vendredi 22 novembre 2013

Evenement en Bourgogne

L'antenne jeune Amnesty de l'université de Bourgogne et le groupe Amnesty de Dijon organiseny le 11 décembre, sur le campus universitaire, à 18h.

Lieu: Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres, 3 esplanade Erasme.

Pour plus de détails, l'affiche de la manifestation est disponible ici

jeudi 21 novembre 2013

Russie, portraits

En vue des jeux de Sotchi, un collectif d'association (au sein duquel figure Amnesty) s'organise. L'une des actions est de diffuser, avec la collaboration de médiapart, des portraits d'individus emprisonnés ou discriminés.

Retrouvez les portraits, en cliquant ici

mercredi 13 novembre 2013

Arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne : un revers pour les réfugiés

AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

AILRC-FR
7 novembre 2013

Arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne :
un revers pour les réfugiés

La Cour de justice de l'Union européenne s'est refusée le 7 novembre à établir que la pénalisation des relations sexuelles entre personnes de même sexe constituait une « persécution » au sens de la législation européenne en matière d'asile. Cette position témoigne du décalage de la juridiction par rapport au droit international relatif aux droits humains et aux réfugiés, ont déclaré Amnesty International et la Commission internationale de juristes.
Dans les affaires jointes X, Y et Z c Minister voor Immigratie, Integratie en Asiel, la cour basée à Luxembourg examinait des questions soulevées par des demandes d'asile déposées aux Pays-Bas par des ressortissants de l'Ouganda, du Sénégal et de la Sierra Leone. Les trois hommes avaient fait valoir qu'ils craignaient avec raison d'être persécutés parce qu’ils sont homosexuels – leur orientation sexuelle n'était pas contestée – et que les relations sexuelles entre hommes constituent une infraction pénale dans leur pays respectif.
« La Cour a esquivé la véritable question dans cette affaire et manqué une occasion majeure d'établir clairement que la pénalisation des relations consenties entre personnes de même sexe équivaut dans les faits à réprimer pénalement les personnes pour ce qu'elles sont, et constitue donc une persécution en soi, quelle que soit la fréquence des peines d'emprisonnement effectives », a déclaré Sherif Elsayed Ali, responsable du programme Droits des réfugiés et des migrants à Amnesty International.
L'une des questions importantes sur lesquelles la Cour devait se prononcer était de savoir si « la pénalisation des activités homosexuelles assortie de la menace d'une peine de prison » constitue une « persécution » au sens de la législation européenne en matière d'asile.
La Cour a bien établi que la condamnation à une peine d'emprisonnement d'une personne pour de tels actes constituerait une persécution.
Amnesty International et la Commission internationale de juristes considèrent que la seule existence d'une législation qui pénalise les relations consenties entre personnes de même sexe – c'est-à-dire qui réprime pénalement les personnes pour leur orientation sexuelle et pour ce qu'elles sont – est contraire au droit international relatif aux droits humains et à la jurisprudence en la matière, et va à l'encontre d'un nombre croissant de décisions émises par les tribunaux nationaux.
« La Cour aurait dû considérer que ces lois, même lorsqu'elles n'ont pas été appliquées récemment dans la pratique, sont susceptibles de donner lieu à une crainte fondée de persécution chez les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI), qui doivent de ce fait être reconnues réfugiées lorsqu'elles demandent l'asile », a déclaré Livio Zilli, conseiller juridique principal à la Commission internationale de juristes.
Amnesty International a rassemblé dans un rapport de nombreux éléments montrant que ces lois donnent aux agents de l'État les moyens de commettre des violations des droits humains et créent un climat d'homophobie d'État. Ces lois mettent en place les conditions pour le harcèlement et la persécution, et privent les personnes LGBTI – ou perçues comme étant LGBTI – de la protection effective des pouvoirs publics quelles sont pourtant en droit d'attendre au regard du droit international relatif aux droits humains.

mardi 12 novembre 2013

Amnesty participe aux journées "Transphobie" à marseille (20-23 novembre)

A l'occasion de la journée internationale en souvenir des victimes de la transphobie, l'Observatoire Des Transidentités, l'Association des Transgenres de la Côte d’Azur, SOS homophobie, Polychromes, le relais LGBT Alpes maritimes et Bouches du Rhône d'Amnesty International, le bar associatif les 3G, AIDES, le Planning Familial 13, Solidaires 13, le MuCEM et les cinémas Les Variétés et le Mercury proposeront du 20 au 23 novembre une série d'évènements: des films, des images et des débats pour échanger, s’informer et se souvenir.

Pour le détail du programme, cliquez ici

jeudi 7 novembre 2013

Arrêtez l'attaque contre la société civile en Russie

Un an après le retour aux fonctions de Président de Vladimir Poutine, des droits aussi fondamentaux que la liberté d’expression, de rassemblement, d’association sont gravement réprimés. 


Des amendes excessives pour des rassemblements « non autorisés » à la loi stigmatisant les personnes lesbiennes, gays, transgenres et intersexués (LGBTI), une série de lois répressives ont été adoptées qui visent à paralyser  l’opposition politique et la société civile. Ces dispositions incompatibles  avec la Constitution de la Russie et ses obligations internationales en termes de droits humains, doivent être abrogées.



Pour signer la pétition en ligne, cliquez ici
Pour télécharger la pétition, cliquez ici
Pour plus de détails sur cette action, cliquez ici

mercredi 6 novembre 2013

Attaque homophobe en Russie

AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
4 novembre 2013
Attaque homophobe en Russie : il faut retrouver les agresseurs masqués
Les autorités russes doivent retrouver sans tarder, afin de les traduire en justice, tous les responsables de l'attaque homophobe violente intervenue récemment à Saint-Pétersbourg et au cours de laquelle deux personnes ont été blessées, a déclaré Amnesty International. L'une des personnes blessées a perdu la vue d'un œil.
Le 3 novembre dans la soirée, ont expliqué des militants de Saint-Pétersbourg, des hommes masqués armés de pistolets à air comprimé et de battes de baseball s'en sont pris aux locaux de LaSky, une organisation non gouvernementale qui apporte de l'aide aux homosexuels vivant avec le VIH.
« Cette nouvelle attaque perfide est la triste manifestation de l'atmosphère homophobe qui règne en Russie aujourd'hui, a déclaré Denis Krivocheïev, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International. Si rien n'est fait pour combattre la haine, de nouvelles violences vont prospérer sur ce terreau fertile.
« Il faut que les autorités russes recherchent tous les responsables de ces attaques violentes, qu'elles enquêtent sur eux et qu'elles les poursuivent devant la justice. Le président Poutine a affirmé publiquement que les militants LGBTI étaient les bienvenus aux prochains Jeux olympiques de Sotchi, mais de telles déclarations sont vides de sens au vu des crimes de haine auxquels on assiste actuellement. »
Le parquet de Saint-Pétersbourg aurait ouvert une information pour « houliganisme » à la suite de l’attaque.
« Il s'agit d'une agression violente grave, au cours de laquelle des personnes ont été sérieusement blessées et qui aurait pu faire des morts, a poursuivi Denis Krivocheïev. Les responsables doivent être punis avec toute la rigueur de la loi. »
L'attaque contre LaSky s'est déroulée pendant une rencontre conviviale entre des jeunes personnes LGBTI et hétérosexuelles – de tels rendez-vous sont organisés toutes les semaines afin de promouvoir la tolérance et la compréhension. Entre 25 et 30 personnes étaient présentes lors de la rencontre du 3 novembre.
Cette attaque violente a provoqué une onde de choc dans la communauté LGBTI de Saint-Pétersbourg, et plus généralement de Russie.
Anastasia Smirnova, du réseau associatif Russian LGBT Network, a déclaré à la presse que la police s'était rendue sur les lieux de l'agression, mais que les agents étaient repartis rapidement parce qu'ils « ne voyaient pas de preuves du délit ».
Ce 4 novembre, un militant LGBTI local a toutefois confirmé à Amnesty International que deux personnes avaient été blessées, et que l'une d'elles ne voyait plus d'un œil. Cette agression renforce le climat de peur et de tension qui règne dans la communauté LGBTI de Saint-Pétersbourg, a souligné le militant, qui a demandé à ce que son nom ne soit pas cité.
Une loi fédérale rédigée en des termes vagues est entrée en vigueur en Russie en 2013. Elle institutionnalise la discrimination contre les personnes LGBTI et contre les nombreuses organisations de défense des droits des LGBTI en Russie.
Cette loi, qui restreint le droit à la liberté d'expression et le droit de réunion des personnes LGBTI, a déclenché dans tout le pays une vague de violences imputables à des groupes d'« autodéfense ».
« Les autorités russes doivent abroger sans attendre cette loi homophobe », a conclu Denis Krivocheïev.