mardi 17 novembre 2015

Communiqué de Presse Tunisie


©bbc.com
Lancement d'un rapport sur les violences sexuelles et liées au genre en Tunisie

Le mercredi 25 novembre, Amnesty International publiera un nouveau rapport sur les violences sexuelles liées au genre en Tunisie, lors d'une conférence de presse à Tunis, ce qui coïncidera avec la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

Près de cinq ans après le soulèvement de 2010-2011 qui avait apporté des promesses d'égalité, de réformes et de plus grande liberté, le rapport Assaulted and accused: Sexual and gender-based violence in Tunisia (en cours de traduction en français) évalue l'état de la violence contre les femmes en Tunisie, pays souvent considéré comme l'État le plus progressiste du monde arabe en termes de droits des femmes et d'égalité des genres. Le rapport examine également le cas de personnes qui ont été victimes de violences en raison de leur identité sexuelle ou de leur orientation sexuelle.

Le rapport contient des entretiens avec des dizaines de victimes d'agressions sexuelles, de viols, de violence familiale et de harcèlement sexuel, donnant ainsi une image complète de la violence qui a actuellement lieu et qui reste omniprésente dans la société tunisienne. Le rapport évalue également les lois existantes qui, malgré quelques avancées positives mises en œuvre par les autorités pour promouvoir l'égalité des genres et lutter contre les violences sexuelles et liées au genre, ne permettent pas de protéger les victimes de ces violences.

Des exemplaires du rapport seront disponibles sur demande avant leur parution. Des porte-parole seront disponibles à Londres et à Tunis.

Le rapport s'inscrit dans le cadre de la campagne mondiale d'Amnesty International, Mon corps, mes droits, qui a pour but de combattre le contrôle et la criminalisation de la sexualité et de la reproduction par les gouvernements et a déjà mené à la publication de plusieurs rapports sur les droits des femmes au Salvador, en Irlande et au Népal.

Pour obtenir plus d'informations, recevoir des documents sous embargo ou des détails sur la conférence de presse, merci de contacter :
Sara Hashash, attachée de presse Moyen-Orient et Afrique du Nord, à Londres – tél : + 44 (0) 20 7413 5511 ou +44 (0) 7831640170 ; courriel : sara.hashash@amnesty.org

Service de presse d'Amnesty International à Londres, au Royaume-Uni ; tél. : +44 (0)20 7413 5566 ; courriel : press@amnesty.org

lundi 16 novembre 2015

Action Grèce, dans le cadre des 10 jours pour signer


Costas
et son compagnon

VICTIMES D’HOMOPHOBIE ET DE RACISME, ILS VIVENT DANS LA PEUR

En août 2014, Costas et son compagnon ont fait l’objet d’une agression violente en plein centre d’Athènes. Une attaque à caractère manifestement raciste et homophobe. Costas a été frappé à coups de poing et de pied et a eu la jambe cassée. Aucun sus- pect n’a jamais été identifié, aucune enquête sérieuse n’a été conduite. 

En savoir plus, agir: cliquez ici

lundi 2 novembre 2015

Communiqué de Presse Indonésie



AMNESTY INTERNATIONAL 
COMMUNIQUÉ DE PRESSE 

AILRC-FR
23 octobre 2015  

Indonésie. Il faut abroger le texte de loi imposant la flagellation pour des relations sexuelles entre adultes consentants

Les autorités de la province indonésienne de l’Aceh doivent immédiatement abroger un nouveau texte règlementaire controversé qui impose une peine de flagellation pour des relations sexuelles entre adultes consentants dans certains cas, et pourrait permettre aux violeurs de se soustraire à la justice, a déclaré Amnesty International vendredi 23 octobre.   
Le nouveau Code pénal islamique de l’Aceh (Qanun Jinayat) est entré en vigueur le 23 octobre, et prévoit des peines de fustigation dans les cas de relations sexuelles hors mariage et les cas de relations homosexuelles, passibles de 30 et 100 coups de canne respectivement. Il introduit par ailleurs des obstacles pour les personnes signalant avoir été violées, de même que des sanctions lorsqu’il est considéré qu’une personne a fait de fausses déclarations.   

« Infliger à une personne ayant eu des relations sexuelles consenties une peine pouvant aller jusqu’à 100 coups de canne est méprisable », a déclaré Josef Benedict, directeur Campagnes pour l’Asie du Sud-Est à Amnesty International. 


« Le recours à la fustigation constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant et pourrait s’apparenter à un acte de torture. Les blessures causées par ce type de sévices peuvent donner lieu à des lésions permanentes, sans parler des conséquences psychologiques de ces violences. Cette sanction constitue une violation des droits humains et doit être immédiatement abrogée. » 


Bien que présentée comme un Code musulman, le nouveau texte règlementaire de l’Aceh s’applique aux musulmans comme aux non-musulmans pour des faits qui ne sont pas considérés comme des infractions par le Code pénal indonésien.   


Non seulement le nouveau Code augmente le nombre d’infractions pouvant être punies par la flagellation, mais il introduit par ailleurs de nouvelles conditions pour le signalement des viols.    


Lorsqu’elles portent plainte, les victimes doivent fournir des éléments prouvant qu’elles ont été violées. Si les autorités estiment que ces éléments sont insuffisants, l’auteur présumé des faits peut échapper à la justice en clamant son innocence sous serment. Il est par ailleurs à craindre que les victimes signalent de moins en moins de viols, car la nouvelle règlementation prévoit des sanctions, parmi lesquelles la flagellation, une amende et une peine pouvant aller jusqu’à 30 mois de prison pour avoir porté de « fausses » accusations.   


« Cela crée des obstacles aux enquêtes et aux poursuites sur les viols et les autres formes de violences sexuelles, empêchant les victimes d’obtenir justice et les dissuadant potentiellement de signaler leur viol. Cela exposera encore plus au danger les personnes vulnérables », a déclaré Josef Benedict.    


Tout aussi inquiétant est le fait que le nouveau code pourrait avoir des conséquences négatives pour les mineurs car il introduit l’infraction d’« adultère avec un mineur », traitant potentiellement les violences sexuelles contre les mineurs comme des relations sexuelles hors mariage - ou « adultère ». Cela va à l’encontre de l’obligation de l’Indonésie de fournir une protection spéciale aux mineurs contre la coercition et les violences sexuelles.   


« Les obligations des autorités indonésiennes en matière de droits humains s'appliquent aux lois et aux pratiques à tout niveau (national, régional et local), et le gouvernement central doit veiller à ce que les droits humains soient respectés partout dans le pays. Le processus de décentralisation et l’autonomie régionale ne doivent pas se faire aux dépens des droits humains », a déclaré Josef Benedict.     


Complément d’information 


Si les châtiments corporels sont illégaux dans le reste de l’Indonésie, le gouvernement de la province de l’Aceh a imposé la fustigation comme forme de châtiment pour diverses infractions depuis 2002, au titre de son statut autonome spécial.    


En 2008, le Comité des Nations unies contre la torture a exhorté l'Indonésie à réexaminer son arsenal législatif national et local autorisant le recours aux châtiments corporels, en vue de leur abolition.   


En 2013, le Comité des droits de l'homme, qui veille au respect du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) par les États, a engagé l'Indonésie à prendre des mesures concrètes afin de mettre un terme aux châtiments corporels et d'abroger les dispositions de la législation de l'Aceh autorisant le recours à ces châtiments dans le cadre judiciaire.   


Les lois relatives à l’« adultère » ont un impact disproportionné sur les femmes dans une société où des comportements discriminatoires essaient de contrôler leur sexualité. Les attentes de la société sur ce qui constitue une conduite « appropriée » pour les femmes signifient que ces dernières sont plus susceptibles d’être arrêtées et poursuivies pour ces faits. Les femmes issues de milieux défavorisés, plus souvent soumises à des arrestations arbitraires, seront plus affectées car elles n’auront pas les moyens de s'offrir les services d'un avocat.   


Document public  
****************************************  
Pour plus d’informations, veuillez prendre contact avec le Service de presse d’Amnesty International à Londres (Royaume-Uni), au +44 20 7413 5566 ou +44 (0) 777 847 2126 ;  
Courriel : press@amnesty.org 
Twitter : @amnestypress

mercredi 14 octobre 2015

Bulletin de la commission



Il est tout beau, il est tout frais, le beau bulletin de la commission peut être trouvé en cliquant ici

mercredi 7 octobre 2015

Homophobie en Tunisie

©directinfo

Il faut combattre les tabous homophobes en Tunisie 

Par Magdalena Mughrabi, chercheuse sur l’Afrique du Nord à Amnesty International 

La condamnation d'un étudiant de 22 ans à un an de prison pour « relations homosexuelles » aura au moins eu le mérite d'ouvrir enfin le débat sur ce sujet en Tunisie. Lundi 28 septembre 2015, dans une déclaration sans précédent, le ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aissa a appelé publiquement à la dépénalisation des relations homosexuelles. 

Le jeune étudiant, connu sous le pseudonyme de Marwan, a été condamné par un tribunal de Sousse le 23 septembre, après avoir subi un examen anal forcé destiné à « prouver » sa pratique de la sodomie.  

Le 6 septembre 2015, Marwan avait été convoqué par la police en lien avec le meurtre d'un homme commis à Sousse. Il a nié toute implication dans ce meurtre, mais a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la victime, semble-t-il après que les policiers l'eurent menacé de l'inculper du meurtre. Il a alors été inculpé de « sodomie » en vertu de l'article 230 du Code pénal, qui prévoit pour cette infraction une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison. Ce même article érige aussi en infraction le « lesbianisme », même s'il est rarement utilisé pour arrêter des femmes lesbiennes.  

Les militants LGTBI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués) de Tunisie se sont vite emparés du cas de Marwan. Ces groupes sont de plus en plus actifs depuis quelques mois, enhardis par l'arrivée au pouvoir d'un nouveau gouvernement de coalition plus progressiste. Ils font campagne contre la criminalisation des relations homosexuelles entre personnes consentantes, soulignant que celle-ci porte atteinte à deux droits fondamentaux garantis par la nouvelle Constitution tunisienne : le droit au respect de la vie privée et le droit de ne pas subir de discrimination.  

Certains groupes ont même lancé une campagne en ligne demandant qu'il ne soit plus pratiqué d'examens anaux forcés – une initiative sans précédent en Tunisie. 

Dans une interview accordée aux médias quelques jours après la condamnation de Marwan, le ministre de la Justice, Mohamed Salah Ben Aissa, a reconnu que l'article 230 violait le droit au respect de la vie privée garanti par la Constitution et devait être abrogé. Les défenseurs des droits humains tunisiens doivent profiter de cette dynamique pour faire évoluer le discours sur l'homosexualité en Tunisie, afin que les paroles se traduisent en actes. 

Malheureusement, le cas de Marwan est loin d’être isolé. Dans le cadre de sa campagne contre les violences sexuelles et la violence liée au genre en Tunisie, Amnesty International a récemment recueilli des informations sur plusieurs cas d'hommes gays ayant été arrêtés, placés en détention et poursuivis entre 2009 et 2014 – sans compter les nombreux autres cas qui, d'après les militants, ne sont pas signalés.  

Des gays tunisiens ont raconté à Amnesty International avoir été interpelés simplement parce qu'ils avaient l'air « efféminés » ou parce qu'on les avait vus parler à un autre homme dans un quartier connu par la police pour être fréquenté par des gays. Comme Marwan, beaucoup ont été arrêtés sans preuves et contraints de subir un examen anal destiné à prouver la sodomie, bien que la fiabilité de ce type d'examen invasif ne soit pas scientifiquement prouvée. Amnesty International considère que les examens anaux forcés constituent une forme de torture ou d'autre mauvais traitement.  

Des personnes transgenres ont également dit à l'organisation qu'elles avaient été arrêtées et poursuivies pour atteinte à la moralité publique simplement parce qu'elles ne se conformaient pas aux stéréotypes de genre et aux normes sociales en vigueur.

Toutefois, les répercussions de ces lois vont bien au-delà du risque permanent d'arrestation et de poursuites. Partout dans le monde, la criminalisation des relations entre personnes de même sexe favorise la violence contre les LGBTI et crée un climat permissif qui les rend vulnérables aux violences policières, ainsi qu'aux actes de harcèlement et d'intimidation au sein de leur famille et de leur milieu de vie. Malheureusement, la Tunisie ne fait pas exception à la règle. 

Amnesty International a rencontré des personnes LGBTI qui avaient reçu des coups de couteau, des coups de pied dans la tête, des brûlures de cigarette et des menaces de mort en raison de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle. Or, bien souvent, la police a rejeté ou ignoré leurs plaintes à cause des dispositions de l'article 230. 

Dans certains cas, au lieu de mener une enquête en bonne et due forme sur ces crimes homophobes et transphobes – conformément à leurs obligations aux termes du droit international – les policiers ont ouvertement adressé des avertissements ou des menaces aux victimes (y compris à des lesbiennes) pour les inciter à retirer leur plainte sous peine d'être elles-mêmes poursuivies. Dans d'autre cas, ils ont profité de la peur des poursuites pour soumettre des personnes LGBTI à du chantage, des manœuvres d'extorsion et, parfois, des atteintes sexuelles. Les gays et les personnes transgenres qui ne veulent pas être arrêtés sont souvent obligés de verser des pots-de-vin aux policiers et de leur donner leur téléphone ou d'autres objets de valeur.  

En conséquence, les victimes LGBTI de viol ou d'autres agressions sexuelles sont souvent réticentes à se faire connaître et à signaler ces actes à la police. 

Les lois qui érigent en infraction les relations homosexuelles entre personnes consentantes, en Tunisie ou ailleurs, sont contraires au droit international et aux normes internationales relatifs aux droits humains. 

Avec cette récente ouverture d'un véritable débat public sur les droits des LGBTI, la Tunisie semble enfin faire de petits pas – petits mais essentiels – dans la bonne direction, faisant naître une lueur d'espoir.  

Toutefois, ce n'est qu'en abrogeant l'article 230 du Code pénal et en dépénalisant une bonne fois pour toutes les relations consenties entre personnes de même sexe que les autorités tunisiennes pourront espérer offrir une protection suffisante contre la violence et la discrimination.  Elles doivent immédiatement libérer Marwan et s'engager dans un processus de réforme législative afin que plus personne ne soit arrêté ni poursuivi en raison de son identité de genre ou de son orientation sexuelle.  

Cet article a été publié sur le site du Huffington Post - Maghreb. 

http://www.huffpostmaghreb.com/magdalena-mughrabi/il-faut-combattre-les-tab_b_8226926.html?utm_hp_ref=maghreb

mardi 6 octobre 2015

Rapport sur les crimes de haine en Pologne

Vous pourrez trouver le rapport concernant les crimes de haine en Pologne, comprenant une section sur les crimes homophobes et transphobes, en cliquant ici.

Ce rapport, en Anglais, ne sera hélas pas traduit en Français.

dimanche 27 septembre 2015

Un retour sur la participation d'Amnesty à l'Europride (Riga)


Soutien à l'existrans

Cette année, l'existrans aura lieu le 17 octobre.

Amnesty soutien le communiqué de presse et l'appel à marcher, que vous pourrez trouver ici.

N'hésitez pas à vous joindre à nous pour la marche.

jeudi 17 septembre 2015

Communiqué de Presse, Pologne

 Pologne. Des centaines de victimes de crimes de haine ne sont pas prises en compte

En Pologne, le système législatif n'est pas à la hauteur lorsqu'il s'agit de protéger les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) et d'autres groupes minoritaires contre les crimes de haine, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié le 17 septembre, moins de deux mois avant les élections générales.

Ce document, intitulé Targeted by hatred, forgotten by law, montre que la législation sur les crimes de haine exclut des communautés entières, notamment les sans-abri, les personnes souffrant de handicaps et les LGBTI.

« La Pologne dispose d'un système législatif à deux vitesses : il protège certains groupes minoritaires et en laisse d'autres de côté. En Pologne, si vous êtes homosexuel ou lesbienne, si vous souffrez d'un handicap ou êtes un sans-abri et si vous êtes attaqué en raison de votre identité personnelle, la police traitera votre agression comme un crime ordinaire, et non comme un crime de haine. Cette brèche dans la protection de la loi est dangereuse et il convient de la combler », a déclaré Marco Perolini, chercheur sur les discriminations en Europe et Asie centrale pour Amnesty International.

La communauté des LGBTI fait face à une discrimination généralisée et enracinée dans l’ensemble du pays. S'il n'existe pas de chiffres officiels fiables, Campaign against Homophobia, grande organisation polonaise qui défend les droits des LGBTI, a recensé au moins 120 crimes homophobes ou transphobes pour la seule année 2014 – et le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé.

Dans la ville de Szczecin, des membres de la communauté LGBTI ont déclaré vivre dans la peur depuis qu'un homosexuel de 20 ans a été battu à mort à la sortie d'un club gay, en janvier 2014. Son corps a été retrouvé non loin, sur un chantier ; il avait le visage couvert de contusions et le pantalon baissé. Il est en fait mort par noyade, car ses agresseurs lui ont maintenu le visage dans une flaque de manière répétée.

Les autorités n'ont pas pris en compte le fait que cet homicide pouvait avoir été motivé par l'homophobie et le tribunal a jugé cet acte comme un crime ordinaire lorsqu'il a déclaré les deux suspects coupables.

En mai 2015, Dariusz, militant anti-nazi et artiste de rue, a reçu des coups de pied et des crachats alors qu'il se trouvait devant l'une de ses fresques murales représentant un arc-en-ciel, à Zywiec. Son agresseur l'a également insulté : « putain de pédé ». Pourtant, dans le procès-verbal du jugement rendu contre le responsable de ces agissements, ces insultes sont simplement décrites comme « grossières », sans aucune référence à leur caractère homophobe.

Depuis quelques années, on recense également en Pologne des passages à tabac de sans-abri. Bien que l'un des mobiles de ces agressions soit parfois le statut socioéconomique de la victime, elles sont traitées comme des délits ordinaires par la police.

Stanisław, un SDF vivant à Rzeszów, a été roué de coups par des agresseurs qui lui ont ensuite mis le feu, en octobre 2012. Alors qu'ils ont reconnu avoir déjà par le passé agressé des sans-abri par « ennui », leur condamnation ne reflétait pas la gravité de leur mobile.

« Nous saluons les mesures prises par la Pologne pour s'attaquer aux crimes de haine à caractère raciste et xénophobe. Cependant, il est difficile d'accepter que d'autres groupes minoritaires qui vivent eux aussi au quotidien dans la peur et le harcèlement ne se voient pas accorder la même priorité, a déclaré Marco Perolini.

« La Pologne est tenue au titre du droit international de garantir une protection égale contre la discrimination à tous les groupes minoritaires. Le fait que l'État manque à cette obligation est une discrimination en soi. »

Cette lacune en matière de protection se traduit par l'absence de mécanismes institutionnels – procureurs spécialisés ou coordonnateurs au sein de la police – chargés de traiter les agressions motivées par la discrimination fondée sur le handicap, l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou le statut économique ou social. En outre, la volonté manque de mettre au point des politiques efficaces visant à prévenir ces crimes de haine, enquêter sur tous les cas recensés et poursuivre en justice les responsables présumés.

L'État n'ayant pas mis en place de recueil systématique des données relatives aux attaques ciblant ces groupes, il n'a aucun moyen de connaître l'ampleur du problème.

Les initiatives visant à réformer le Code pénal sont au point mort, malgré l'examen d'un projet de loi en 2012 portant sur la protection des LGBTI, des personnes souffrant d'un handicap et des personnes âgées contre les crimes de haine. Ce projet s'est heurté à une résistance acharnée de certains groupes de la société polonaise ; en 2015, un député l'a qualifié de tentative visant à « introduire une idéologie déviante du genre qui promeut les pathologies sexuelles ».

La question va sans doute susciter de nouvelles controverses à l'approche des élections générales en Pologne, le 25 octobre.

« La Pologne doit prendre des mesures concrètes afin de veiller à ce que tous les groupes minoritaires bénéficient d'une protection égale de la loi. Le prochain gouvernement et le prochain Parlement doivent faire des droits humains une priorité, avec en tête de liste la suppression de la discrimination. Personne en Pologne ne devrait vivre dans la peur d'être agressé, uniquement en raison de son identité », a déclaré Marco Perolini.

Note aux rédacteurs :

Le rapport sera présenté à l'occasion d'une conférence de presse à Varsovie jeudi 17 septembre à 10 h, au Austriackie Forum Kultury (Próżna street 7/9).

Pour confirmer votre présence à la conférence de presse, recevoir le rapport à l’avance ou prendre rendez-vous pour une interview, veuillez prendre contact avec la personne suivante :

- à Varsovie: Natalia Wegrzyn +48 691 357 935, natalia.wegrzyn@amnesty.org.pl
;

- à Londres : Louise Orton, + 44 (0) 20 7413 5562, louise.orton@amnesty.org.

lundi 14 septembre 2015

Tandis que nous glissons vers l'automne...

... il est temps de faire un bref retour, plein de chaleur estivale, sur les marches des fiertés. Amnesty a pu être présente sur 19 marches cette année.

Le bilan des marches peut être trouvé ici:
-en photo
-en texte

mardi 18 août 2015

jeudi 16 juillet 2015

Action urgente Colombie

COLOMBIE : DEUX FEMMES TRANSGENRES TUÉES ET UNE BLESSÉE

Une femme transgenre a été retrouvée morte dans la nuit du 4 au 5 juillet à Cali, dans le sud-ouest de la Colombie. Deux autres femmes transgenres ont été blessées, l'une d'elles mortellement, au cours d'autres agressions au couteau, également à Cali.

Dans la nuit du 4 au 5 juillet, le corps d'une femme transgenre a été retrouvé dans le quartier de San Nicolás à Cali, dans le département du Valle del Cauca. Elle avait également reçu deux blessures par balle ; une au visage et l'autre sur la partie supérieure du corps.

Le même soir, au cours d'une autre altercation, deux hommes et une femme ont agressé un groupe de femmes transgenres à coups de couteau dans une autre zone de Cali. L'une des femmes transgenres a été blessée mortellement et l'autre a dû être hospitalisée en raison de ses blessures. D'autres ont survécu et ne sont pas blessées. La police avait arrêté les trois agresseurs présumés avant les faits, à la demande des femmes transgenres, mais les avait relâchés après avoir vérifié leur identité.

Amnesty International ne révèle pas les noms des femmes transgenres par mesure de précaution pour leur sécurité.

La Fondation Santamaría, une ONG locale, a recensé quatre meurtres de femmes transgenres à Cali en 2015, et 68 depuis 2005. L'ONG de défense des droits humains colombienne, Colombia Diversa, a recensé 15 meurtres de femmes transgenres dans tout le pays en 2015.

Pour en savoir plus, et pour agir, cliquer ici

mercredi 1 juillet 2015

Communiqué de presse Etats Unis

AILRC-FR
26 juin 2015

États-Unis. L’autorisation du mariage homosexuel par la Cour suprême est une victoire pour les droits humains

Vendredi 26 juin, la Cour suprême des États-Unis a rendu une décision historique proclamant le droit des couples homosexuels à se marier légalement dans tout le pays.

« C’est un jour joyeux non seulement pour les couples homosexuels aimants et engagés, mais aussi pour toutes les personnes qui croient aux droits humains et à l’égalité pour tous », a déclaré Steven W. Hawkins, directeur exécutif d’Amnesty International États-Unis.

« La possibilité d’épouser le partenaire de son choix et de fonder une famille est un droit humain inscrit dans le droit international. Bien qu’il reste beaucoup à faire pour éliminer définitivement toutes les formes de discrimination contre les personnes LGBT, cette importante décision attendue de longue date confirme que les couples homosexuels et leurs familles méritent le même respect et la même reconnaissance que toutes les autres personnes. » 

lundi 29 juin 2015

Retombées concernant la visite de John Jeanette

La semaine dernière, Amnesty International a invité John Jeannette à venir témoigner et à participer à la marche des fiertés, aux côtés d'Amnesty.

Vous trouverez ici qqs articles concernant cette visite:

L’Humanité
John Jeanette en lutte pour les droits trans 

20 minutes 
Transgenre : "C'est la personnes et non l'Etat qui doit défénir qui elle est" - entrevue avec Geneviève Garrigos
http://www.20minutes.fr/societe/1638019-20150626-transgenre-personne-non-etat-doit-definir

Gay prides : Les presonnes trans veulent pouvoir modifier facilement leur état civil
http://www.20minutes.fr/societe/1638059-20150626-gay-pride-personnes-trans-veulent-pouvoir-modifier-facilement-etat-civil

La Chaine du Cœur.fr
La Chaîne du Coeur met en avant la sortie du film Italien de Sebastiano Riso qui aborde le sujet des transgenres

mercredi 24 juin 2015

samedi 20 juin 2015

Bulletin de la commission

Afin de vous faire partager nos actualités, nos coups de coeur, la commission a choisi de relancer le bulletin, que nous essaierons de transmettre 3 fois par an. Vous pouvez trouver le premier numéro du bulletin en cliquant ici.

Participation d'Amnesty aux marches des fiertés en France


Même si toutes les marches des fiertés LGBTI ne sont pas encore passées, nous vous proposons un premier bilan de la participation d'Amnesty International. Pour l'obtenir, cliquez ici. En espérant vous voir nombreux sur la marche de Paris, samedi prochain.

Communiqué de presse Lettonie



Lettonie. Il faut sortir du silence pour garantir la sécurité pendant la marche de l'EuroPride

Le gouvernement letton doit sortir de son silence et s'engager fermement à faire tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la sécurité et la protection des personnes qui participent à l'Europride organisée cette année à Riga, a déclaré Amnesty International le 17 juin. 

L'EuroPride, qui célèbre les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI), se tient chaque année dans une ville européenne différente. Au terme d'une semaine marquée par l'organisation de plusieurs événements, la marche aura lieu cette année le samedi 20 juin dans la capitale lettone. 

Alors que les responsables des forces de l'ordre se sont montrés très coopératifs, selon les organisateurs de l'EuroPride, le gouvernement letton n'a pas bien accueilli l'événement. Interrogé à ce propos en décembre dernier, le président Andris Berzins a déclaré qu'« il ne faut pas faire la propagande de l'homosexualité, ni l'imposer ». 

« Il est inquiétant de voir la réticence manifeste du gouvernement letton à accueillir l'EuroPride, a déclaré Lucy Freeman, directrice du programme Genre, sexualité et identité d'Amnesty International. Au lieu de se féliciter d'être le pays hôte d'une manifestation destinée à promouvoir l'ouverture et la tolérance, les dirigeants de la Lettonie semblent lui tourner le dos. En tant que pays assurant la présidence de l'Union européenne, la Lettonie devrait montrer l'exemple dans la lutte contre les discriminations homophobes. » 

« La triste réalité est que la plus grande partie de la société lettone est opposée à l'EuroPride et qu'il est bien difficile de faire progresser les droits des personnes LGBTI, a déclaré Kaspars Zalitis, membre du bureau de Mozaika, le groupe organisateur de l'EuroPride 2015. Les couples de même sexe n'existent pas aux yeux des autorités, les crimes de haine à caractère homophobe ne sont pas reconnus en tant que tels et de hauts responsables politiques tiennent un discours homophobe agressif. » 

C'est la première année que l'EuroPride se tient dans un pays de l'ancienne Union soviétique – et cet événement est un signe du progrès de la cause LGBTI en Lettonie. En 2005, une marche des fiertés organisée au niveau national à Riga a été entachée de violences et d'actes hostiles. Cette année-là, 70 militants avaient défilé pour revendiquer leurs droits alors que plus d'un millier de contre-manifestants tentaient de bloquer le rassemblement, lançant des gaz lacrymogènes et des œufs sur les participants. 

Bien que les droits des personnes LGBTI progressent dans les États baltes et ailleurs en Europe, la sécurité des marches de la fierté, et la protection de la liberté d'expression en général, restent vulnérables dans plusieurs autres pays de l'ex-URSS, où plane la menace constante d'attaques homophobes. Le 6 juin, 10 manifestants et 11 policiers ont été blessés lors de violences homophobes intervenues pendant la marche des fiertés de Kiev. Amnesty International a déclaré que la police n'avait pas assuré une protection suffisante pendant la manifestation. 

Seulement cinq États issus de l'ancienne Union soviétique ont adopté des dispositions législatives interdisant la discrimination au travail sur la base de l'orientation sexuelle, et seulement trois – la Géorgie, la Lituanie et l'Estonie – disposent d'une loi sur les crimes de haine ou l'incitation à la haine incluant explicitement le motif de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre. 

Il est très préoccupant de constater que la Lituanie et la Russie ont adopté des lois restreignant le droit à la liberté d'expression des militants de la cause LGBTI qui s'efforcent de diffuser des informations et de faire connaître leurs positions sur des questions comme le droit au mariage pour les couples de même sexe. En Ouzbékistan et au Turkménistan, les relations sexuelles entre hommes adultes constituent toujours une infraction au regard de la loi. 

Des militants d'Amnesty International venus du monde entier vont se joindre aux militants lettons qui participent à l'EuroPride. 

« Dans un contexte où la violence homophobe représente un danger manifeste et bien réel pour les militants des États de l'ancienne Union soviétique, l'EuroPride qui se tient cette semaine va, espérons-le, envoyer le message que des avancées sont possibles et que l'on peut enlever à la racine une discrimination bien ancrée, pour installer la tolérance à la place », a déclaré Lucy Freeman. 

dimanche 14 juin 2015

Visite de John Jeannette

Cette année, la semaine de la marche des fiertés de Paris, Amnesty International a invité John Jeannette, dont il a soutenu l'action cette année (voir le communiqué de presse ici). Particulièrement, John Jeannette viendra à notre rencontre le soir de la marche des fiertés (samedi 27), au siège d'Amnesty. N'hésitez pas à vous joindre à nous.

mercredi 10 juin 2015

Communiqué de presse Ukraine

Ukraine. Des violences homophobes éclatent lors de la marche des fiertés à Kiev


Malgré les efforts déployés par la police lors du défilé, les autorités ukrainiennes auraient dû faire davantage en amont afin de prévenir les violences contre les participants à la marche des fiertés samedi 6 juin, dont plusieurs ont été blessés, a déclaré Amnesty International.

En raison du manque de coordination avec les organisateurs de l’événement et de l’incapacité à mettre en place un plan d’évacuation, une dizaine de manifestants ont été blessés après avoir été attaqués par des contre-manifestants homophobes, malgré la présence d’au moins 1 500 policiers et soldats de la garde nationale. Au moins cinq policiers ont également été blessés, dont un grièvement.

« Les violences homophobes qui ont terni les rues de Kiev aujourd’hui étaient terribles. Des mesures auraient dû être prises en amont pour tenter d’empêcher cela. Au lieu de répondre aux menaces violentes en mettant en place des mesures pour garantir la sécurité des participants, la police a pris la décision hier seulement d’assurer leur protection. Si les autorités avaient consacré plus de temps à planifier et coordonner cet événement avec les organisateurs, on aurait sans doute pu éviter des blessés, a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.

« Les autorités doivent enquêter sur ces agissements et lancer des poursuites contre les responsables présumés, et s’engager à faire davantage pour protéger à l’avenir les membres de la communauté des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres ou intersexués (LGBTI) contre les agressions. »

En 2012 et 2014, les marches des fiertés à Kiev ont été annulées au dernier moment, la police ayant déclaré au comité organisateur qu’elle ne pouvait assurer la sécurité des participants, au regard des menaces reçues. Cette année, des menaces ont une nouvelle fois été proférées par des groupes radicaux de l’extrême-droite, Svoboda et Pravyi Sektor. La police a rencontré les organisateurs pour tenter de les dissuader de maintenir le défilé, mais a fini par accepter d’en assurer la protection, lors d’une rencontre qui s’est tenue la veille, le 5 juin. 

Pour des raisons de sécurité, l’itinéraire de la marche a été tenu secret jusqu’au dernier moment. Le cortège composé de plus de 250 personnes s’est mis en marche à 10 heures. Peu après, il était la cible de violences soutenues. La police est intervenue pour protéger les participants et a arrêté au moins 28 contre-manifestants. Toutefois, son intervention s’est parfois révélée insuffisante. Selon un témoin, un cordon de police n’a rien fait pour protéger des observateurs étrangers alors qu’ils étaient pourchassés par une foule violente.

« Il est très triste qu’un événement destiné à célébrer l’égalité, la diversité et les droits à la liberté d’expression et de réunion attire ce genre de violences homophobes et que les autorités n’aient pas pris les mesures suffisantes pour protéger les participants, a déclaré Denis Krivosheev. 

« Néanmoins, le fait que la marche ait eu lieu comme prévu montre que l’Ukraine a passé un test important en termes de tolérance. Certes, il ne s’est pas déroulé sans heurt ni sans douleur, et il est clair que le pays a encore un long chemin à parcourir sur la voie menant à une société plus tolérante. »

Pour en savoir plus, obtenir des photos ou organiser un entretien, veuillez contacter :
stefan.simanowitz@amnesty.org+ 44 (0) 20 7413 5729 ou 07778 472126 ; press@amnesty.org 

Complément d’information
Le président Petro Porochenko a soutenu le droit constitutionnel des militants de manifester et les membres d’Amnesty International ont envoyé quelque 20 000 signatures pour demander aux autorités d’assurer leur protection.

Des diplomates français, américains, hollandais et suédois se sont joints à la marche, à titre personnel.

Par le passé, l’Ukraine s’est plusieurs fois montrée incapable de protéger les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique des personnes LGBTI.

En 2012, la marche des fiertés prévue pour le 20 mai a été annulée par les organisateurs, car ils avaient reçu des menaces émanant de divers groupes et personnes, et la police de Kiev les avait prévenus qu’elle ne pouvait pas garantir la sécurité des manifestants et que « des personnes seraient blessées ».

Une autre marche des fiertés prévue le 5 juillet 2014 a également été annulée, la police ayant affirmé au comité organisateur à la dernière minute qu'elle ne pouvait pas garantir la sécurité des participants face aux actions attendues de contre-manifestants.

En 2013 a eu lieu la première marche des fiertés LGBTI réussie en Ukraine, réunissant 100 participants, face à 500 contre-manifestants. Elle s’est déroulée en périphérie de la ville, une décision de justice ayant interdit le défilé dans le centre-ville. La marche a coïncidé avec la fête de la Journée de Kiev, et la municipalité de la capitale avait demandé – sans succès – l’interdiction de tous les rassemblements n’ayant pas de lien avec les célébrations officielles.

jeudi 4 juin 2015

Un focus sur la communauté LGBTI en Birmanie

A trouver en page 6 de ce document.

Action urgente Ukraine


IL FAUT ASSURER LA S
ECURITE DES PARTICIP
ANTS DE LA 
MARCHE DES FIERTES L
GBTI A KIEV
Plusieurs centaines de militants des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, 
transgenres ou intersexuées (LGBTI) risquent d’être privés de leur dr
oit de réunion 
pacifique et d’être la cible de violences lors de la marche des fiertés prévue le 6
juin à 
Kiev, la police ne s’étant pas montrée pleinement disposée à protéger ce défilé.
Les organisateurs de la marche des fiertés de Kiev ont annoncé qu’ils
prévoyaient ce défilé annuel dans la capitale 
ukrainienne pour le 6
juin. L’heure et le lieu précis de la manifestation doivent encore être fixés avec les autorités. 
Afin de discuter des modalités, les organisateurs et des représentants d’Amnesty Internat
ional Ukraine doivent 
s’entretenir à plusieurs reprises avec les autorités. La municipalité de Kiev avait promis d’arranger une rencontre 
entre les organisateurs et la police pour discuter des mesures de sécurité dans la semaine du 18 au 22
mai, mais 
aucun
e réunion n’a encore eu lieu. La police affirme qu’il est «
trop tôt
» pour planifier l’événement. 
En 2012, la marche des fiertés de Kiev a dû être annulée par les organisateurs face aux menaces de violence de 
groupes d’extrême
-
droite et à l’absence de ga
ranties apportées par la police municipale en vue de la protection 
des participants. Elle a également été annulée en 2014, les autorités ayant promis leur soutien à ce défilé, 
notamment lors de réunions entre Amnesty International et de hauts responsables 
du ministère de l’Intérieur, mais 
étant finalement revenues sur leur promesse de protection au dernier moment. 
La réponse tardive et le manque d’engagement clair de la police nuisent à l’organisation de l’événement et 
pourraient entraîner son annulation à
cause des craintes de violence de la part des contre
-
IL FAUT ASSURER LA SECURITE DES PARTICIPANTS DE LA
MARCHE DES FIERTES LGBTI A KIEV

Plusieurs centaines de militants des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI) risquent d’être privés de leur droit de réunion pacifique et d’être la cible de violences lors de la marche des fiertés prévue le 6 juin à Kiev, la police ne s’étant pas montrée pleinement disposée à protéger ce défilé.

Les organisateurs de la marche des fiertés de Kiev ont annoncé qu’ils prévoyaient ce défilé annuel dans la capitale ukrainienne pour le 6 juin. L’heure et le lieu précis de la manifestation doivent encore être fixés avec les autorités. Afin de discuter des modalités, les organisateurs et des représentants d’Amnesty International Ukraine doivent s’entretenir à plusieurs reprises avec les autorités. La municipalité de Kiev avait promis d’arranger une rencontre entre les organisateurs et la police pour discuter des mesures de sécurité dans la semaine du 18 au 22 mai, mais aucune réunion n’a encore eu lieu. La police affirme qu’il est « trop tôt » pour planifier l’événement.

En 2012, la marche des fiertés de Kiev a dû être annulée par les organisateurs face aux menaces de violence de groupes d’extrême-droite et à l’absence de garanties apportées par la police municipale en vue de la protection des participants. Elle a également été annulée en 2014, les autorités ayant promis leur soutien à ce défilé, notamment lors de réunions entre Amnesty International et de hauts responsables du ministère de l’Intérieur, mais étant finalement revenues sur leur promesse de protection au dernier moment.

Pour en savoir plus sur cette action, cliquez ici
Pour un modèle de lettre, cliquez ici
La réponse tardive et le manque d’engagement clair de la police nuisent à l’organisation de l’événement et pourraient entraîner son annulation à cause des craintes de violence de la part des contre-manifestants FAUT ASSURER LA S
ECURITE DES PARTICIP
ANTS DE LA 
MARCHE DES FIERTES L
GBTI A KIEV
Plusieurs centaines de militants des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, 
transgenres ou intersexuées (LGBTI) risquent d’être privés de leur dr
oit de réunion 
pacifique et d’être la cible de violences lors de la marche des fiertés prévue le 6
juin à 
Kiev, la police ne s’étant pas montrée pleinement disposée à protéger ce défilé.
Les organisateurs de la marche des fiertés de Kiev ont annoncé qu’ils
prévoyaient ce défilé annuel dans la capitale 
ukrainienne pour le 6
juin. L’heure et le lieu précis de la manifestation doivent encore être fixés avec les autorités. 
Afin de discuter des modalités, les organisateurs et des représentants d’Amnesty Internat
ional Ukraine doivent 
s’entretenir à plusieurs reprises avec les autorités. La municipalité de Kiev avait promis d’arranger une rencontre 
entre les organisateurs et la police pour discuter des mesures de sécurité dans la semaine du 18 au 22
mai, mais 
aucun
e réunion n’a encore eu lieu. La police affirme qu’il est «
trop tôt
» pour planifier l’événement. 
En 2012, la marche des fiertés de Kiev a dû être annulée par les organisateurs face aux menaces de violence de 
groupes d’extrême
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droite et à l’absence de ga
ranties apportées par la police municipale en vue de la protection 
des participants. Elle a également été annulée en 2014, les autorités ayant promis leur soutien à ce défilé, 
notamment lors de réunions entre Amnesty International et de hauts responsables 
du ministère de l’Intérieur, mais 
étant finalement revenues sur leur promesse de protection au dernier moment. 
La réponse tardive et le manque d’engagement clair de la police nuisent à l’organisation de l’événement et 
pourraient entraîner son annulation à
cause des craintes de violence de la part des contre
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Plusieurs centaines de militants des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, 
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Kiev, la police ne s’étant pas montrée pleinement disposée à protéger ce défilé.
Les organisateurs de la marche des fiertés de Kiev ont annoncé qu’ils
prévoyaient ce défilé annuel dans la capitale 
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juin. L’heure et le lieu précis de la manifestation doivent encore être fixés avec les autorités. 
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En 2012, la marche des fiertés de Kiev a dû être annulée par les organisateurs face aux menaces de violence de 
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des participants. Elle a également été annulée en 2014, les autorités ayant promis leur soutien à ce défilé, 
notamment lors de réunions entre Amnesty International et de hauts responsables 
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La réponse tardive et le manque d’engagement clair de la police nuisent à l’organisation de l’événement et 
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Plusieurs centaines de militants des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, 
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Les organisateurs de la marche des fiertés de Kiev ont annoncé qu’ils
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En 2012, la marche des fiertés de Kiev a dû être annulée par les organisateurs face aux menaces de violence de 
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La réponse tardive et le manque d’engagement clair de la police nuisent à l’organisation de l’événement et 
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manifestants