mardi 20 septembre 2016

Emilie, femme transgenre soutenue par Amnesty, obtient enfin son changement d'état civil

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samedi 13 août 2016

Ouganda. Les propos du ministre visant les personnes LGBTI s'apparentent à une incitation à la haine

AMNESTY INTERNATIONAL
RÉACTION
8 août 2016

Réagissant aux menaces du ministre ougandais de l'Éthique et de l'intégrité Simon Lokodo, qui s'est déclaré prêt à supprimer les activités des militants en faveur des droits des lesbiennes, gays et personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) et à « rééduquer » ces personnes, Amnesty International a déclaré : 

« Les propos qu'a tenus le ministre, quelques jours après que la police a agressé les participants pacifiques à une fête de la Fierté organisée en privé à Kampala, sont totalement irresponsables et s'apparentent à une incitation à la haine et à la discrimination, a déclaré Sarah Jackson, directrice adjointe du programme Afrique de l'Est, Corne de l'Afrique et région des Grands Lacs d'Amnesty International.

« Le gouvernement ougandais doit mobiliser son énergie pour amener les responsables de cette attaque criminelle à rendre des comptes – une personne a dû être hospitalisée dans un état grave et des dizaines d'autres ont été blessées – au lieu de cautionner ce type d’agissements et de souffler sur les braises de l'hostilité à l'égard des personnes LGBTI. »

Pour de plus amples informations ou pour une interview, veuillez prendre contact avec Seif Magango à Nairobi : +254 788 343897 ou +254 20 428 3020, ou seif.magango@amnesty.org.

Complément d’information
Dans ses propos du 8 août à Kampala, Simon Lokodo a publiquement soutenu la descente effectuée par la police le 4 août dans une boîte de nuit au cours de laquelle des personnes LGBTI ont été frappées et déshabillées.

Simon Lokodo a déclaré aux journalistes que son bureau élaborait également un programme visant à « rééduquer » les personnes LGBTI « avec pour but ultime de leur donner une chance de vivre une vie normale ».

jeudi 11 août 2016

SOS homophobie décerne le Tolerantia Preis 2016 à Amnesty international France

Cette année, SOS homophobie a souhaité mettre en lumière la transphobie, et notamment les difficultés dans la vie quotidienne des personnes trans' engendrées par la difficulté d'obtenir un changement d'état civil.
Amnesty international France s'investit régulièrement sur ce sujet, notamment à travers un travail d'analyse sur la condition des personnes trans' dans plusieurs pays d'Europe, dont la France...

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Rosmit Mantilla

AMNESTY INTERNATIONAL
ARTICLE
5 août 2016 
Rosmit Mantilla, prisonnier d'opinion au Venezuela : sa famille vit une véritable épreuve, dans la longue attente de son procès 
Par Alexandra Perdomo et Victor Molina, équipe Documentation et Communications à Amnesty International Venezuela (@amnistia)

Rosmit Mantilla Flores attendait l'arepa (gâteau de maïs traditionnel) que sa grand-mère lui préparait chaque matin pour le petit-déjeuner, lorsque son grand-père a ouvert la porte à une vingtaine d'agents du Service bolivarien de renseignement national (SEBIN), lourdement armés et munis d'un mandat de perquisition. 

C'était le 2 mai 2014, vers 5h30 du matin.

Ce mandat, basé sur l'accusation d'un « patriote » anonyme, indiquait que Rosmit avait reçu de l'argent d'un groupe d'hommes d'affaires pour financer les manifestations antigouvernementales qui se sont déroulées entre février et juin 2014.

Rosmit, alors étudiant en Communication sociale, vivait avec son grand-père Abraham, sa grand-mère Luisa et son jeune caniche Nicoll dans un appartement à Caricuao, quartier ouvrier de ​​Caracas. 

Son militantisme en faveur de la défense des droits des personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées) au Venezuela et son intérêt pour la politique l'ont amené à travailler au sein du parti d'opposition Volonté populaire (Voluntad Popular).

Rosmit prône avec détermination l'adoption de dispositions législatives permettant l'union civile de personnes de même sexe, la criminalisation des crimes de haine motivés par l'orientation sexuelle et l'identité ou l'expression de genre, et le droit de changer légalement d'identité de genre.

Au Venezuela, la discrimination à l'égard de la communauté LGBTI est profondément ancrée et malgré les cas de violences régulièrement recensés contre cette communauté, les responsables présumés sont rarement traduits en justice.

Les agents du renseignement sont entrés dans sa chambre et ont trouvé des enveloppes contenant de l'argent. 

Son grand-père affirme que Rosmit a fait l'erreur de rester en dehors de sa chambre au moment de la fouille, leur laissant le loisir d'y placer l'argent afin de fabriquer une fausse preuve. 

La grand-mère de Rosmit se souvient : « Avant même d’ouvrir les enveloppes, ils ont déclaré qu'elles contenaient de l'argent. »

Sur les enveloppes ont ensuite été inscrits les noms « Santa Fe » et « Altamira », deux secteurs de la capitale où des groupes de manifestants érigeaient des barricades de rue appelées « guarimbas ».

Les agents du SEBIN ont ensuite affirmé avoir trouvé des tracts exhortant la population à rejoindre les manifestations lors de la perquisition effectuée au domicile de Rosmit Mantilla. Rosmit et sa famille ont nié ces allégations. Après avoir terminé la perquisition, les agents ont immédiatement conduit Rosmit en détention et il se trouve toujours derrière les barreaux, dans l'attente d'un procès qui n'a toujours pas débuté.

Après 15 jours de détention, Abraham a été autorisé à lui rendre visite. On leur a accordé 10 minutes. Rosmit ne présentait aucun signe de violences physiques, mais Abraham affirme qu'il avait subi des violences psychologiques.

Bouleversé et désorienté par ces événements, Abraham a éclaté en pleurs devant l'un des agents. Celui-ci lui aurait dit que ses larmes étaient inutiles et que son petit-fils était fichu, parce qu'il était détenu pour des motifs politiques et qu'il n'y avait aucun espoir qu'il soit libéré.

La vie de la famille Flores a radicalement changé. Elle tourne désormais autour des deux visites hebdomadaires que Rosmit est autorisé à recevoir et des audiences auxquelles ses proches se sont présentés à plus de 20 reprises et qui sont reportées dès qu'ils font leur apparition. Lorsque ses grands-parents ont voulu qu'un psychologue lui rende visite, ils ont prétendu que c'était son oncle, car le SEBIN restreint les visites à la famille uniquement. 

Le 6 décembre 2015, Rosmit a été élu en tant que suppléant à l'Assemblée nationale du Venezuela. Il est le premier homosexuel déclaré à être élu à cette fonction. Cependant, il n'a pas pu prêter serment en tant que membre de l'Assemblée et se trouve toujours en détention.

Dans le modeste appartement de Caricuao, un sentiment de nostalgie s'empare des grands-parents de Rosmit, qui laissent couler leurs larmes de chagrin, attristés de ne pouvoir ramener leur petit-fils à la maison. Pourtant, ils restent forts.

Ils n'ont pas d'autre choix : ils doivent apporter à Rosmit toute la nourriture dont il a besoin pour survivre, ainsi que des médicaments et des produits d'hygiène de base – savon, dentifrice et papier toilette. Ils doivent aussi lui amener de l'eau potable. Car le SEBIN ne fournit rien de tout cela. Rosmit demande souvent à ses grands-parents d'aider des prisonniers détenus avec lui qui n'ont pas de famille à Caracas pour s'occuper d'eux.

Le bureau du procureur général accuse Rosmit d'incitation à la violence, d'intimidation publique, de barrage sur une voie publique, d’incendie volontaire contre des bâtiments publics et privés, de dégâts avec violences et d'association de malfaiteurs, infractions pour lesquelles il réclame une peine de 35 ans d'emprisonnement. Les grands-parents de Rosmit craignent que leur petit-fils ne soit injustement condamné et qu'ils ne vivent pas assez longtemps pour assister à sa libération.

Amnesty International estime que le bureau du procureur général n'a pas présenté de preuves permettant d'établir un lien entre Rosmit Mantilla et les crimes dont on l'accuse, et considère que sa détention prolongée revêt un caractère politique. Les autorités vénézuéliennes font souvent preuve d'intolérance à l'égard des personnes qui expriment des opinions critiques. Ainsi, les membres des partis d'opposition et les défenseurs des droits humains sont la cible d'attaques persistantes et de campagnes de diffamation et d'intimidation orchestrées par de hauts fonctionnaires. Par ailleurs, l'ingérence du pouvoir exécutif dans le système judiciaire met en cause son indépendance. Le fait que plus de 60 % des juges dans le pays occupent des postes provisoires les expose à des pressions politiques. 

La famille de Rosmit a récemment informé Amnesty International qu'il souffre de dépression et a beaucoup maigri en détention. En raison du manque de lumière naturelle (il ne serait autorisé à sortir dehors qu'une fois par mois), il a développé des problèmes de peau. Rosmit Mantilla est un prisonnier d’opinion, qui doit par conséquent être libéré immédiatement et sans condition. Il n’a jamais eu recours à la violence et ne l’a jamais prônée. Ses grands-parents et toute sa famille continuent d’espérer sa libération.

Pour agir, cliquez ici

mardi 12 juillet 2016

Suite de l'action concernant la marche des fiertés à Istambul


ACTION URGENTE
L'INTERDICTION DE LA MARCHE DES FIERTES S'ACCOMPAGNE
D'UN RECOURS EXCESSIF A LA FORCE

Le 26 juin, jour où devait avoir lieu à Istanbul la marche des fiertés qui a été interdite, la police a utilisé des gaz lacrymogènes et des balles de caoutchouc contre de petits groupes de militants LGBTI accompagnés de sympathisants dans différents endroits du district de Beyoğlu, à Istanbul. Vingt-neuf militants ont été arrêtés puis finalement relâchés le même jour. De plus, des organisateurs de la marche des fiertés d'Istanbul ont été empêchés de lire une déclaration portant sur l'interdiction de cette marche pour la deuxième année consécutive.

Le comité d'organisation de la marche des fiertés d'Istanbul avait annoncé le 23 juin qu'il renonçait à cette marche. Le 23 juin, il a également fait savoir au bureau du gouverneur d'Istanbul qu'il donnerait lecture d'un communiqué de presse en fin d'après-midi du 26 juin. Les services du gouverneur d'Istanbul ont déclaré que les organisateurs seraient empêchés de donner lecture de ce communiqué.

Le 26 juin, des centaines de policiers antiémeutes ont été déployés sur la place Taksim et le long du parcours habituel de la marche des fiertés, rue Istiklal, dans le district de Beyoğlu, à Istanbul. Des dizaines de policiers antiémeutes bloquaient chaque rue, et des canons à eau et des véhicules blindés se trouvaient le long de la rue Istiklal. Les policiers ont tiré avec des balles de caoutchouc et lancé des gaz lacrymogènes sans discrimination pour disperser de petits groupes de militants LGBTI accompagnés d'autres personnes, pendant tout l'après-midi et jusque dans la soirée, sans sommation.

Pour en savoir plus : https://www.amnesty.org/en/latest/campaigns/2016/07/lgbti-rights-struggle-in-turkey/

Un grand merci à tous ceux qui se sont mobilisés pour ce cas. Aucune action complémentaire n’est requise de la part du réseau Actions urgentes. 

samedi 25 juin 2016

Déclaration publique Amnesty (Ukraine)


AMNESTY INTERNATIONAL
DÉCLARATION PUBLIQUE
EUR 50/4258/2016
14 juin 2016 

Ukraine. La marche des fiertés de Kiev, une véritable célébration des droits humains


Amnesty International se réjouit de la coopération entre la police nationale ukrainienne et les autorités de la région administrative de Kiev pour assurer la protection des participants à la marche des fiertés LGBTI (personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées) qui s’est déroulée le 12 juin dans la capitale ukrainienne et a été un succès. Contrairement aux années précédentes, l’Ukraine a respecté son obligation internationale de protéger le droit à la liberté d'expression et le droit de réunion pacifique des personnes LGBTI. C’est une étape importante dans la lutte contre la discrimination liée à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, et un exemple bienvenu dans une région où, dans beaucoup de pays, les marches des fiertés sont souvent attaquées par des foules violentes. 

Jusqu’à 2 000 personnes se sont rassemblées à Kiev le 12 juin pour défiler en faveur de l’égalité pour les personnes LGBTI. Elles ne se sont pas laissé décourager par les menaces de groupes d’extrême droite qui avaient promis de transformer l’événement en « bouillie sanglante », ni par les contre-manifestants qui ont tenté de perturber le défilé. Près de 7 000 policiers et autres agents des forces de l’ordre étaient présents sur les lieux et aux alentours pour protéger le rassemblement. La police a pris des mesures de sécurité complètes pour assurer la protection du défilé, notamment en interdisant l’accès à plusieurs rues voisines et en fermant une station de métro pour empêcher de possibles attaques.

La police a arrêté 57 personnes qui prévoyaient d’attaquer les participants avant le rassemblement ou ont tenté de le faire pendant celui-ci. Un participant a été blessé légèrement et emmené à l’hôpital après avoir été agressé par plusieurs personnes non identifiées alors qu’il avait quitté le défilé. Une enquête a été lancée pour identifier les auteurs de cette agression.

Des représentants de missions diplomatiques et d’organisations internationales en Ukraine ont participé à la marche des fiertés. Sept députés du Verkhovna Rada (le Parlement ukrainien) se sont également joints au défilé pour montrer leur solidarité avec les personnes LGBTI d’Ukraine.

Plusieurs semaines avant l’événement, des négociations ont débuté entre les organisateurs de la marche, la police nationale ukrainienne et les autorités de la région administrative de Kiev. Elles comprenaient plusieurs réunions dont le but était d’établir et de coordonner l’itinéraire et les mesures de sécurité nécessaires. 

À Kiev, en 2012 et 2014, des marches des fiertés avaient été annulées au dernier moment après que la police eut informé les comités organisateurs qu’elle ne pouvait pas assurer la sécurité des participants, à la suite de menaces formulées par des groupes d’extrême droite. En 2015, la police a accepté au dernier moment d’assurer la protection des participants au rassemblement, mais n’a pas réussi à se mettre d’accord avec les organisateurs sur un plan de sécurité. Par conséquent, la marche des fiertés a été écourtée après qu’une dizaine de manifestants ont été blessés par les groupes d’extrême droite qui ont attaqué la manifestation. Au moins cinq agents de police ont également été blessés, dont un grièvement. 

Complément d’information

Par le passé, les autorités ukrainiennes n’ont pas protégé le droit de réunion pacifique des personnes LGBTI.

En 2012, une marche des fiertés prévue pour le 20 mai a été annulée par les organisateurs parce qu’ils avaient reçu des menaces de violence de plusieurs personnes et groupes, et parce que la police de Kiev s’était déclarée incapable d’assurer la sécurité des manifestants, leur annonçant que « des gens seraient blessés ».

Une autre marche des fiertés prévue pour le 5 juillet 2014 a également été annulée après que les policiers ont annoncé au comité organisateur qu’ils ne pouvaient pas garantir la sécurité des participants face aux contre-manifestations attendues, et ce peu de temps avant l’événement.

La première marche des fiertés LGBTI en Ukraine a eu lieu en 2013 et a attiré 100 participants et 500 contre-manifestants. Elle s’est déroulée à la périphérie de la ville, à la suite d’une décision de justice interdisant aux manifestants de se rendre dans le centre-ville. La marche coïncidait avec les célébrations de la Journée de Kiev. Les autorités locales de la municipalité où la marche a eu lieu ont tenté d’obtenir une décision judiciaire interdisant toutes les manifestations qui n’étaient pas liées à cette fête officielle, mais leur demande a été refusée.

Pendant la marche des fiertés de Kiev de 2015, on a pu observer un manque de coordination entre les organisateurs de l’événement et les services chargés d’appliquer la loi, et aucun plan d’évacuation n’avait été mis en place. En conséquence, malgré la présence d’au moins 1 500 policiers et agents de la Garde nationale, environ 10 participants ont été blessés par des manifestants homophobes. Au moins cinq agents de police ont également été blessés, dont un grièvement. La police a arrêté au moins 28 contre-manifestants, mais seuls quatre d’entre eux ont été traduits en justice pour houliganisme. Ils ont tous été condamnés à deux ans de prison avec sursis.

En mai 2014, l’Ukraine a adopté sa première loi contre la discrimination. Malgré les appels de militants qui demandaient que l’orientation sexuelle et l’identité de genre soient citées expressément dans les motifs de discrimination interdits, le texte final ne mentionnait pas ces termes.

En novembre 2015, le Parlement ukrainien a adopté une modification du Code du travail interdisant expressément la discrimination liée à l’origine ethnique, au handicap et à de nombreuses autres caractéristiques, y compris l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Les législateurs ukrainiens s’étaient opposés pendant des années à cette évolution de la loi. 

jeudi 23 juin 2016

Action urgente Turquie


IL FAUT LEVER L’INTERDICTION ET PROTÉGER LES MARCHES DES
FIERTÉS À ISTANBUL

Le 17 juin, la préfecture d’Istanbul a annoncé que la Trans Pride et la marche des fiertés d’Istanbul, qui étaient prévues les 19 et 26 juin respectivement, ont été interdites pour des raisons de sécurité. Les autorités privent ainsi les personnes LGBTI de leur droit à la liberté de réunion pacifique.

La préfecture d’Istanbul a annoncé le 17 juin que la Trans Pride et les marches des fiertés d’Istanbul, qui étaient prévues les 19 et 26 juin respectivement, ont été interdites pour des raisons de sécurité. Le comité d’organisation de la marche des fiertés d’Istanbul avait participé à des discussions avec la préfecture, afin de garantir que des dizaines de milliers de lesbiennes, de gays, et des personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) et leurs alliés puissent défiler pacifiquement et en toute sécurité, et ne soient pas empêchés d’exercer leur droit à la liberté d’expression et de réunion.

En 2015, le préfet a interdit la marche des fiertés d’Istanbul faute semble-t-il de notification officielle, et en raison d’un risque de « provocations » entre participants et contre-manifestants prévoyant de prendre la marche pour cible. Les organisateurs n’ont cependant pas été informés, et le défilé a eu lieu. La police a utilisé du gaz lacrymogène, des canons à eau et des projectiles à billes poivre, empêchant les membres du cortège de véritablement participer. Les organisateurs de la marche des fiertés 2016 à Istanbul demandent aux autorités de prendre des mesures de sécurité adaptées afin que ne se concrétisent pas les menaces circulant sur les médias sociaux selon lesquelles des contre- manifestants entendent mener des attaques violentes contre les cortèges. Amnesty International a rencontré le préfet adjoint d’Istanbul le 16 juin et a demandé aux autorités de faire en sorte que les défilés de cette année puissent se dérouler en toute sécurité et sans violence, dans le respect du droit de réunion pacifique.

Après l’annonce de l’interdiction, les organisateurs de la Trans Pride ont fait part de leur intention de défiler quand même le 19 juin. Le comité d’organisation de la marche des fiertés d’Istanbul réfléchit à la suite à donner. Amnesty International prévoit d’envoyer des observateurs des droits humains à ces manifestations. 

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