrete measures being taken to correct the wording to ensure appropriate transposition of the EU directive.

Amnesty International urges relevant authorities to act immediately with a view to ensure compliance with Lithuania’s human rights obligations and to eliminate discriminatory provisions from the law.

Amnesty International publications:
Lithuania: Amnesty International condemns MPs’ call to use recently adopted homophobic legislation to ban the Baltic Pride, 18 March 2010 (EUR 53/002/2010)
Homophobic Law to Enter into Force in Lithuania, 26 February 2010 (PRE01/070/2010) Urgent Action, Lithuania: Parliament moves to criminalize homosexuality, 7 September 2009
(EUR 53/008/2009)
End/

mercredi 24 novembre 2010

Amnesty lutte contre la discrimination en europe...

Parmi les thèmes de la campagne figurent les personnes LGBT.

Un lien à surveiller et à mettre en marque page donc: fightdiscrimination.eu

Tous les détails sur cette opération: ici

mercredi 17 novembre 2010

Modèle de lettre

Relative à l'action décrite dans le message précédent.

Veuillez trouver ce modèle de lettre ici.

mardi 16 novembre 2010

Action urgente

ARABIE SAOUDITE : UN HOMME CONDAMNÉ POUR HOMOSEXUALITÉ

Un Saoudien de 27 ans a, semble-t-il, été condamné à 500 coups de fouet et à cinq ans d’emprisonnement par un tribunal de Djedda pour homosexualité et d’autres infractions pénales. Il purgeait déjà une peine d’un an de prison car il avait été reconnu coupable en début d’année d’homosexualité et de diverses infractions dans le cadre d’une autre affaire.
Selon la presse, cet homme – dont Amnesty International ignore l’identité – aurait été condamné ces derniers jours par un tribunal de Djedda à cinq ans d’emprisonnement, à 500 coups de fouet et à une amende de 50 000 riyals saoudiens (environ 9 500 euros) pour homosexualité ainsi que pour d’autres infractions pénales comme le travestissement en femme et la possession de vidéos pornographiques.

Il aurait été condamné après être prétendument apparu dans une vidéo diffusée sur Internet, où il était habillé en femme et parlait de sexe. Cette séquence a, semble-t-il, été tournée devant la prison de Briman, à Djedda, où il purgeait déjà une peine d’un an d’emprisonnement. Cependant, l’administration pénitentiaire aurait nié ces allégations.
La première condamnation de cet homme a été prononcée en mars 2010 pour homosexualité – considérée en Arabie saoudite comme une infraction pénale. Celui-ci a également été reconnu coupable de s’être fait passer pour un policier et d’avoir commis une infraction liée à la « sécurité générale ». Il a été condamné à 1 000 coups de fouet et à une amende de 5 000 riyals saoudiens (environ 730 euros). Il avait été arrêté par le Comité pour la propagation de la vertu et la prévention du vice (police religieuse dont les membres sont appelés les mutawaeen) en janvier car il apparaissait prétendument dans une vidéo où il portait un uniforme de policier et flirtait avec l’homme qui le filmait.
Par ailleurs, il aurait déjà été jugé pour homosexualité ces dernières années. Il avait alors été condamné à un suivi psychologique et à mémoriser un chapitre du Coran. Amnesty International ignore si les peines de flagellation auxquelles il a été condamné en mars et novembre 2010 lui ont été infligées.

Plus de détails et l'action recommandée ici

lundi 15 novembre 2010

Revue de presse Octobre



Pour lire un résumé des nouvelles concernant les droits LGBTs dans le monde, cliquez ici

mercredi 3 novembre 2010

le congo sur le point de voter une loi homophobe


Le député évêque Ejiba Yamapia à l'origine du projet de loi.

Pour plus d'info, voir ici et ici

De la liberté de Réunion à Moscou


Serguei Sobianine, maire de Moscou



21 octobre 2010

Amnesty International appelle le nouveau maire de Moscou, Sergueï Sobianine, à protéger le droit de se réunir

pacifiquement, après que la Cour européenne des droits de l'homme eut statué que l'interdiction récente par la

ville des marches pour la Fierté était discriminatoire.

La Cour a statué jeudi 21 octobre que la Russie avait violé le droit de se réunir pacifiquement et l'interdiction de la

discrimination en empêchant les personnes militant en faveur des droits des lesbiennes et des gays et des

personnes bisexuelles et transgenres d'organiser des manifestations à Moscou entre 2006 et 2008.

« La décision de la Cour européenne des droits de l'homme confirme le fait que le droit de réunion pacifique a été

violé à Moscou au cours des dernières années, a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe

et Asie centrale d'Amnesty International. Elle vient rappeler que ce droit doit pouvoir être exercé par tous à

Moscou sans aucune discrimination fondée sur le genre, la couleur de la peau, la langue, la religion, et les

opinions politiques ou autres. »

La Cour a souligné que la possibilité de troubles à l'ordre public ou d'actes de violence à l'encontre des

participants à la Marche, évoquée par les autorités moscovites, ne suffisait pas à justifier une interdiction.

« Il incombe aux autorités de faire le nécessaire pour que les participants aux marches de la fierté gay, ainsi que

ceux qui souhaitent exprimer leur désaccord avec de tels événements, puissent manifester pacifiquement et en

toute légalité et ne pas être soumis à des actes de violence de la part de ceux qui s'opposent à eux », a ajouté

John Dalhuisen.

Les autorités ne doivent pas laisser les appels à la violence illégaux des opposants à l'événement les inciter à

interdire cette marche ni utiliser ces appels comme argument pour interdire l'événement.

Amnesty International fait cette demande à l'approche du rassemblement qui doit avoir lieu à Moscou le

31 octobre en soutien à l'article 31 de la Constitution russe, qui garantit le droit de se réunir pacifiquement.

Au cours des 18 derniers mois, les défenseurs de la liberté d'expression n'ont pas été autorisés à se réunir sur la

place Trioumfalnaïa, au cœur de Moscou, à au moins dix occasions. Les rassemblements pacifiques sur la place

Trioumfalnaïa ont été frappés d'interdiction par les autorités moscovites et dispersés par la police.

« Nous appelons les autorités moscovites à veiller à ce que leur décision au sujet de la manifestation prévue pour

célébrer l'article 31 soit pleinement conforme à la législation nationale et respecte la liberté de réunion garantie

par la Cour européenne des droits de l'homme », a conclu John Dalhuisen.

lundi 18 octobre 2010

Quelques photos de la marche de Belgrade

A noter que seuls les participants ayant acceptés de figurer sur le web sont inclus dans le diaporama.

le lien ici.

lundi 11 octobre 2010

Belgrade la revue de presse

Merci à tous pour votre participation à l'action Belgrade. Vous trouverez plus bas quelques liens pour faire le tour de ce qui s'est passé là bas. Attention, certaines images sont malheureusement violentes et choquantes.

sur tétu
sur france 24
sur le monde
sur youtube

Pour votre information

Bien que n'émanant pas d'Amnesty, je pense que cette action peut intéresser certains d'entre vous.

Il s'agit de demander aux autorités péruviennes de rendre justice dans le cadre du meurtre d'Alberto Osorio, défenseur des droits LGBT, ainsi que pour les meurtres de (trop) nombreuses autres personnes gay et trans.

Plus de détails concernant cette action émanant de l'International Gay and Lesbian Human Rights Commission ici

mardi 5 octobre 2010

Le document final de l’Examen périodique universel du Guyana a été adopté par le Conseil des droits humains

AMNESTY INTERNATIONAL

Déclaration publique

Index AI : AMR 35/001/2010 (Public)
ÉFAI
29 septembre 2010


Guyana. Amnesty International salue l’engagement du Guyana à continuer d’étudier les recommandations visant à abolir la peine de mort et à mettre fin à la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle

Le document final de l’Examen périodique universel du Guyana a été adopté par le Conseil des droits humains

Amnesty International salue l’engagement du Guyana à accélérer la mise en œuvre de la loi relative aux infractions à caractère sexuel et assurer la mise en œuvre coordonnée de la Politique nationale sur la violence familiale (A/HRC/15/14, paragraphes 68.14 et 68.15).

L’organisation prend également note du soutien apporté par le Guyana aux recommandations qui lui ont été faites d’enquêter sur les allégations de violations des droits humains perpétrées par les forces de sécurité, notamment les actes de torture, les exécutions extrajudiciaires et le recours à une force excessive (A/HRC/15/14, paragraphes 68.19 et 69.6, 69.19, 69.20, 69.21 et 69.22) et d’améliorer la formation des forces de sécurité (A/HRC/15/14, paragraphes 69.4, 69.5 et 69.6). L’organisation regrette que le Guyana ne se soit pas engagé à ouvrir une enquête indépendante sur les actes de torture, les disparitions forcées et les homicides imputés aux « escadrons de la mort » entre 2002 et 2006 et veiller à ce que tous les responsables soient traduits en justice (A/HRC/15/14, paragraphes 70.44 , 70.45 et 70.46 et A/HRC/15/14/Add. 1, paragraphe 58.63).

Amnesty International est déçue que le Guyana ait rejeté les recommandations de nombreux États concernant l’établissement d’un moratoire sur les exécutions en vue d’abolir la peine de mort (A/HRC/15/14, paragraphes 70.23-70.35 et A/HRC/15/14/Add.1). L’organisation considère néanmoins comme encourageant le fait qu’il n’y ait pas eu d’exécution capitale depuis plus de 10 ans et qu’un amendement au code criminel (Criminal Law (Offences)Act) ait été déposé à l’Assemblée nationale en vue d’abroger les dispositions légales rendant obligatoire l’imposition de la peine de mort en cas de meurtre. L’organisation salue l’engagement du gouvernement, annoncé dans l’Additif, de continuer à étudier la question de la peine de mort au cours des deux prochaines années et de faire part de ses conclusions au Conseil (A/HRC/15/14/Add.1, paragraphe 34).

Amnesty International demande instamment au Guyana d’abroger les dispositions législatives constitutives d’une discrimination à l’égard de personnes en raison de leur orientation ou de leur
identité sexuelles et d’abroger les lois incriminant les activités sexuelles entre adultes consentants de même sexe (A/HRC/15/14, paragraphes 70.48 -70.53 et A/HRC/15/14/Add. 1, paragraphes 66-68). L’organisation salue l’engagement du Guyana, annoncé dans l’Additif, de mener des consultations au cours des deux prochaines années, sur la question de la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle (A/HRC/15/14/Add. 1, paragraphe 69). Ces consultations devront être étendues, exhaustives et bien préparées et leurs résultats devront être transmis au Conseil.


Complément d’information
Le document final de l’Examen périodique universel du Guyana a été adopté par le Conseil des droits humains le 23 septembre lors de sa 15ème session. Avant l’adoption de ce rapport, Amnesty International avait fait la déclaration orale ci-dessus. Amnesty International a également contribué à fournir des informations qui ont servi de base à l’examen périodique universel du Guyana. Voir à ce sujet la communication présentée par Amnesty International : http://www.amnesty.org/en/library/info/AMR35/001/2009/en

Agissez pour le déroulement de la marche des fiertés en Serbie

La marche des fiertés est menacée à Belgrade. Merci de prendre vos crayons et d'envoyer vos plus belles lettres aux autorités Serbe pour protester contre cette violation des libertés d'expression et de manifestation pacifique!

Veuillez trouver des modèles de lettre ici

Ainsi que la déclaration publique relative à cette action, ici.

Vous pouvez également signer la pétition en ligne ici

jeudi 23 septembre 2010

une petite pétition!

SOLIDARITE AVEC NESSMA, LESBIENNE LIBYENNE REFUGIEE EN FRANCE !

Appel à signer une pétition

Nessma a du fuir la Libye où elle a subi de graves violences en raison de
son homosexualité. Elle est réfugiée en France, en Moselle, où elle est
entourée de ses ami-e-s qui lui apportent un soutien moral et matériel et
est maintenant soutenue par un large réseau associatif. En raison de la
réglementation « Dublin II », Nessma risque à tout moment d’être envoyée
en Italie parce qu’elle est titulaire d’un visa Italien. Lourdement
éprouvée par les traumatismes qu’elle a subi en Libye, Nessma se
retrouverait contrainte à l’isolement, à la précarité et soumises aux
pressions de sa famille si elle était renvoyée en Italie. En outre,
plusieurs rapports émanent d’ONG (FIDH, Migreurop) et du Haut
Commissiariat aux Réfugiés sont alarmants quand à la situation
catastrophique des demandeurs d’Asile en Italie depuis la signature d’un
accord de réadmission avec la Libye.

Un collectif d’associations appelle à se mobiliser massivement et à SIGNER
LA PETITION demandant à ce que la France statue sur la demande d’Asile de
Nessma (ce que permet la réglementation Dublin II) et lui accorde une
protection durable.

POUR PLUS D’INFOS ET SIGNER LA PETITION :
http://lezstrasbourg.over-blog.com/article-solidarite-avec-nessma-lesbienne-libyenne-refugiee-en-france-57498319.html

POUR LES ORGANISATIONS SIGNATAIRES (associations, collectifs, fédérations,
réseaux, établissements, entreprises) :
Merci d’envoyer un mail à scumlambda@no-log.org en indiquant le nom exact
de l’organisation, la localité et le site web (s’il y en a un).

POUR LES PERSONNES INDIVIDUELLES, signer la pétition en ligne via le
formulaire de signature.
En raison de la protection de la vie privée, votre nom de famille
n’apparaîtra pas en ligne, il n’apparaîtra que dans le formulaire imprimé
envoyé aux autorités compétentes.

MERCI DE DIFFUSER LARGEMENT ET SI POSSIBLE DE PUBLIER SUR VOS SITES,
BLOGS, FORUMS, FACEBOOK, le texte de la pétition avec lien sur la
signature en ligne.

Il y a urgence !! Nessma est convoquée à la préfecture de Moselle CE
VENDREDI 24 SEPTEMBRE .

Un collectif d’associations a d’ores et déjà envoyé une requête à la
préfecture, mais un large soutien est absolument nécessaire !



Communiqué de Judith,
pour leZ Strasbourgeoises
http://lezstrasbourg.over-blog.com/

jeudi 16 septembre 2010

Action urgente, Iran

ACTION URGENTE

RISQUE D'EXÉCUTION POUR UN JEUNE IRANIEN

Ebrahim Hamidi, un mineur délinquant désormais âgé de 18 ans, a été condamné à mort pour
avoir semble-t-il commis une agression sexuelle sur un homme il y a deux ans, alors qu'il avait
16 ans. Il est depuis lors revenu sur ses « aveux », affirmant qu'ils lui avaient été arrachés sous
la contrainte. Il risque d'être exécuté et n'a actuellement pas d'avocat.

Trouver les détails de l'action ici

Revue de presse (juillet-aout)

Avec toutes mes excuses pour le retard...

Veuillez trouver la revue de presse ici

vendredi 20 août 2010

Action Indonésie (Les droits de l'homme ne prennent pas de vacances...)



Indonésie : Manque de protection pour les militants LGBT à Surabaya

En mars 2010, la police n'est pas parvenue à empêcher l'intimidation, le harcèlement ni les menaces de violence envers les personnes militants pour les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) à Surabaya, dans la province d'East Java. L'association ILGA ( internationale des lesbiennes, gays, trans et intersexes ), réseau mondial d'associations lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, avait prévu de tenir une conférence régionale à Surabaya du 26 au 28 mars 2010. Selon des sources locales, la police du quartier sud de Surabaya (Polres) avait donné, le 3 mars 2010, un accord verbal pour la tenue de cette
conférence.

lire la suite et participer à l'action: voir ici

lundi 2 août 2010

pétition anti discrimination

La commission attire votre attention sur cette pétition. Elle figure sur le site Belge et est à destination du premier ministre de ce pays, mais n'hésitez pas à la signer tout de même. Il est très important que les textes anti discrimination passent au niveau Européen.

mardi 13 juillet 2010

Des nouvelles du monde LGBT

Un peu partout dans le monde, l'actualité des droits LGBT à votre disposition, en cliquant ici

dimanche 20 juin 2010

Pétition Irak

L'action Irak, mentionnée plus tôt dans le blog, a maintenant sa pétition, que vous pouvez télécharger ici.

Merci de la faire circuler et signer autour de vous et de nous la renvoyer ensuite!

jeudi 17 juin 2010

Vous n'aimez pas le foot?




Venez tout de même jouer la coupe du monde! Celle des défenseurs des droits humains.

Amnesty organise une action originale en créant sa propre équipe. Vous pouvez envoyer des messages de solidarité aux différents défenseurs des droits humains sélectionnés.

A noter que l'un des défenseurs choisit, Joël Nana, pour le Cameroun, est militant en faveur du droit à la santé pour les LGBT.

Allez, vite soutenir Joël Nana en cliquant ici puis sur "rejoignez les défenseurs".

Vous pouvez également trouver tous les détails sur cette campagne ainsi que les sur les autres défenseurs sélectionnés en cliquant ici.

vendredi 4 juin 2010

Une pétition...

A noter que la pétition plus bas n'émane pas de la commission ou d'amnesty international. Nous pensons cependant qu'elle pourrait intéresser certains d'entre vous.

Pour les personnes qui veulent en savoir davantage :
Moi, Kiana Firouz, lesbienne iranienne, née à Téhéran, Iran, en 1983, j’ai demandé l’asile en Grande-Bretagne, mais ma demande a été rejetée par le Home Office (service britannique de l’immigration) , bien qu’ils reconnaissent le fait que je sois lesbienne. J’ai donc présenté un appel qui a été de façon incroyable refusé par le juge d’arbitrage. Selon le point de vue de mon avocat, il n’y a que peu de chances que j’ai la permission de faire appel contre la décision du juge d’arbitrage. Cela signifie que je ferais bientôt face à une expulsion.
L’homosexualité est considérée en Iran comme un péché et un crime passible de sévères sanctions. Selon la loi islamique, la récidive de ce délit est punie de mort. La peine pour lesbianisme entre personnes majeures, consentantes et saines d’esprit, est de 100 coups de fouets. Si l’acte est répétée trois fois, la peine est à chaque fois appliquée et la peine de mort est s’applique à la quatrième fois (articles 127, 129 et 130 du code pénal). Les moyens pour prouver le lesbianisme sont les mêmes que pour l’homosexualité masculine ( article 128).
J’ai récemment joué un rôle dans un long métrage intitulé « Cul de Sac » *1qui est essentiellement basé sur l’histoire de ma vraie vie. Le film doit être diffusé en mai 2010. La bande-annonce du film a été publiée sur You Tube depuis décembre 2009, et elle a été regardée par plus de dix mille personnes rien que lors des quatre premiers jours.
La nouvelle du film a été couverte par les médias internationaux du monde entier, et en particulier par ceux de l’opposition qui sont sévèrement surveillés par les autorités iraniennes. Le film comporte des scènes d’actes sexuels qui, en eux-mêmes, me menacent de la peine de mort si je retourne en Iran. Maintenant, le seul espoir qui me reste est le soutien du mouvement LGBT.
J’espère avoir de vos nouvelles bientôt.
Une pétition de soutien peut être signée à cette adresse
Traduction en français du texte de la pétition :
Kiana Firouz est une lesbienne iranienne dont la demande d’asile a été refusée par le Home Office. Son appel contre la décision du Home Office a été, sans aucune base, rejeté par le juge d’arbitrage. Pourtant, dans sa lettre de rejet de la demande d’asile le Home Office a reconnu qu’elle est lesbienne.
L’homosexualité est, en Iran, considérée selon la loi islamique comme un péché aux yeux de Dieu et comme un crime pour la société. L’Islam considère en général l’homosexualité comme le pire pêché imaginable. La peine pour lesbianisme entre personnes majeures, consentantes et saines d’esprit, est de 100 coups de fouets. Si l’acte est répétée trois fois, la peine est à chaque fois appliquée et la peine de mort est s’applique à la quatrième fois (articles 127, 129 et 130 du code pénal). Les moyens pour prouver le lesbianisme sont les mêmes que pour l’homosexualité masculine ( article 128).

Communiqué de presse Malawi

UN COUPLE DE MALAWIENS RISQUE D'ÊTRE EN BUTTE À DE NOUVEAUX ACTES DE HARCÈLEMENT


Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga risquent d'être de nouveau harcelés si la loi n'est pas modifiée.

2 juin 2010
D'après Amnesty International, un couple de Malawiens qui s'est vu accorder la grâce présidentielle après avoir été condamné pour « outrage aux bonnes mœurs » et « actes contre nature » pourrait subir de nouveaux harcèlements si la loi n'est pas modifiée.

Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga ont été libérés le 29 mai 2010, le président Bingu wa Mutharika les ayant graciés pour motifs humanitaires.

Cette grâce leur a été accordée à la suite d'une rencontre entre le président et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, en visite au Malawi. Amnesty International a adopté Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga en tant que prisonniers d'opinion en janvier 2010 et a fait campagne en faveur de leur libération immédiate et inconditionnelle.

« Si nous sommes ravis que le couple ait été gracié, nous restons préoccupés par le fait que Steven et Tiwonge risquent d'être de nouveau arrêtés et harcelés en vertu des mêmes lois s'ils poursuivent leur relation. En effet, la grâce présidentielle ne s'applique qu'aux prétendus actes pour lesquels ils ont été condamnés », a expliqué Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.

Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga ont été appréhendés par la police à Blantyre le 28 décembre 2009, deux jours après leur cérémonie de fiançailles organisée dans la communauté urbaine de Chirimba, dans le sud de la ville.

Les deux hommes ont raconté qu'ils avaient été battus par les policiers en détention et avaient fait l'objet de huées et de railleries lors de leur procès.

Lorsqu'il a rendu son jugement, le magistrat Nyakwawa Usiwa-Usiwa a expliqué qu'il prononçait « une peine dissuasive afin que la population soit également protégée d'autres personnes qui pourraient être tentées de suivre leur exemple abominable ».

Les lois érigeant en infractions l'homosexualité et l'identité de genre sont prohibées par les traités qu'a ratifiés le Malawi, en particulier par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PICDP) et la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.

« Le Malawi doit se montrer à la hauteur des obligations qui lui incombent au titre du droit international relatif aux droits humains, a indiqué Michelle Kagari. En vertu de ces traités, le Malawi est légalement tenu de respecter et de protéger les droits à la liberté de conscience et d'expression, ainsi que le droit à la vie privée, et d'éradiquer la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre réelle ou présumée. »

Amnesty International appelle les autorités du Malawi à prendre des mesures efficaces en vue de prévenir les actes de violence ou de discrimination et de garantir la sécurité de Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga.

lundi 31 mai 2010

Pour les militants AI qui tiennent des stands aux marches des fiertés LGBT

Jusqu'ici, l'action Malawi était celle que nous vous avions conseillée de mettre en évidence sur les espaces stands.

Etant donnée la bonne nouvelle de la libération de Steven et Tiwonge, cette action est maintenant caduque.

En conséquence, nous vous proposons d'utiliser l'action Irak, dont la lettre est donnée un peu plus bas (message blog du 27 mai).

une bonne nouvelle!

Le président du Malawi a décidé de "pardonner" au couple gay récemment condamné à 14 ans de détention...

samedi 29 mai 2010

des nouvelles de Bratislava

Où une première marche des fiertés a pour la première fois pu avoir lieu! :)

AMNESTY INTERNATIONAL

DÉCLARATION PUBLIQUE



ÉFAI

25 mai 2010

Index AI : EUR 72/002/2010



Slovaquie. La première Marche des fiertés de Bratislava a eu lieu en dépit d’actes d’intimidation et de violence



Le 25 mai, Amnesty International a fait part aux autorités slovaques de sa préoccupation face à l’incapacité de la police à protéger les participants à la Dúhový Pride de Bratislava (dúhový signifiant arc-en-ciel en slovaque) des agressions perpétrées par des contre-manifestants le 22 mai 2010. Ce rassemblement non violent d’environ 1 000 personnes, demandant l’égalité pour les lesbiennes, gays, personnes bisexuelles et transgenres (LGBT) et le respect de leurs droits fondamentaux, était le premier en son genre en Slovaquie et a malheureusement été marqué par la violence et les menaces, les autorités n’ayant pas assuré la sécurité de manière adéquate.

Amnesty International a demandé que soit immédiatement ouverte une enquête rigoureuse et impartiale sur les allégations selon lesquelles des participants à la Marche arc-en-ciel de Bratislava ont été agressés par des contre-manifestants, et sur l’échec de la police dans sa mission de protection des manifestants, de leur droit à la liberté d’expression et de leur droit à manifester pacifiquement.

D’après certaines informations recueillies par Amnesty International, des participants à la Marche arc-en-ciel de Bratislava ont été agressés et harcelés par environ 100 contre-manifestants, qui leur ont lancé des œufs, des pierres et des cartouches de gaz lacrymogènes, menaçant leur sécurité et leur intégrité physique lors de discours et de concerts précédant la marche le 22 mai. Au moins deux personnes qui portaient le drapeau arc-en-ciel auraient été blessées lorsque des contre-manifestants s’en sont pris à elles au point de départ de la manifestation, la place Hviezdoslav. Ces événements auraient pu être évités si la police s’était mieux préparée pour assurer la sécurité des participants à la Marche et si les policiers déployés sur place avaient pris les mesures qui s’imposaient. Selon les organisateurs de la Marche arc-en-ciel, alors que les participants se ralliaient au point de rendez-vous, sur la place Hviezdoslav, la police n’a rien fait pour disperser les contre-manifestants violents qui, selon certaines sources, brandissaient des insignes fascistes et des banderoles sur lesquelles figuraient des déclarations injurieuses, ce qui est contraire à la loi slovaque sur les réunions.

Amnesty International a constaté que l’itinéraire de la marche avait été approuvé longtemps à l’avance et que des garanties en matière de sécurité avaient été données aux organisateurs de la Marche arc-en-ciel par le maire de Bratislava, le chef de la police municipale et la direction de la police nationale. Cependant, au point de rendez-vous de la place Hviezdoslav, le chef de la police municipale a abordé les organisateurs de la Marche arc-en-ciel, et leur a annoncé que compte-tenu de la présence de contre-manifestants violents dans le centre-ville, la police n’était plus en mesure de garantir la sécurité des participants à la Marche et recommandait même l’annulation de cette dernière. Amnesty International a appris qu’au cours des semaines précédant cet événement, des groupes d’extrême droite opposés à la tenue de la Marche arc-en-ciel avaient fait part de leur hostilité à l’égard de celle-ci sur Internet. Le 21 mai, le parti Ľudová strana Naše Slovensko (Parti populaire-Notre Slovaquie), qui trouve ses origines dans le mouvement d’extrême-droite interdit Slovenská pospolitosť (Camaraderie slovaque), aurait lancé sur Internet un appel à la contre-manifestation et à la violence contre les participants à la Marche arc-en-ciel de Bratislava ; la police aurait dû prendre ces éléments en compte lors de l'élaboration d'un plan de sécurité en prévision du 22 mai 2010.

La Marche a finalement démarré avec du retard en raison du déploiement de policiers supplémentaires - dont des policiers antiémeutes - et de négociations entre les organisateurs et la police, qui ont donné lieu à un changement d’itinéraire ; les participants ont ainsi quitté la place Hviezdoslav, puis franchi le Pont Neuf qui traverse le Danube, avant de gagner un bateau amarré à la rive sud, où s'est déroulée une fête. Aucun heurt n'a été signalé à compter de ce moment.
Amnesty International a pris connaissance avec regret d’une déclaration faite par le ministre de l’Intérieur, Robert Kaliňák, lors d’un débat politique diffusé sur TV Markiza le 23 mai 2010 ; il a ainsi affirmé que « la police était bien préparée, mais il ne faut pas la confondre avec une équipe organisant une marche gay et lesbienne. Vingt-neuf extrémistes ont été arrêtés. La police a très bien fait son travail. Le moment choisi pour [la Marche] […] était loin d’être idéal. Si [les organisateurs] […] souhaitaient un protocole de sécurité à la hauteur de leurs exigences, ils auraient pu faire appel à une entreprise de sécurité privée. Nous sommes tenus de maintenir l'ordre, ce que nous avons fait. » En réalité, le gouvernement avait la responsabilité d'assurer le maintien de l’ordre de manière adéquate, de sorte que les participants à la Marche arc-en-ciel de Bratislava puissent exercer leur droit à la liberté d'expression et de réunion pacifique sans avoir à craindre ni menaces ni violences.

Amnesty International déplore en particulier que les attaques et le harcèlement violents ayant visé des participants à la Marche soient survenus sur fond de déclarations publiques discriminatoires émanant de politiciens et de personnes en position d’autorité. Par exemple, le 1er mai 2010, le dirigeant du Parti nationaliste slovaque, qui fait actuellement partie de la coalition au pouvoir, aurait déclaré au quotidien SME en référence à la Marche : « Nous voulons leur montrer, ici dans les rues de Bratislava, qu’ils sont indésirables. En ce qui me concerne, j’irai leur cracher dessus. »

Malgré les violences et actes d’intimidation initiaux, les organisateurs ont affirmé que la Marche avait été un franc succès. Le 24 mai, Romana Schlesinger, une des organisatrices, a déclaré : « Tout cela montre clairement que la société slovaque est prête elle aussi à ouvrir un dialogue sur l'émancipation totale de cette minorité. C'est désormais au tour des politiciens et des représentants du gouvernement, c’est à eux de concrétiser les droits des minorités. Nous avons montré que nous sommes là et que la société slovaque nous accepte. »

Amnesty International appelle les autorités slovaques à :

- veiller à ce que des enquêtes rigoureuses et impartiales soient menées sur les agressions physiques et menaces dont certaines personnes ont été victimes le 22 mai 2010 en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, et à ce que tout auteur de violences identifié soit déféré à la justice dans le cadre d’une procédure conforme aux normes internationales en la matière ;
- faire le nécessaire pour que les victimes reçoivent des réparations justes et appropriées, et notamment une indemnisation ;
- condamner publiquement les agressions, menaces d’agression et autres actes de harcèlement visant les personnes LGBT, en faisant clairement comprendre que ces violences constituent des infractions pénales et donneront lieu à des poursuites ;
- faire en sorte que toutes les personnes présentes dans les zones relevant de leur compétence soient en mesure d'exercer pleinement leur droit à la liberté d’association pacifique, sans subir de discrimination, et que la police dispose de ressources adéquates et soit suffisamment formée pour prendre des mesures efficaces afin de protéger ces droits.
- garantir que les responsables de l’application des lois agissent avec la diligence requise afin de fournir une protection efficace aux personnes LGBT risquant de voir leur vie et leur sécurité menacées.


Complément d’information

Le fait que les autorités n'aient pas protégé de manière adéquate les participants à la Marche arc-en-ciel de Bratislava constitue une atteinte au droit de réunion pacifique, qui est reconnu et protégé par l’article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et par l’article 11 de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales (CEDH). Cela enfreint également l’article 19 du PIDCP et l'article 10 de la CEDH, qui protègent le droit à la liberté d'expression. La Slovaquie est partie au PIDCP et au CEDH. La jurisprudence européenne indique clairement que les autorités sont tenues de prendre des mesures concrètes afin que les participants à une manifestation pacifique n'aient pas à craindre d’être brutalisés par leurs opposants, même si ces derniers sont choqués par la cause défendue (Plattform Ärzte für das Leben c. Autriche, Cour européenne des droits de l'homme, 1985).

Le bulletin de la commission est disponible

Vous pouvez le trouver en cliquant ici

jeudi 27 mai 2010

Nouvelle action contre les violences en Irak

Plus d'informations ainsi qu'un modèle de lettre à envoyer.

IRAK : LES AUTORITÉS DOIVENT PROTÉGER LES CIVILS CONTRE LES VIOLENCES MEURTRIÈRES

dimanche 16 mai 2010, par Coordination Homosexualités et droits humains (section belge)

Les membres de la communauté gay en Irak, où l’homosexualité n’est pas tolérée, vivent sous la menace constante de la violence, certains dignitaires musulmans exhortant leurs disciples à s’en prendre aux homosexuels présumés.

En avril 2009, Amnesty International s’est entretenu avec plusieurs irakiens qui avaient récemment fuit les violences qu’ils subissaient en raison de leur homosexualité. Hakim, 34 ans, de Najaf, a raconté que son partenaire avait été enlevé et avait subi des violences infligées par des membres de l’Armée du Mehdi en octobre 2008, semble-t-il parce qu’ils avaient découvert leur relation secrète. Lorsque son partenaire a été libéré, les deux hommes ont été menacés de mort par l’Armée du Mehdi. Un jour, ils ont reçu une note accompagnée de trois balles.

Amnesty International demande aux autorités irakiennes de prendre immédiatement des mesures visant à améliorer la sécurité des civils. Elles doivent mener des consultations avec les membres des groupes les plus exposés afin de déterminer comment optimiser leur protection. Parallèlement, elles doivent ouvrir des enquêtes dignes de ce nom sur les attaques visant des civils et demander des comptes aux auteurs présumés de ces crimes, quels qu’ils soient, dans le respect du droit international. Il faut qu’elles désarment immédiatement toutes les milices et suppriment la mention de l’appartenance religieuse sur les papiers d’identité.

Vous trouverez plus d’informations dans le rapport en anglais et le communiqué de presse en français qui viennent d’être publiés par Amnesty International.

Amnesty International a donc décidé d’une action de grande envergure. Dans un premier temps on vous demande d’envoyer un courrier, un fax ou un email au gouvernement irakien via l’ambassade (en attendant la formation d’un nouveau gouvernement) et aux autorités kurdes via la représentation à Paris.

Mas’ud Barzani
President
KRG Representation in France
20 Rue de Cambon
75001 Paris
France
Fax : +33 1 44 50 39 48
Email : france@krg.org or krgfrance@gmail.com

The President
Ambassade d’Irak
Avenue Franklin D. Roosevelt 115
1050 Bruxelles
Fax : 00 32 2 374 76 15
Email : ambassade.irak@skynet.be

Modèle de lettre

Toutes peuvent commencer par “Your Excellency”

I was concerned to hear that civilians are particularly at risk of attack because of their human rights or professional work, their political activities, their identity, gender or sexual orientation or their plight as displaced people. Most of the killings are carried out by armed groups although some of the killings are the work of security forces, militia, foreign troops and even other civilians.
I call for special investigation on the attacks and killings of homosexuals and women, on the crimes and violations of human rights defenders and journalists and on the attacks of minority groups in Mosul.
I also ask for the findings to be made public and special protection measures to be set in place.

Yours sincerely

Toutes les news LGBT dans le monde...

... Retrouvez la revue de presse de la commission ici

Et en exclusivité en ces temps de marche, la revue de presse des marches.

mardi 25 mai 2010

Une bien mauvaise nouvelle...

... venant du Malawi.

Pour le moment, un communiqué de presse, en attendant de pied ferme les suites de l'action!

CP AMNESTY

Malawi. Un couple est condamné à une peine de 14 ans de travaux forcés pour « outrage aux bonnes mœurs »



La condamnation à 14 années de travaux forcés prononcée contre un couple de Malawiens déclarés coupables d’« outrage aux bonnes mœurs » et d’« actes contre nature » est un scandale, a déclaré Amnesty International ce jeudi 20 mai 2010.



Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga ont été appréhendés par la police le 28 décembre 2009 à Blantyre, deux jours après leur cérémonie de fiançailles organisée dans la communauté urbaine de Chirimba, dans le sud de la ville.



« Cette sentence adresse un message fort et inacceptable selon lequel le système judiciaire du Malawi apporte une caution légale à la discrimination, a déploré Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International. Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga n’auraient jamais dû être arrêtés ni poursuivis. C’est tout simplement scandaleux qu’ils aient été condamnés à une peine de 14 années de travaux forcés. »



Les accusés auraient subi des actes de torture et d’autres mauvais traitements. Ils ont rapporté à leurs avocats qu’ils avaient été battus par les policiers durant leur détention.



« Nous allons continuer à faire campagne sur cette affaire et travaillerons sans relâche afin qu’ils soient libérés sans condition dès que possible », a poursuivi Michelle Kagari.



Amnesty International a adopté Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga en tant que prisonniers d'opinion et a demandé à plusieurs reprises leur libération immédiate et inconditionnelle.



Le fait de poursuivre en justice des personnes en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre réelle ou présumée est prohibé par les traités que le Malawi a ratifiés, en particulier par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PICDP), la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et la Constitution du Malawi. En vertu de ces traités, le Malawi est légalement tenu de respecter et de protéger le droit de vivre libre de toute discrimination, les droits à la liberté de conscience et d’expression, ainsi que le droit à la vie privée – des droits humains que le Malawi a bafoués en prononçant ce jugement.



Pour obtenir de plus amples informations ou organiser un entretien, veuillez prendre contact avec Katy Pownall au +44 (0)207 413 5729 ou par courriel : katy.pownall@amnesty.org.

Un grand merci à Mr l'ambassadeur de France à Vilnius...


... pour sa présence à nos côtés lors de la marche balte des fiertés LGBT

mardi 18 mai 2010

Marches suite

Si la marche de Vilnius, après avoir été annulée a finalement eu lieu, les LGBT n'ont pas eu la meme chance en Biélorussie. Ci joint le communiqué de presse

AMNESTY INTERNATIONAL

Déclaration publique



Index AI : EUR 49/005/2010

14 mai 2010





Bélarus. Amnesty International appelle les autorités à respecter les droits des LGBT



Amnesty International déplore le fait que les autorités municipales de la ville de Minsk aient interdit le défilé de la Slavic Pride (« Gay Pride slave »), prévu ce samedi 15 mai.



Le 8 mai, les organisateurs de la parade ont reçu une lettre des autorités municipales les informant que la manifestation était interdite, au motif que le parcours proposé n’était pas conforme à l’article 9 de la Loi sur l’organisation des événements publics. Aux termes de cet article, les événements publics ne peuvent se dérouler à moins de 200 mètres d’une station de métro ou d’un passage pour piétons.



Amnesty International estime que la stricte application de la loi, dans ce cas précis, se traduira par une restriction disproportionnée et injustifiable des libertés de réunion et d’expression des organisateurs du défilé et des personnes souhaitant y prendre part.



Amnesty International rappelle aux autorités du Bélarus que le droit international relatif aux droits humains dispose très clairement que tous les groupes de la société peuvent se prévaloir des droits aux libertés de réunion et d’expression, y compris les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Ces droits valent également pour l’expression de certaines idées ou opinions susceptibles de choquer ou d’offenser d’autres groupes de la société. En outre, les droits aux libertés de réunion et d’expression sont explicitement garantis par la Constitution bélarussienne.



« Les autorités bélarussiennes doivent se montrer plus déterminées à satisfaire aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international relatif aux droits humains, qui prévoit clairement que de tels événements doivent être autorisés, a déclaré John Dalhuisen, chercheur d'Amnesty International spécialisé dans la discrimination en Europe.



« Par leur refus, elles font montre d’un mépris flagrant pour l’égalité et le plein respect des droits fondamentaux au Bélarus. », a-t-il ajouté.



Amnesty International appelle les autorités bélarussiennes à autoriser la tenue de tels événements et à veiller à ce que les participants cherchant à exercer pacifiquement leurs droits aux libertés de réunion et d’expression soient protégés contre les contre-manifestants qui les menaceraient de violences ou chercheraient à troubler le déroulement des manifestations.



La Slavic Pride a été créée à l’automne 2008 dans le but de rapprocher les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres du Bélarus et de Russie. La première édition de cette manifestation, qui devait avoir lieu à Moscou le 16 mai 2009, a elle aussi été interdite.

Amnesty et la marche des fiertés LGBT de Vilnius

Tout d'abord quelques liens pour résumer le tout:


http://www.amnesty.dk/balticpride - site web d'Ai pour la Baltic pride, il n'y a pas grand chose
http://livewire.amnesty.org/ - super bien mais en anglais, blog fait par le SI sur la Baltic Pride
http://www.tetu.com/actualites/international/amnesty-international-la-baltic-pride-de-vilnius-est-une-tres-grande-avancee-17102 - interview d'AI
http://www.amnestyinternational.be/doc/article16141.html - blog fait par la com LGBT Belge sur la Baltic Pride, en francais donc
http://www.box.net/shared/fza2ioc6qb#/shared/fza2ioc6qb/1/41812592 photo/video d'AI sur la Baltic Pride

Hors AI
http://www.balticpride.eu/ site de la baltic pride
http://www.tetu.com/actualites/international/malgre-des-affrontements-la-baltic-pride-a-rempli-sa-mission-17085 - article résumé en francais
http://balticreports.com/?p=17066 article résumé en anglais

Egalement quelques images prises par nos envoyés exclusifs :)


Les militants amnesty (tous plus beaux les uns que les autres :)





Les contremanifestants (de loin...)

lundi 17 mai 2010

Actions pour les marches des fiertés

Bonjour à tous,

En attendant la nouvelle action organisée au cours du mondial de football, nous vous invitons à faire signer l'action Malawi sur les stands des forums des marches LGBT (s'il y en a dans le cadre des marches auxquelles vous participez).

Si cela vous est possible, consultez ce blog pour tout changement d'action.

mardi 11 mai 2010

Les derniers rebondissements

Bien que la marche ait finalement eu iieu (voir le message plus bas), le jeu des suspensions et rétablissement de permis de marcher aura tenu jusqu'au bout. Ci joint un communiqué de presse conjoint d'Amnesty, de l'ILGA et du groupe des droits LGBT du parlement européen

MEDIA RELEASE
For immediate release


Baltic Pride appeals temporary permit suspension



Baltic Pride, the 8th May pride event organised by the Lithuanian, Latvian and Estonian lesbian, gay, bisexual and trans (LGBT) community and supported by international actors, saw its permit temporarily suspended yesterday following complaints to the Public Prosecutor’s office.

The Vilnius Region Administrative Court used special measures to ‘freeze’ the permit previously issued by the Vilnius Mayor. The court believes the public and marchers’ security cannot be assured in the face of planned violent counter-protests, although police forces previously stated they were confident security could be assured.

The organisers immediately appealed the decision in front of the Highest Administrative Court, which could overrule the suspension ordered by the regional court. Baltic Pride organisers have compiled an extensive appeal, and declared that the Highest Administrative Court now had all the necessary elements to make a final ruling.

Lithuanian MP Rokas Žilinskas said the ban was “a terrible shame”. Lithuanian MEP Leonidas Donskis affirmed Lithuania was becoming “similar to Russia” in its disrespect of minority rights and the rule of law.

Evelyne Paradis, Executive Director of ILGA-Europe, said: “ILGA-Europe is extremely disappointed that the Vilnius Regional Administrative Court upheld the complaint by Lithuania’s Interim Attorney General and in effect, agreed to ban the Baltic Pride March for Equality. This is a serious blow to democracy and a temporary victory for prejudice and fear in Lithuania. We fully support the appeal by the organisers of the Baltic Pride to challenge yesterday’s Court decision and are hoping that justice will prevail and the March for Equality will go on as planned.”

Members of the European Parliament Ulrike Lunacek, Michael Cashman and Sophie in’t Veld continued: “As we travel to Vilnius to support the national LGBT community, all eyes are turned towards the Highest Administrative Court and we strongly support the organisers’ appeal. The judiciary must uphold the right of minorities to assemble safely, in line with Lithuania’s constitutional, European and international obligations. We will not rest as long as authorities fail to safeguard LGBT people’s freedom of assembly.”

Nicolas Beger, Director of the Amnesty International European Union Office, concluded: “The decision to suspend the permit is a triumph for prejudice and a defeat for human rights and the rule of law. The Court decided to restrict freedom of expression and assembly of the LGBT community on the ground of “security threats”, which according to the police itself do not exist. If the Court's decision will not be overturned, are we facing a European Union of “Equality for all” in which a Member State can select which human rights to uphold?”

The 8th May Baltic Pride, led by Lithuanian activists, will be supported by at least four Members of the European Parliament; representatives of the European Commission; high-level politicians from a number of European countries; and representatives of ILGA-Europe and Amnesty International.

La marche Baltique a finalement eut lieu...

... et plusieurs personnes de la commission et de la section Française d'amnesty étaient présentes. De nombreuses autres sections européennes étaient également là.

Une petite vidéo du défilé:


Et des partis fascistes contre manifestant :(


Enfin, le compte rendu dans tetu:

jeudi 6 mai 2010

Menaces sur la Baltic Pride (suite 3)

Hélas, la court lituanienne a rendu sa décision: la permission de marche est suspendue. La présidente, qui se dit atterrée et du coté des droits de l'homme, pourra-t-elle renverser cette décision? Les prochains jours le diront.

En tous les cas, les marcheurs amnestiens de la commission et de la section Française, se rendront sur place, comme les amnestiens des autres section, afin d'exercer les pressions adéquates et de faire avancer les droits des LGBTs en Lituanie.


AMNESTY INTERNATIONAL
PRESS RELEASE

AI Index: PRE01/140/2010

5 May 2010


Lithuania: Baltic Pride march must go ahead



Amnesty International condemns the suspension by a Lithuanian court of the 2010 Baltic Pride march, which was set to take place in the capital Vilnius on 8 May.

The city’s administrative court today agreed to an application by the Lithuanian Interim Attorney General to temporarily suspend the march on public security grounds despite police assurances that they are able to protect participants from attacks from counter-demonstrators.

“The authorities in Lithuania must ensure that the march goes ahead unobstructed and safely as they are obliged under international law to guarantee the rights to freedom to expression and assembly. Anything less will amount to discrimination,” said John Dalhuisen, Amnesty International’s expert on discrimination in Europe.

“The Attorney General’s application is an abuse of the legal process and will result in the violation of human rights.”

The court agreed to temporarily suspend the march pending a full hearing expected only after the march is scheduled to take place.

The march is Lithuania’s first in support of lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT) people.

The organizers of the march, the Lithuanian Gay League, Tolerant Youth Organisation (Lithuania), the Latvian organization Mozaika, and the Estonian Gay Youth, are appealing against the suspension.

Amnesty International is calling for the appeal to be considered in time to lift the suspension before the march is due to take place.

Lithuanian President Dalia Grybauskaite said today that if groups or organizations are not banned by law, they have the right to express their opinion as guaranteed by the Constitution of the country.

Amnesty International activists from over 20 countries will take part in the events in Vilnius together with LGBT activists from Lithuania, Latvia and Estonia to protest against the discrimination and abuse LGBT people face and to assert their right to express themselves in public.

They will be calling on the governments of the three Baltic countries to tackle widespread intolerance and exclusion LGBT people.

“Diversity and tolerance, equality before the law for all, no discrimination on sexual orientation and gender identity grounds are the messages that LGBT rights activists will take to the streets,” said John Dalhuisen.

“They must be able to do so without fear of threats and verbal or physical abuse. They must have the support of their authorities who are obliged by international law to protect the rights of the LGBT community.”

During the course of the Baltic Pride 2010, Amnesty International is planning to take part in the following events:

Friday 7 May
10.00 - 17.00 International conference “Human Rights Combating Fear and Prejudice” in Conti Hotel with the participation of Amnesty International representatives.

13.00 – 13.30 Baltic Pride press conference in Conti Hotel.

Saturday 8 May
12.00 -14.30 Baltic Pride March for Equality in Central Vilnius.

Amnesty International delegates will be available for interviews throughout the Baltic Pride 2010.

For more information and to arrange an interview, please contact:
Lydia Aroyo, Europe and Central Asia Press Officer at Amnesty International +44 (0) 7771 796 350 or e-mail: laroyo@amnesty.org

Nora Rahbek Kanafani, Press Officer at Amnesty International Denmark, + 45 25 14 64 12 or e-mail: NKanafani@amnesty.dk

Menaces sur la Baltic Pride (suite 2)

Comme craint précédemment, certains politiques et certains groupes se mobilisent en Lituanie pour faire interdire la marche baltique des fiertés LGBT. Le prétexte est une atteinte à la sureté publique.

Amnesty, dans le communiqué plus bas, considère cette menace comme provenant non pas des marcheurs mais des contremanifestants. Il est du devoir de l'état de s'assurer que ses citoyens peuvent exercer pleinement leur liberté d'expression et de manifestation pacifique.

Pour l'heure, l'action préconisée est surtout politique...

AMNESTY INTERNATIONAL
La Marche des fiertés (gay pride) des pays baltes est menacée !

 

Raimondas Petrauskas, procureur général par intérim lituanien, et Stanislovas Buškevičius, membre du Conseil municipal de Kaunas, ont engagé une procédure visant à interdire la Marche des fiertés /Marche pour l’égalité des pays baltes prévue ce samedi 8 mai 2010, qui avait pourtant reçu l’aval du maire de Vilnius. Leur recours est motivé par des préoccupations quant à d’éventuels risques en matière de sécurité. Selon Raimondas Petrauskas, le bureau du procureur général détient la preuve que ces manifestations seront organisées par plusieurs groupes radicaux cherchant à semer le trouble, si la Marche est autorisée.
 

Le tribunal rendra sa décision concernant l’interdiction de la Marche pour l’égalité avant mercredi 5 mai à midi.  
 

ILGA-Europe, l’Intergroupe sur les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) du Parlement Européen et Amnesty International invitent les autorités lituaniennes à veiller au respect du droit fondamental de se réunir pacifiquement et à assurer une protection efficace aux lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres dans l’exercice de ce droit.


L’article 36 de la Constitution de la Lituanie dispose : « Les citoyens ne peuvent se voir interdire ou empêcher de se réunir sans armes dans des assemblées pacifiques. » La liberté de réunion est un droit fondamental garanti par les principaux instruments internationaux et européens relatifs aux droits humains que la Lituanie a ratifiés, notamment l’article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et l’article 11 de la Convention européenne des droits humains.


La jurisprudence bien établie de la Cour européenne des droits humains sur la liberté de réunion a été confirmée en relation avec les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres et la Cour a statué qu’il était discriminatoire de violer le droit de réunion pour des motifs liés à l’orientation sexuelle. Selon la Cour, la liberté d’expression s’étend non seulement aux idées et aux opinions de la majorité, mais aussi aux membres de minorités et à ceux qui sont susceptibles de choquer, de heurter et de s’opposer. En outre, la Cour a régulièrement conclu que s’il existe un risque de violence de la part de contre-manifestants, l’État a l’obligation positive de protéger les manifestants.

 

En mars 2010, le gouvernement lituanien a approuvé les recommandations du Conseil de l'Europe relatives aux mesures visant à combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. Ces recommandations réaffirment l’obligation incombant aux États membres du Conseil de l’Europe de garantir « la jouissance effective de la liberté de réunion pacifique, telle que prévue par l’article 11 de la Convention, sans discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ».

 

Il y a moins d’une semaine, le 29 avril 2010, la résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre demandait aux États membres du Conseil de l'Europe d’« assurer le respect des droits fondamentaux des personnes LGBT, notamment la liberté d’expression, de réunion et d’association, conformément aux normes internationales en matière de droits de l’homme ».

 

Evelyne Paradis, directrice exécutive d’ILGA-Europe, a déclaré :

« Nous en appelons aux autorités lituaniennes pour qu’elles défendent les valeurs démocratiques et les droits humains. Elles ne peuvent pas se permettre d’abdiquer face au chantage des menaces et des opinions divergentes et de sacrifier les libertés fondamentales garanties tant par les lois lituaniennes que par les obligations émanant des normes internationales relatives aux droits humains. Il est de leur devoir de garantir la liberté pour les citoyens d’exprimer leurs opinions et de les protéger efficacement contre les intimidations et les personnes qui ne partagent pas ces opinions. »

 

Les membres du Parlement européen Ulrike Lunacek et Michael Cashman ont promptement réagi :

« Les autorités lituaniennes doivent se montrer très précautionneuses dans leur examen de la requête du procureur général. Elles doivent garder à l’esprit les traités internationaux contraignants qu’elles ont signés, notamment la Charte européenne des droits de l’homme et la Convention européenne des droits de l'homme. En vertu de ces textes, elles sont légalement tenues de protéger la liberté de réunion de leurs citoyens, et la sécurité des manifestants, que cela leur plaise ou non. Le Parlement européen réagira rapidement et résolument si la Lituanie interdit une marche de la fierté homosexuelle – et nous veillerons à ce que la Commission européenne lui emboîte le pas. »

 

John Dalhuisen, chercheur spécialiste de la discrimination à Amnesty International, a affirmé :

« Toute décision d’interdire la Gay Pride des pays baltes ferait triompher les préjugés et serait une victoire pour ceux qui sont prêts à user de violence afin d’imposer leurs points de vue. Cela constituerait une immense défaite pour les droits humains et l’état de droit. Amnesty International engage les autorités lituaniennes à honorer leurs obligations et à respecter les droits fondamentaux de tous leurs citoyens. »


Au moins quatre membres du Parlement européen, des représentants de la Commission européenne, des hommes et femmes politiques de plusieurs États européens, des représentants d’ILGA-Europe et d’Amnesty International se rendront à la Marche des fiertés des pays baltes 2010, à Vilnius, ce samedi 8 mai.

Le conseil de l'Europe condamne les discriminations anti LGBT

Une très bonne nouvelle assurément. Ci joint le communiqué de l'ILGA Europe (en Anglais...)


Council of Europe Parliamentary Assembly strongly condemns discrimination against LGBT people in Europe



On 29 April 2010, the Parliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE) adopted a Resolution on Discrimination on the basis of sexual orientation and gender identity. This is the second time in a few weeks that a major Council of Europe institution has come out strongly in support of the rights of lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT) people: on 31 March 2010, the Committee of Ministers of the Council of Europe unanimously adopted a historic Recommendation on measures to combat discrimination on grounds of sexual orientation or gender identity.



ILGA-Europe welcomes the adoption of this Resolution which addresses all the major issues of discrimination against LGBT people and encourages the 47 member states of the Council of Europe to take steps to fight such discrimination.



The adopted Resolution points to an extensive range of human rights violations affecting the lives of millions of people which still take place within the member states of the Council of Europe.



Freedom of assembly and expression: the Resolution calls these rights pillars of democracy and calls upon member states to ensure these rights are respected in line with international human rights standards.



Hate speech: the Resolution identifies hate speech by certain politicians, religious and other civil society leaders as well as hate speech in the media and internet as being of particular concern. It condemns hate speech and discriminatory statements and calls for effective protection for LGBT people from such statements.



Hate crime: the resolution stresses that the eradicating of homophobia and transphobia requires political will in member states and calls for provision of legal remedies to victims and putting an end to impunity for those who violate fundamental rights of LGBT people to life and security.



Anti-discrimination: the Resolution calls upon member states to adopt and implement anti-discrimination legislation which includes sexual orientation and gender identity among the prohibited grounds for discrimination and provide sanctions for infringement and effective reporting mechanisms for cases of discrimination.



Transgender people: the Resolution particularly highlights the cycle of discrimination and human rights deprivation that transgender people experience. The Resolution calls for specific measures by member states to ensure that identity documents should be changed to reflect a person's preferred gender identity without prior obligation to undergo sterilisation or other medical procedures such as gender reassignment surgery and hormonal therapy.



Young people: the Resolution stresses the particularly serious consequences of homophobia and transphobia for young LGBT people and underlines the importance of not criticising the perceived or declared sexual orientation of young people, particularly of those under the age of 18.



LGBT families: the Resolution points out that the denial of rights to de facto LGBT families in some member states must be addressed through legal recognition and protections of those families. Regretfully, the Resolution calls for the legal recognition of same-sex partnerships only when national legislation envisages such recognition.



Parenting: the Resolution calls for the possibility for joint parental responsibility of each partner’s children bearing in mind the best interests of children.



Asylum: the Resolution calls upon member states to recognise persecution of LGBT people as a ground for granting asylum.



Additionally, the parliamentarians urge the Council of Europe to allocate resources to work on LGBT issues, and to include violence against LBT women in the drafting of its proposed Violence against Women Convention.



Evelyne Paradis, Executive Director of ILGA-Europe’ said:

“This is a very significant development and in a space of one month we see two major Council of Europe institutions adopting comprehensive documents not just strongly condemning discrimination against LGBT people but mapping how the 47 member states should address such discrimination.



We believe this is a solid foundation and a valuable practical tool helping the Council of Europe’s member states develop their laws, policies and practices towards elimination of discrimination against LGBT people and ensuring their fundamental human rights.



Moreover, we believe the Council of Europe has made it crystal clear that homophobia, transphobia, discrimination on the grounds of sexual orientation and gender identity are completely unacceptable in Europe and need to be tackled head on.”









Ends

For more information please contact
Juris Lavrikovs at + 32 2 609 54 16 / + 32 496 708 375

Notes for editors:
(1) ILGA-Europe is the European Region of ILGA, the International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association and works for equality and human rights for lesbian, gay, bisexual, trans & intersex people in Europe: www.ilga-europe.org



(2) PACE - the parliamentarians who make up PACE come from the national parliaments of the Council of Europe’s 47 member states. They meet four times a year to discuss topical issues and ask European governments to take initiatives and report back. These parliamentarians speak for the 800 million Europeans who elected them.



(3) The texts of the PACE Report, Resolution and Recommendations, as well as voting record, are available at

http://assembly.coe.int/ASP/NewsManager/EMB_NewsManagerView.asp?ID=5517&L=2



(4) The verbatim report of the debate is available at:

http://assembly.coe.int/Main.asp?link=/Documents/Records/2010/E/1004291500E.htmw

dimanche 2 mai 2010

Un succès encourageant

Comme mentionné dans les messages du moins de Mars, Amnesty International a agit pour soutenir une association soutenant les droits LGBT en Turquie, le "black pink triangle", qui était menacé de fermeture.

C'est avec grand plaisir que je vous joins le communiqué de presse relatif à la non fermeture de cette association.

AMNESTY INTERNATIONAL (Communiqué de presse)
Turquie. Une association militante ne sera pas dissoute pour violation des « valeurs morales turques »

Amnesty International a appris avec satisfaction ce vendredi 30 avril que le tribunal saisi de l’affaire s’est prononcé contre la fermeture du Triangle rose et noir, une association de défense des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) basée à İzmir, dans l’ouest du pays. Dans sa décision, le juge a déclaré : « Les lesbiennes, les gays, les personnes bisexuelles et les transgenres ayant aussi, comme tout être humain, le droit de s’associer, le demandeur est débouté de son action en faveur de la fermeture de l’association. »

L’association risquait d’être dissoute à la suite d’une plainte déposée par le bureau du gouverneur d’İzmir (qui fait partie du ministère de l’Intérieur) pour atteinte « aux valeurs morales et à la structure familiale turques ».

Cette affaire était la dernière d’une série de tentatives menées par le ministère de l’Intérieur pour obtenir la fermeture d’associations LGBT par la voie judiciaire, pour des motifs similaires. Des poursuites avaient été engagées contre KAOS-GL en 2005 et Pembe Hayat (Vie en rose) en 2006. En avril 2009, Lambda Istanbul a finalement obtenu gain de cause contre sa fermeture, à l’issue d’une longue bataille judiciaire, lorsque le tribunal d’Istanbul a confirmé la décision de la Cour d’appel suprême d’infirmer un précédent jugement ordonnant sa dissolution.

Depuis janvier 2010, Amnesty International faisait campagne contre la fermeture du Triangle rose et noir. Un appel a été lancé à ses membres dans le monde entier, afin qu’ils demandent au ministre de l’Intérieur, Beþir Atalay, ainsi qu’au gouverneur d’İzmir et au procureur en charge de cette affaire, de garantir leur droit à la liberté d’association sans discrimination. Lors de la séance de ce vendredi 30 avril, le procureur a demandé le classement sans suite de l’affaire.

Après le prononcé du jugement, l’association Triangle rose et noir a publié la déclaration suivante :

« Nous considérons ce jugement en faveur des libertés comme une décision très importante dans la lutte pour les libertés des lesbiennes, des gays, des personnes bisexuelles et des transgenres. En même temps, nous espérons que les obstacles juridiques qui ont été érigés contre le Triangle rose et noir d’Izmir et d’autres associations LGBT ne vont pas être montés aussi contre de nouvelles organisations LGBT. Sinon, toute nouvelle association LGBT se trouverait confrontée à de sérieuses difficultés pour exercer son droit à la liberté d’association, du fait des cas de dissolution et de l’obligation de modifier les statuts. Nous remercions tous nos amis qui nous ont témoigné leur solidarité en souhaitant voir émerger un monde libre et égal, sans discrimination. »

Amnesty International prie le gouvernement turc d’adopter une loi exhaustive et non discriminatoire prévoyant notamment une protection spécifique contre les traitements iniques motivés par l’orientation sexuelle ou l’identité de genre dans tous les domaines de l’existence.

La série des marches menacées continue

En raison des menaces pesant sur les marches pour les droits LGBT en Ukraine et en Moldavie, Amnesty réagit pour dénoncer ces manquements à la liberté d'expression et à la liberté de manifester pacifiquement.

Ci joint le communiqué de presse (en Français et en Anglais. Les fins observateurs verront que les deux ne sont pas équivalents. L'anglais, plus complet, devrait être traduit sous peu, je pense).

AMNESTY INTERNATIONAL

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



ÉFAI

Index AI : PRE01/141/2010

28 avril 2010



Moldavie. Alors que la marche pour l’égalité est frappée d’interdiction, il importe de respecter les droits des LGBT



Amnesty International a condamné ce mercredi 28 avril 2010 la décision d’une cour d’appel moldave qui a confirmé l’interdiction frappant une marche en faveur de l’égalité en raison de « préoccupations liées à la sécurité et à la morale publique ».

Les défenseurs des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) avaient prévu de participer à la manifestation dimanche 2 mai dans la capitale, Chişinău, afin de soutenir l’amélioration des lois contre la discrimination en Moldavie.

Toutefois, les autorités de la ville de Chişinău ont introduit une requête visant à interdire cette marche, en raison des nombreuses pétitions émanant de mouvements religieux et de groupes hostiles aux droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Une contre-manifestation organisée le même jour à l’initiative de ces organisations a reçu l’aval des autorités.

« Il est totalement grotesque d’empêcher des personnes et des groupes de défiler en faveur de l’égalité et du respect des droits humains, a déclaré John Dalhuisen, chercheur spécialiste de la discrimination en Europe à Amnesty International.

« Parallèlement, ceux qui s’efforcent de semer la discorde et de répandre les préjugés sont autorisés à célébrer leur brillante restriction du droit à la liberté de réunion d’autrui sur la place principale de Chişinău. »

La cour d’appel de Chişinău a interdit aux manifestants en faveur de l’égalité de se rassembler sur la place de la Grande Assemblée Nationale – place principale de Chişinău – où tous les grands événements publics ont lieu. Elle les a en revanche autorisés à se réunir dans un parc assez éloigné du centre-ville.

GenderDoc-M, organisation qui a initié cette marche, a interjeté appel de la décision auprès de la Cour suprême.

« Les préoccupations relatives à la morale publique ne sauraient servir à justifier des restrictions de la liberté d’expression des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, a poursuivi John Dalhuisen.

« Face aux menaces de troubles proférées par les contre-manifestants, il ne s’agit pas de céder à leurs exigences, mais bien de maintenir l’ordre comme il se doit et de s’assurer que ceux qui souhaitent exercer leur droit à la liberté d’expression de manière légale puissent le faire dans la sécurité et la dignité. »

Amnesty International invite la mairie de Chişinău, ainsi que les autorités moldaves, à faire en sorte que la marche prévue par les militants des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres dimanche 2 mai 2010 puisse avoir lieu sur la place centrale de la capitale et à prendre toutes les dispositions requises en matière de sécurité.

« Depuis plusieurs années, les défenseurs des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres sont privés du droit d’organiser des événements publics ou, lorsqu’ils y parviennent, confrontés à des troubles et à des violences, a conclu John Dalhuisen.

« Cette série consternante de violations des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres en Moldavie doit cesser. Les autorités moldaves ont l’occasion de rectifier le tir ce samedi 1er mai. Elles ne doivent pas la manquer. »

Complément d’information

Le droit international relatif aux droits humains précise que la liberté d’expression et de réunion s’étend à tous les groupes, y compris aux lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Ces droits couvrent également des idées ou des opinions qui choquent ou offensent d’autres groupes de la société.

Aux termes des normes internationales en matière de droits humains, les États ont aussi l’obligation positive de protéger contre toute violence ou perturbation les personnes qui exercent pacifiquement leurs droits à la liberté d’expression et de réunion.





AMNESTY INTERNATIONAL
PRESS RELEASE

AI Index: PRE01/xxc/2010

28 April 2010
Ensuring freedom of assembly for LGBT people in Moldova and Ukraine

This May lesbian, gay, bisexual and trans (LGBT) organisations in Moldova and Ukraine are planning to hold public events. Today the court in the Moldovan capital of Chisinau ruled that the planned peaceful demonstration supporting adoption of anti-discrimination law can only take place in a park far from the city centre. The organisers, GenderDoc-M, plan to appeal this decision while rejecting the alternative location for their event. Following the court decision they have cancelled their original demonstration in the central square.
The Mayor of Chisinau requested the court to ban the demonstration on the basis of public order and morality after receiving petitions from religious and other groups opposing the LGBT event.
The authorities in both countries have previously prevented GenderDoc-M (Moldova) and LiGA (Ukraine) from peacefully exercising their right to freedom of assembly by banning LGBT public events. The European Parliament’s Intergroup on LGBT rights, ILGA-Europe and Amnesty International jointly call on the authorities in Moldova and Ukraine to respect their obligations as Members of the Council of Europe and to ensure that LGBT people are guaranteed their right to freedom of assembly and fulfil their positive duty to protect the participants even if others oppose human rights for LGBT people.
LGBT activists in Moldova have been banned from organising public events since 2005. In 2007, the Supreme Court of Moldova declared illegal the banning on a public LGBT event in 2006.
In 2009, all festival events, even those of a private nature, organised by LGBT activists in Nikolaev, Ukraine, were obstructed and banned by the city authorities. This year Nikolaev LGBT activists are planning a public event on the 16th of May.
Freedom of assembly is a human right which is guaranteed by major international and European human rights instruments including: Article 21 of the International Covenant of Civil and Political Rights and Article 11 of the European Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms. This right is also protected in both countries’ constitutions (Article 39, Constitution of Ukraine, and Article 40, Constitution of Moldova).
The established case-law of the European Court of Human Rights on freedom of assembly has been affirmed in relation to LGBT people and the Court said that violating the right of assembly on the grounds of sexual orientation is discriminatory. The Court affirmed that the freedom of expression extends not only to the ideas and views of the majority, but also to those belonging to minorities or those that may cause shock, disagreement and opposition. Moreover, the Court has consistently ruled that if there is a risk of violence from counter-demonstrators, the state has a positive duty to protect demonstrators.
In March 2010, the governments of both, Moldova and Ukraine, approved the Council of Europe’s Recommendations on measures to combat discrimination on grounds of sexual orientation or gender identity. These Recommendations reaffirm the obligation on the Member States of the Council of Europe to ensure ‘that the right to freedom of peaceful assembly, as enshrined in Article 11 of the Convention, can be effectively enjoyed, without discrimination on grounds of sexual orientation or gender identity.’
Both countries are establishing closer links with the European Union under the EU’s Neighbourhood Policy. Accordingly, they must demonstrate a willingness to promote and protect the EU’s fundamental rights principles.
Evelyne Paradis, Executive Director of ILGA-Europe said:
“We are concerned with the violations of the basic right to hold peaceful public events in Moldova and Ukraine. Both countries are aspiring to build democratic pluralistic societies and strengthen their ties with the European Union. We call on the authorities in both countries to act according to established European principles and laws. The governments of Moldova and Ukraine should respect their international human rights obligations made at the Council of Europe under which their citizens are entitled to exercising their right to free assembly without discrimination because of sexual orientation or gender identity.”
Michael Cashman and Ulrike Lunacek, Members of the European Parliament and Co-presidents of the Intergroup on LGBT Rights, declared : “The violation of fundamental human rights, such as freedom of assembly, is simply unacceptable. We will defend these rights with determination, and if necessary we will take action with the European Parliament when it comes to relations and agreements with third countries, such as Moldova and Ukraine.”
Halya Gowan, Director, Europe and Central Asia Programme, Amnesty International, said:
The persistent failure of the Moldovan and Ukrainian to respect freedom of expression and assembly of LGBT people is a serious stain on the human rights records of these two countries. LGBT people have the same rights and obligations as everybody else. It is time for the Moldovan and Ukrainian authorities to recognise this. Ensuring that the forthcoming events and marches in Chisinau and Nikolaev are authorised and able to take place in conditions of safety is an essential first step
Notes for editors:
(1) ILGA-Europe is the European Region of ILGA, the International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association and works for equality and human rights for lesbian, gay, bisexual, trans & intersex people in Europe: www.ilga-europe.org
(2) The European Parliament's Intergroup on LGBT Rights works by gathering 86 Members of the European Parliament from all political groups and countries, and advancing issues connected to the rights of lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT) people in the European Union and beyond: www.lgbt-ep.eu
(3) Amnesty International is a worldwide movement of people who campaign for internationally recognised human rights for all: www.amnesty.org
(4) The judgement of the European Court of Human Rights in the case of Baczkowski and Others v. Poland is available on ILGA-Europe’s website:
www.ilga-europe.org/europe/guide/country_by_country/poland/european_court_of_human_rights_ban_on_lgbt_pride_in_warsaw_was_illegal_and_discriminatory
(5) The Council of Europe’s Recommendations on measures to combat discrimination on grounds of sexual orientation or gender identity are available at:
https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?id=1606669&Site=CM&BackColorInternet=C3C3C3&BackColorIntranet=EDB021&BackColorLogged=F5D383