lundi 29 juin 2015

Retombées concernant la visite de John Jeanette

La semaine dernière, Amnesty International a invité John Jeannette à venir témoigner et à participer à la marche des fiertés, aux côtés d'Amnesty.

Vous trouverez ici qqs articles concernant cette visite:

L’Humanité
John Jeanette en lutte pour les droits trans 

20 minutes 
Transgenre : "C'est la personnes et non l'Etat qui doit défénir qui elle est" - entrevue avec Geneviève Garrigos
http://www.20minutes.fr/societe/1638019-20150626-transgenre-personne-non-etat-doit-definir

Gay prides : Les presonnes trans veulent pouvoir modifier facilement leur état civil
http://www.20minutes.fr/societe/1638059-20150626-gay-pride-personnes-trans-veulent-pouvoir-modifier-facilement-etat-civil

La Chaine du Cœur.fr
La Chaîne du Coeur met en avant la sortie du film Italien de Sebastiano Riso qui aborde le sujet des transgenres

mercredi 24 juin 2015

samedi 20 juin 2015

Bulletin de la commission

Afin de vous faire partager nos actualités, nos coups de coeur, la commission a choisi de relancer le bulletin, que nous essaierons de transmettre 3 fois par an. Vous pouvez trouver le premier numéro du bulletin en cliquant ici.

Participation d'Amnesty aux marches des fiertés en France


Même si toutes les marches des fiertés LGBTI ne sont pas encore passées, nous vous proposons un premier bilan de la participation d'Amnesty International. Pour l'obtenir, cliquez ici. En espérant vous voir nombreux sur la marche de Paris, samedi prochain.

Communiqué de presse Lettonie



Lettonie. Il faut sortir du silence pour garantir la sécurité pendant la marche de l'EuroPride

Le gouvernement letton doit sortir de son silence et s'engager fermement à faire tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la sécurité et la protection des personnes qui participent à l'Europride organisée cette année à Riga, a déclaré Amnesty International le 17 juin. 

L'EuroPride, qui célèbre les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI), se tient chaque année dans une ville européenne différente. Au terme d'une semaine marquée par l'organisation de plusieurs événements, la marche aura lieu cette année le samedi 20 juin dans la capitale lettone. 

Alors que les responsables des forces de l'ordre se sont montrés très coopératifs, selon les organisateurs de l'EuroPride, le gouvernement letton n'a pas bien accueilli l'événement. Interrogé à ce propos en décembre dernier, le président Andris Berzins a déclaré qu'« il ne faut pas faire la propagande de l'homosexualité, ni l'imposer ». 

« Il est inquiétant de voir la réticence manifeste du gouvernement letton à accueillir l'EuroPride, a déclaré Lucy Freeman, directrice du programme Genre, sexualité et identité d'Amnesty International. Au lieu de se féliciter d'être le pays hôte d'une manifestation destinée à promouvoir l'ouverture et la tolérance, les dirigeants de la Lettonie semblent lui tourner le dos. En tant que pays assurant la présidence de l'Union européenne, la Lettonie devrait montrer l'exemple dans la lutte contre les discriminations homophobes. » 

« La triste réalité est que la plus grande partie de la société lettone est opposée à l'EuroPride et qu'il est bien difficile de faire progresser les droits des personnes LGBTI, a déclaré Kaspars Zalitis, membre du bureau de Mozaika, le groupe organisateur de l'EuroPride 2015. Les couples de même sexe n'existent pas aux yeux des autorités, les crimes de haine à caractère homophobe ne sont pas reconnus en tant que tels et de hauts responsables politiques tiennent un discours homophobe agressif. » 

C'est la première année que l'EuroPride se tient dans un pays de l'ancienne Union soviétique – et cet événement est un signe du progrès de la cause LGBTI en Lettonie. En 2005, une marche des fiertés organisée au niveau national à Riga a été entachée de violences et d'actes hostiles. Cette année-là, 70 militants avaient défilé pour revendiquer leurs droits alors que plus d'un millier de contre-manifestants tentaient de bloquer le rassemblement, lançant des gaz lacrymogènes et des œufs sur les participants. 

Bien que les droits des personnes LGBTI progressent dans les États baltes et ailleurs en Europe, la sécurité des marches de la fierté, et la protection de la liberté d'expression en général, restent vulnérables dans plusieurs autres pays de l'ex-URSS, où plane la menace constante d'attaques homophobes. Le 6 juin, 10 manifestants et 11 policiers ont été blessés lors de violences homophobes intervenues pendant la marche des fiertés de Kiev. Amnesty International a déclaré que la police n'avait pas assuré une protection suffisante pendant la manifestation. 

Seulement cinq États issus de l'ancienne Union soviétique ont adopté des dispositions législatives interdisant la discrimination au travail sur la base de l'orientation sexuelle, et seulement trois – la Géorgie, la Lituanie et l'Estonie – disposent d'une loi sur les crimes de haine ou l'incitation à la haine incluant explicitement le motif de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre. 

Il est très préoccupant de constater que la Lituanie et la Russie ont adopté des lois restreignant le droit à la liberté d'expression des militants de la cause LGBTI qui s'efforcent de diffuser des informations et de faire connaître leurs positions sur des questions comme le droit au mariage pour les couples de même sexe. En Ouzbékistan et au Turkménistan, les relations sexuelles entre hommes adultes constituent toujours une infraction au regard de la loi. 

Des militants d'Amnesty International venus du monde entier vont se joindre aux militants lettons qui participent à l'EuroPride. 

« Dans un contexte où la violence homophobe représente un danger manifeste et bien réel pour les militants des États de l'ancienne Union soviétique, l'EuroPride qui se tient cette semaine va, espérons-le, envoyer le message que des avancées sont possibles et que l'on peut enlever à la racine une discrimination bien ancrée, pour installer la tolérance à la place », a déclaré Lucy Freeman. 

dimanche 14 juin 2015

Visite de John Jeannette

Cette année, la semaine de la marche des fiertés de Paris, Amnesty International a invité John Jeannette, dont il a soutenu l'action cette année (voir le communiqué de presse ici). Particulièrement, John Jeannette viendra à notre rencontre le soir de la marche des fiertés (samedi 27), au siège d'Amnesty. N'hésitez pas à vous joindre à nous.

mercredi 10 juin 2015

Communiqué de presse Ukraine

Ukraine. Des violences homophobes éclatent lors de la marche des fiertés à Kiev


Malgré les efforts déployés par la police lors du défilé, les autorités ukrainiennes auraient dû faire davantage en amont afin de prévenir les violences contre les participants à la marche des fiertés samedi 6 juin, dont plusieurs ont été blessés, a déclaré Amnesty International.

En raison du manque de coordination avec les organisateurs de l’événement et de l’incapacité à mettre en place un plan d’évacuation, une dizaine de manifestants ont été blessés après avoir été attaqués par des contre-manifestants homophobes, malgré la présence d’au moins 1 500 policiers et soldats de la garde nationale. Au moins cinq policiers ont également été blessés, dont un grièvement.

« Les violences homophobes qui ont terni les rues de Kiev aujourd’hui étaient terribles. Des mesures auraient dû être prises en amont pour tenter d’empêcher cela. Au lieu de répondre aux menaces violentes en mettant en place des mesures pour garantir la sécurité des participants, la police a pris la décision hier seulement d’assurer leur protection. Si les autorités avaient consacré plus de temps à planifier et coordonner cet événement avec les organisateurs, on aurait sans doute pu éviter des blessés, a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.

« Les autorités doivent enquêter sur ces agissements et lancer des poursuites contre les responsables présumés, et s’engager à faire davantage pour protéger à l’avenir les membres de la communauté des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres ou intersexués (LGBTI) contre les agressions. »

En 2012 et 2014, les marches des fiertés à Kiev ont été annulées au dernier moment, la police ayant déclaré au comité organisateur qu’elle ne pouvait assurer la sécurité des participants, au regard des menaces reçues. Cette année, des menaces ont une nouvelle fois été proférées par des groupes radicaux de l’extrême-droite, Svoboda et Pravyi Sektor. La police a rencontré les organisateurs pour tenter de les dissuader de maintenir le défilé, mais a fini par accepter d’en assurer la protection, lors d’une rencontre qui s’est tenue la veille, le 5 juin. 

Pour des raisons de sécurité, l’itinéraire de la marche a été tenu secret jusqu’au dernier moment. Le cortège composé de plus de 250 personnes s’est mis en marche à 10 heures. Peu après, il était la cible de violences soutenues. La police est intervenue pour protéger les participants et a arrêté au moins 28 contre-manifestants. Toutefois, son intervention s’est parfois révélée insuffisante. Selon un témoin, un cordon de police n’a rien fait pour protéger des observateurs étrangers alors qu’ils étaient pourchassés par une foule violente.

« Il est très triste qu’un événement destiné à célébrer l’égalité, la diversité et les droits à la liberté d’expression et de réunion attire ce genre de violences homophobes et que les autorités n’aient pas pris les mesures suffisantes pour protéger les participants, a déclaré Denis Krivosheev. 

« Néanmoins, le fait que la marche ait eu lieu comme prévu montre que l’Ukraine a passé un test important en termes de tolérance. Certes, il ne s’est pas déroulé sans heurt ni sans douleur, et il est clair que le pays a encore un long chemin à parcourir sur la voie menant à une société plus tolérante. »

Pour en savoir plus, obtenir des photos ou organiser un entretien, veuillez contacter :
stefan.simanowitz@amnesty.org+ 44 (0) 20 7413 5729 ou 07778 472126 ; press@amnesty.org 

Complément d’information
Le président Petro Porochenko a soutenu le droit constitutionnel des militants de manifester et les membres d’Amnesty International ont envoyé quelque 20 000 signatures pour demander aux autorités d’assurer leur protection.

Des diplomates français, américains, hollandais et suédois se sont joints à la marche, à titre personnel.

Par le passé, l’Ukraine s’est plusieurs fois montrée incapable de protéger les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique des personnes LGBTI.

En 2012, la marche des fiertés prévue pour le 20 mai a été annulée par les organisateurs, car ils avaient reçu des menaces émanant de divers groupes et personnes, et la police de Kiev les avait prévenus qu’elle ne pouvait pas garantir la sécurité des manifestants et que « des personnes seraient blessées ».

Une autre marche des fiertés prévue le 5 juillet 2014 a également été annulée, la police ayant affirmé au comité organisateur à la dernière minute qu'elle ne pouvait pas garantir la sécurité des participants face aux actions attendues de contre-manifestants.

En 2013 a eu lieu la première marche des fiertés LGBTI réussie en Ukraine, réunissant 100 participants, face à 500 contre-manifestants. Elle s’est déroulée en périphérie de la ville, une décision de justice ayant interdit le défilé dans le centre-ville. La marche a coïncidé avec la fête de la Journée de Kiev, et la municipalité de la capitale avait demandé – sans succès – l’interdiction de tous les rassemblements n’ayant pas de lien avec les célébrations officielles.