jeudi 16 juillet 2015

Action urgente Colombie

COLOMBIE : DEUX FEMMES TRANSGENRES TUÉES ET UNE BLESSÉE

Une femme transgenre a été retrouvée morte dans la nuit du 4 au 5 juillet à Cali, dans le sud-ouest de la Colombie. Deux autres femmes transgenres ont été blessées, l'une d'elles mortellement, au cours d'autres agressions au couteau, également à Cali.

Dans la nuit du 4 au 5 juillet, le corps d'une femme transgenre a été retrouvé dans le quartier de San Nicolás à Cali, dans le département du Valle del Cauca. Elle avait également reçu deux blessures par balle ; une au visage et l'autre sur la partie supérieure du corps.

Le même soir, au cours d'une autre altercation, deux hommes et une femme ont agressé un groupe de femmes transgenres à coups de couteau dans une autre zone de Cali. L'une des femmes transgenres a été blessée mortellement et l'autre a dû être hospitalisée en raison de ses blessures. D'autres ont survécu et ne sont pas blessées. La police avait arrêté les trois agresseurs présumés avant les faits, à la demande des femmes transgenres, mais les avait relâchés après avoir vérifié leur identité.

Amnesty International ne révèle pas les noms des femmes transgenres par mesure de précaution pour leur sécurité.

La Fondation Santamaría, une ONG locale, a recensé quatre meurtres de femmes transgenres à Cali en 2015, et 68 depuis 2005. L'ONG de défense des droits humains colombienne, Colombia Diversa, a recensé 15 meurtres de femmes transgenres dans tout le pays en 2015.

Pour en savoir plus, et pour agir, cliquer ici

mercredi 1 juillet 2015

Communiqué de presse Etats Unis

AILRC-FR
26 juin 2015

États-Unis. L’autorisation du mariage homosexuel par la Cour suprême est une victoire pour les droits humains

Vendredi 26 juin, la Cour suprême des États-Unis a rendu une décision historique proclamant le droit des couples homosexuels à se marier légalement dans tout le pays.

« C’est un jour joyeux non seulement pour les couples homosexuels aimants et engagés, mais aussi pour toutes les personnes qui croient aux droits humains et à l’égalité pour tous », a déclaré Steven W. Hawkins, directeur exécutif d’Amnesty International États-Unis.

« La possibilité d’épouser le partenaire de son choix et de fonder une famille est un droit humain inscrit dans le droit international. Bien qu’il reste beaucoup à faire pour éliminer définitivement toutes les formes de discrimination contre les personnes LGBT, cette importante décision attendue de longue date confirme que les couples homosexuels et leurs familles méritent le même respect et la même reconnaissance que toutes les autres personnes. » 

lundi 29 juin 2015

Retombées concernant la visite de John Jeanette

La semaine dernière, Amnesty International a invité John Jeannette à venir témoigner et à participer à la marche des fiertés, aux côtés d'Amnesty.

Vous trouverez ici qqs articles concernant cette visite:

L’Humanité
John Jeanette en lutte pour les droits trans 

20 minutes 
Transgenre : "C'est la personnes et non l'Etat qui doit défénir qui elle est" - entrevue avec Geneviève Garrigos
http://www.20minutes.fr/societe/1638019-20150626-transgenre-personne-non-etat-doit-definir

Gay prides : Les presonnes trans veulent pouvoir modifier facilement leur état civil
http://www.20minutes.fr/societe/1638059-20150626-gay-pride-personnes-trans-veulent-pouvoir-modifier-facilement-etat-civil

La Chaine du Cœur.fr
La Chaîne du Coeur met en avant la sortie du film Italien de Sebastiano Riso qui aborde le sujet des transgenres

mercredi 24 juin 2015

samedi 20 juin 2015

Bulletin de la commission

Afin de vous faire partager nos actualités, nos coups de coeur, la commission a choisi de relancer le bulletin, que nous essaierons de transmettre 3 fois par an. Vous pouvez trouver le premier numéro du bulletin en cliquant ici.

Participation d'Amnesty aux marches des fiertés en France


Même si toutes les marches des fiertés LGBTI ne sont pas encore passées, nous vous proposons un premier bilan de la participation d'Amnesty International. Pour l'obtenir, cliquez ici. En espérant vous voir nombreux sur la marche de Paris, samedi prochain.

Communiqué de presse Lettonie



Lettonie. Il faut sortir du silence pour garantir la sécurité pendant la marche de l'EuroPride

Le gouvernement letton doit sortir de son silence et s'engager fermement à faire tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la sécurité et la protection des personnes qui participent à l'Europride organisée cette année à Riga, a déclaré Amnesty International le 17 juin. 

L'EuroPride, qui célèbre les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI), se tient chaque année dans une ville européenne différente. Au terme d'une semaine marquée par l'organisation de plusieurs événements, la marche aura lieu cette année le samedi 20 juin dans la capitale lettone. 

Alors que les responsables des forces de l'ordre se sont montrés très coopératifs, selon les organisateurs de l'EuroPride, le gouvernement letton n'a pas bien accueilli l'événement. Interrogé à ce propos en décembre dernier, le président Andris Berzins a déclaré qu'« il ne faut pas faire la propagande de l'homosexualité, ni l'imposer ». 

« Il est inquiétant de voir la réticence manifeste du gouvernement letton à accueillir l'EuroPride, a déclaré Lucy Freeman, directrice du programme Genre, sexualité et identité d'Amnesty International. Au lieu de se féliciter d'être le pays hôte d'une manifestation destinée à promouvoir l'ouverture et la tolérance, les dirigeants de la Lettonie semblent lui tourner le dos. En tant que pays assurant la présidence de l'Union européenne, la Lettonie devrait montrer l'exemple dans la lutte contre les discriminations homophobes. » 

« La triste réalité est que la plus grande partie de la société lettone est opposée à l'EuroPride et qu'il est bien difficile de faire progresser les droits des personnes LGBTI, a déclaré Kaspars Zalitis, membre du bureau de Mozaika, le groupe organisateur de l'EuroPride 2015. Les couples de même sexe n'existent pas aux yeux des autorités, les crimes de haine à caractère homophobe ne sont pas reconnus en tant que tels et de hauts responsables politiques tiennent un discours homophobe agressif. » 

C'est la première année que l'EuroPride se tient dans un pays de l'ancienne Union soviétique – et cet événement est un signe du progrès de la cause LGBTI en Lettonie. En 2005, une marche des fiertés organisée au niveau national à Riga a été entachée de violences et d'actes hostiles. Cette année-là, 70 militants avaient défilé pour revendiquer leurs droits alors que plus d'un millier de contre-manifestants tentaient de bloquer le rassemblement, lançant des gaz lacrymogènes et des œufs sur les participants. 

Bien que les droits des personnes LGBTI progressent dans les États baltes et ailleurs en Europe, la sécurité des marches de la fierté, et la protection de la liberté d'expression en général, restent vulnérables dans plusieurs autres pays de l'ex-URSS, où plane la menace constante d'attaques homophobes. Le 6 juin, 10 manifestants et 11 policiers ont été blessés lors de violences homophobes intervenues pendant la marche des fiertés de Kiev. Amnesty International a déclaré que la police n'avait pas assuré une protection suffisante pendant la manifestation. 

Seulement cinq États issus de l'ancienne Union soviétique ont adopté des dispositions législatives interdisant la discrimination au travail sur la base de l'orientation sexuelle, et seulement trois – la Géorgie, la Lituanie et l'Estonie – disposent d'une loi sur les crimes de haine ou l'incitation à la haine incluant explicitement le motif de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre. 

Il est très préoccupant de constater que la Lituanie et la Russie ont adopté des lois restreignant le droit à la liberté d'expression des militants de la cause LGBTI qui s'efforcent de diffuser des informations et de faire connaître leurs positions sur des questions comme le droit au mariage pour les couples de même sexe. En Ouzbékistan et au Turkménistan, les relations sexuelles entre hommes adultes constituent toujours une infraction au regard de la loi. 

Des militants d'Amnesty International venus du monde entier vont se joindre aux militants lettons qui participent à l'EuroPride. 

« Dans un contexte où la violence homophobe représente un danger manifeste et bien réel pour les militants des États de l'ancienne Union soviétique, l'EuroPride qui se tient cette semaine va, espérons-le, envoyer le message que des avancées sont possibles et que l'on peut enlever à la racine une discrimination bien ancrée, pour installer la tolérance à la place », a déclaré Lucy Freeman.