dimanche 25 novembre 2018

Indonésie. La répression des personnes LGBTI atteint un niveau alarmant

6 novembre 2018, 17:49 UTC  
Image result for drapeau indonésienLes personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) subissent une répression croissante aux mains de la police et de la police administrative municipale (Satpol PP) en Indonésie, où au moins quatre séries d’arrestations et d’humiliations publiques ont eu lieu au cours du dernier mois, a déclaré Amnesty International.
Le dernier épisode s’est déroulé le 4 novembre. Ce jour-là, des agents de la Satpol PP de Padang (province de Sumatra-Ouest) ont arrêté 10 femmes supposées lesbiennes après que l’une d’elles a publié sur Facebook une photo d’elle embrassant et serrant dans ses bras sa petite-amie. La Satpol PP a décidé de procéder à cette arrestation après que des habitants de Padang se sont plaints de la photo. Elle a indiqué que ces 10 personnes seraient envoyées à un organisme social local pour suivre un « programme de sensibilisation », sans donner plus de précisions.
Cette campagne haineuse contre les personnes LGBTI doit cesser immédiatement. 
Usman Hamid, directeur d’Amnesty International Indonésie
Parallèlement, dans la province voisine de Lampung, la Satpol PP locale a fait une descente sur une plage et arrêté trois personnes soupçonnées d’être des femmes transgenres lors d’une opération visant à « assurer la sécurité et maintenir l’ordre public » dans la ville. Les agents de la Satpol PP ont ensuite arrosé en public à la lance d’incendie les personnes arrêtées, dans le cadre d’un « bain obligatoire », ou ghusl.
« L’humiliation de ces trois femmes transgenres est épouvantable et constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant qui est absolument interdit par le droit international. Procéder à un coup de filet et utiliser un camion de pompiers pour arroser en public les personnes arrêtées est totalement inacceptable, comme tout autre acte de violence et de discrimination envers des femmes transgenres ou d’autres personnes LGBTI », a déclaré le directeur d’Amnesty International Indonésie, Usman Hamid.
Le 31 octobre, le chef de la Satpol PP de Pasaman occidental (province de Sumatra-Ouest) a annoncé que la police municipale avait également arrêté deux femmes pour une relation lesbienne. En octobre, la Satpol PP a également arrêté six personnes qu’elle soupçonnait d’être des femmes transgenres. Elle a expliqué que cette série d’arrestations visait à « s’assurer que la ville soit exempte de LGBT ». Le chef de la Satpol PP a déclaré qu’il n’y avait « aucune place pour les personnes LGBT dans la ville », en ajoutant que ces arrestations étaient justifiées au regard du règlement relatif à l’ordre public de Pasaman occidental, qui « prévoit des sanctions légères pour les personnes LGBT ».
« Cette campagne haineuse contre les personnes LGBTI à Lampung, Padang, Pasaman occidental et dans l’ensemble de l’Indonésie doit cesser immédiatement. La police doit protéger les citoyens de ce pays. Elle doit également enquêter sur les agents de la Satpol PP et conduire les auteurs de ces agissements devant la justice, sous peine de créer un climat d’impunité de plus en plus inquiétant. La Satpol PP doit recevoir l’ordre de ne plus jamais se livrer à de tels actes. Tous les règlements discriminatoires envers les personnes LGBTI, notamment celui en vigueur à Sumatra-Ouest, doivent être supprimés », a déclaré Usman Hamid.

Le 19 octobre, la police de Java-Ouest a arrêté deux hommes pour avoir été les administrateurs d’un groupe Facebook intitulé « Gay Bandung Indonesia », ou GBI, qui compte 4 093 membres. Ces deux hommes ont ensuite été inculpés au titre de la Loi relative aux informations et aux transactions électroniques (Loi ITE), un texte aux dispositions draconiennes, pour « diffusion d’informations électroniques contenant des atteintes à la pudeur ».6 novembre 2018, 17:49 UTC
Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) subissent une répression croissante aux mains de la police et de la police administrative municipale (Satpol PP) en Indonésie, où au moins quatre séries d’arrestations et d’humiliations publiques ont eu lieu au cours du dernier mois, a déclaré Amnesty International.
Le dernier épisode s’est déroulé le 4 novembre. Ce jour-là, des agents de la Satpol PP de Padang (province de Sumatra-Ouest) ont arrêté 10 femmes supposées lesbiennes après que l’une d’elles a publié sur Facebook une photo d’elle embrassant et serrant dans ses bras sa petite-amie. La Satpol PP a décidé de procéder à cette arrestation après que des habitants de Padang se sont plaints de la photo. Elle a indiqué que ces 10 personnes seraient envoyées à un organisme social local pour suivre un « programme de sensibilisation », sans donner plus de précisions.
Cette campagne haineuse contre les personnes LGBTI doit cesser immédiatement. 
Usman Hamid, directeur d’Amnesty International Indonésie
Parallèlement, dans la province voisine de Lampung, la Satpol PP locale a fait une descente sur une plage et arrêté trois personnes soupçonnées d’être des femmes transgenres lors d’une opération visant à « assurer la sécurité et maintenir l’ordre public » dans la ville. Les agents de la Satpol PP ont ensuite arrosé en public à la lance d’incendie les personnes arrêtées, dans le cadre d’un « bain obligatoire », ou ghusl.
« L’humiliation de ces trois femmes transgenres est épouvantable et constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant qui est absolument interdit par le droit international. Procéder à un coup de filet et utiliser un camion de pompiers pour arroser en public les personnes arrêtées est totalement inacceptable, comme tout autre acte de violence et de discrimination envers des femmes transgenres ou d’autres personnes LGBTI », a déclaré le directeur d’Amnesty International Indonésie, Usman Hamid.
Le 31 octobre, le chef de la Satpol PP de Pasaman occidental (province de Sumatra-Ouest) a annoncé que la police municipale avait également arrêté deux femmes pour une relation lesbienne. En octobre, la Satpol PP a également arrêté six personnes qu’elle soupçonnait d’être des femmes transgenres. Elle a expliqué que cette série d’arrestations visait à « s’assurer que la ville soit exempte de LGBT ». Le chef de la Satpol PP a déclaré qu’il n’y avait « aucune place pour les personnes LGBT dans la ville », en ajoutant que ces arrestations étaient justifiées au regard du règlement relatif à l’ordre public de Pasaman occidental, qui « prévoit des sanctions légères pour les personnes LGBT ».
« Cette campagne haineuse contre les personnes LGBTI à Lampung, Padang, Pasaman occidental et dans l’ensemble de l’Indonésie doit cesser immédiatement. La police doit protéger les citoyens de ce pays. Elle doit également enquêter sur les agents de la Satpol PP et conduire les auteurs de ces agissements devant la justice, sous peine de créer un climat d’impunité de plus en plus inquiétant. La Satpol PP doit recevoir l’ordre de ne plus jamais se livrer à de tels actes. Tous les règlements discriminatoires envers les personnes LGBTI, notamment celui en vigueur à Sumatra-Ouest, doivent être supprimés », a déclaré Usman Hamid.
Le 19 octobre, la police de Java-Ouest a arrêté deux hommes pour avoir été les administrateurs d’un groupe Facebook intitulé « Gay Bandung Indonesia », ou GBI, qui compte 4 093 membres. Ces deux hommes ont ensuite été inculpés au titre de la Loi relative aux informations et aux transactions électroniques (Loi ITE), un texte aux dispositions draconiennes, pour « diffusion d’informations électroniques contenant des atteintes à la pudeur ».

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LA P.M.A. ( PROCREATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE ) QUESTIONS- RÉPONSES

La publication récente par le Conseil d’État d’une étude sur la révision de la loi bioéthique, qui doit avoir lieu au premier semestre 2019, constate que « rien n’impose de maintenir les conditions actuelles d’accès à la PMA ( procréation médicalement assistée) ».
Il est donc temps de mettre le droit français en conformité avec les normes internationales.
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Les Taïwanais vont pouvoir s’exprimer sur le mariage pour tous et toutes!


A cette occasion, Amnesty Asie de l'Est a créée une vidéo de témoignages en faveur de ce vote et deux membres de notre Commission y ont contribué.