vendredi 29 septembre 2017

Action Urgente Russie

RUSSIE : UNE MILITANTE LGBT INCULPÉE DE PROPAGANDE HOMOSEXUELLE

Evdokia Romanova, militante LBGT de Samara, en Russie, a été inculpée de « propagande homosexuelle » le 26 juillet pour avoir publié des liens vers le site Web international de la Youth Coalition for Sexual Reproductive Rights et vers des articles promouvant l'égalité des LBGT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Elle comparaîtra en justice le 18 septembre.

Le 26 juillet, la militante LGBT Evdokia Romanova, membre active de la Youth Coalition for Sexual and Reproductive Rights (YCSRR) de Samara, en Russie centrale, a été convoquée au poste de police local à titre de témoin dans une autre affaire sur laquelle la police enquêtait. Lorsqu'elle est
arrivée au poste, elle a été interrogée et inculpée au titre de l'article 6.21, paragraphe 2, du Code des infractions administratives pour « promotion des relations sexuelles non-traditionnelles auprès des mineurs utilisant Internet ». Elle comparaîtra en justice le 18 septembre. Si elle est déclarée coupable,
elle encourt une amende de 100 000 roubles russes (1 460 euros environ).

Pour en savoir plus, pour savoir comment agir (avec un modèle de lettre), cliquez ici.

mercredi 13 septembre 2017

Bilan de la participation Amnestienne aux marches des fiertés 2017

Comme chaque année Amnesty a participé à de nombreuses marchés des fiertés un peu partout en France. Nous vous proposons un petit bilan, en petits mots et en image.

Pour ľensemble du bilan, cliquez ici 

mardi 12 septembre 2017

Égalité devant le mariage : l'Australie doit voter maintenant pour le oui

septembre 2017
Égalité devant le mariage : l'Australie doit voter maintenant pour le oui

« L'égalité en matière de mariage est une question qui relève des droits humains. Amnesty International Australie souhaitait qu'un vote ait lieu au Parlement afin d'instituer l'égalité devant le mariage dans le pays. Toutefois, la Haute Cour australienne vient de confirmer la tenue d’une consultation par correspondance, et nous appelons tous les Australiens qui croient en l'équité, en la famille, en l'égalité et en l'amour de veiller à bien renvoyer le formulaire en votant « oui ». Nous les encourageons en outre à veiller à ce que toutes les personnes de leur entourage fassent de même. Votons oui maintenant, a déclaré Naomi Vaughan, coordinatrice de la campagne pour l'égalité devant le mariage à Amnesty International Australie.

« Les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles et transgenres australiens attendent depuis trop longtemps déjà que leur union avec la personne qu'ils aiment soit traitée avec dignité et respect. Faisons de 2017 l'année où le gouvernement réforme enfin la Loi relative au mariage, afin que les Australiens rejoignent le milliard de personnes à travers le monde qui vivent dans des pays respectant et protégeant l'égalité devant le mariage. »

Pour en savoir plus et pour organiser une interview, veuillez contacter Michelle Dunne Breen : michelle.dunnebreen@amnesty.org.au ou +612 422 869 439.

Complément d’information

Les sondages montrent de façon persistante que les deux tiers des électeurs australiens sont favorables à l'égalité devant le mariage (voir les statistiques plus bas).

Amnesty International Australie mène campagne depuis plusieurs mois pour qu'un vote ait lieu au Parlement afin d'instaurer l'égalité devant le mariage. Les militants d'Amnesty International Australie ont mené à cette fin un travail de pression auprès de leurs parlementaires par téléphone, par courriel et avec des pétitions en ligne.

Le gouvernement fédéral dirigé par le Premier ministre Malcolm Turnbull a refusé de présenter un projet de loi sur l'égalité devant le mariage, et proposé à la place un plébiscite pour honorer une promesse de campagne. La proposition de plébiscite a toutefois été rejetée par le Parlement à deux reprises, les députés et les sénateurs étant en faveur d'un vote au Parlement.

Le gouvernement a en conséquence choisi d'organiser une « consultation  par correspondance » non obligatoire et non contraignante pour prendre la température de l'opinion publique sur cette question, qui sera menée par le Bureau australien des statistiques.

Il est prévu qu'il envoie des formulaires de vote à toutes les personnes inscrites sur les listes électorales. Or, comme les personnes âgées de 16 et 17 ans peuvent elles aussi figurer sur les listes électorales, le gouvernement s'est efforcé d'exclure cette tranche d'âge pour ce plébiscite. Cette mesure fait l'objet d'une action en justice engagée par le jeune Cameron Warasta, âgé de 17 ans (voir https://www.theguardian.com/australia-news/2017/aug/23/schoolboy-17-lodges-discrimination-complaint-over-same-sex-marriage-survey)

Lors de l'annonce de ce plébiscite, quelque 250 000 jeunes gens avaient ainsi disparu des listes électorales. Amnesty International Australie et d'autres organisations ont donc mené campagne pour que les jeunes, notamment, puissent s'enregistrer pour voter. Amnesty International Australie a ainsi soutenu l'initiative de silence médiatique organisée par des sites d'information destinés aux jeunes (voir https://www.amnesty.org.au/marriage-equality-media-disruption-signals-youth-vote-vital/) : pendant un certain temps, plusieurs sites de médias pour les jeunes de premier plan ont détourné leur trafic vers le site Internet de la Commission électorale australienne, avec un message adressé aux jeunes pour les encourager à s'enregistrer pour voter.

Les listes électorales ont été closes le mois dernier, et 90 000 nouvelles inscriptions avaient été reçues, dont 50 000 au cours des cinq derniers jours. Près de 165 000 transactions supplémentaires étaient en attente de traitement (un nombre indéterminé d'entre elles pourraient n'être qu'une simple mise à jour d'adresse). Le lendemain de la clôture des listes électorales, Amnesty International Australie a soutenu l'initiative « Wear It Purple Day » (la journée Portez du violet) organisée en solidarité avec les jeunes LGBTQI blessés par le débat public sur la validité de leurs relations. Ainsi, des membres du personnel, des bénévoles et des militants ont tweeté des messages de soutien en joignant des photos d'eux portant du violet.

Les formulaires de vote doivent être envoyés par la poste aux destinataires le 12 septembre. On s'attend à ce que la plupart des gens renvoient leur formulaire au cours des premiers jours qui suivront, et Amnesty International Australie va donc intensifier la campagne pour le oui d'ici-là. Cela va se faire sous différentes formes, y compris avec la participation à des coalitions telles que NGOs for Yes et Australian Marriage Equality.

Cette semaine, la légalité du plébiscite par correspondance a été contestée lors de deux audiences devant la Haute Cour australienne. La Haute Cour australienne a décidé à l'unanimité (voir https://www.theguardian.com/australia-news/2017/sep/07/same-sex-marriage-postal-survey-is-lawful-high-court-finds) que la consultation par correspondance – c'est ainsi qu'on désigne à présent cette procédure – pouvait avoir lieu. En conséquence, Amnesty International Australie mène campagne pour le oui.

Statistiques marquantes

·         1 milliard de personnes vivent dans des États qui protègent le droit à l'égalité devant le mariage

·         21 pays ont adopté des lois instaurant l'égalité devant le mariage

·         Le mariage entre personnes du même sexe est déjà reconnu (mais pas appliqué) en Tasmanie, dans le Queensland et en Nouvelle-Galles du Sud.

·         Les 2/3 des Australiens soutiennent l'égalité devant le mariage

·         59 % des chrétiens la soutiennent

·         75 % des fidèles d'autres religions la soutiennent

·         81 % des personnes athées la soutiennent

·         81 % des jeunes Australiens (18 à 24 ans) la soutiennent (Source : étude Crosby/Textor réalisée en 2014)

lundi 11 septembre 2017

Pétition Grèce

GRÈCE : LA NOUVELLE LÉGISLATION DOIT PROTÉGER LES DROITS DES PERSONNES TRANSGENRES

Jusqu'au 30.09.2017
Après des années de discrimination, les personnes transgenres en Grèce attendent désespérément une réforme de la loi permettant de changer l’état-civil sans porter atteinte au droit à la vie privée. Le projet de loi actuellement en discussion doit encore être renforcé car il comporte des restrictions inadmissibles liées à l’âge, l’apparence physique et au statut matrimonial.
Il est encore temps de changer cela. Le projet de loi doit être débattu au Parlement, et des militant.e.s en Grèce font pression pour que des modifications soient apportées. Mais votre aide est nécessaire !
Dites au ministre grec de la justice, de la transparence et des droits humains, et aux parlementaires qu’ils ne doivent pas passer à côté d’une occasion de mener correctement cette réforme, SIGNEZ

Pour en savoir plus et signer la petition, cliquez ici

mercredi 30 août 2017

Réaction USA

AILRC-FR
25 août 2017
La politique de Donald Trump vis-à-vis des transgenres dans l'armée est cruelle et discriminatoire

Washington – En réaction à la signature par le président Donald Trump d'une nouvelle directive interdisant à l'avenir aux personnes transgenres de servir dans l'armée, Tarah Demant, directrice du programme Genre, sexualité et identité à Amnesty International États-Unis, a publié la déclaration suivante :

« Cette directive s'inscrit dans la propension du président Donald Trump à mettre en œuvre une politique fondée sur le sectarisme et la haine. Depuis la suppression d’un dispositif de protection des étudiants transgenres jusqu’à l’annonce de ce jour, il est clair que l'administration Trump suit un ordre du jour fondé sur la discrimination. Cette directive bafoue les droits humains de milliers d'Américains et adresse un message dangereux au reste du monde. »


Suivez Amnesty International États-Unis <https://twitter.com/amnesty
et Amnesty International États-Unis Médias <https://twitter.com/AIUSAmedia> sur Twitter.

dimanche 20 août 2017

Action Urgente Russie

RUSSIE. UN JOURNALISTE RESTE MENACÉ MALGRÉ LA SUSPENSION
DE SON EXPULSION

Le 8 août, le tribunal de la ville de Moscou a suspendu l’expulsion du ressortissant ouzbek

Khoudoberdi Nourmatov, dans l’attente de l’examen de son affaire par la Cour européenne des droits de l’homme. Il est cependant maintenu en détention. Il doit être libéré immédiatement.

Le 8 août 2017, un juge du tribunal de la ville de Moscou a décidé de suspendre l’expulsion de Khoudoberdi Tourgounalievitch Nourmatov, correspondant pour le journal Novaïa Gazeta et militant mieux connu sous son nom de plume Ali Ferouz, dans l’attente de l’examen de son affaire par la Cour européenne des droits de l’homme. Le juge s’est appuyé sur la décision du 4 août 2017 de la Cour européenne des droits de l’homme d’accorder des mesures provisoires urgentes à Khoudoberdi Nourmatov interdisant son expulsion en Ouzbékistan, au titre de l’article 39 du Règlement de la Cour. Le juge a cependant également statué en faveur du maintien en détention du journaliste au Centre de détention pour ressortissants étrangers pendant l’examen de son affaire par la Cour européenne des droits de l’homme, ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années. Il risque toujours d’être renvoyé de force en Ouzbékistan, et notamment d’être enlevé, pendant sa détention.

Pour en savoir plus sur cette action, cliquez ici
Pour un modèle de lettre, cliquez ici

vendredi 18 août 2017

Réaction-Russie

AMNESTY INTERNATIONAL
RÉACTION
AILRC-FR
8 août 2017

Russie. Un tribunal suspend l’expulsion d’un journaliste vers l’Ouzbékistan, mais le maintient en détention malgré ses allégations de mauvais traitements

En réaction à la décision du tribunal de Moscou de suspendre l’expulsion vers l’Ouzbékistan du journaliste ouvertement homosexuel Khoudoberdi Nourmatov (plus connu sous son nom de plume Ali Ferouz), mais de le maintenir en détention pendant que la Cour européenne des droits de l’homme examine son affaire, Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l’Europe et l’Asie centrale à Amnesty International, a déclaré :

« La suspension de l’expulsion d’Ali Ferouz vers l’Ouzbékistan, où il risquerait d’être persécuté et torturé et où l’homosexualité est un crime, représente une avancée positive. Cependant, il est honteux qu’il soit maintenu en détention malgré ses allégations selon lesquelles il a été frappé. Il n’a commis absolument aucune infraction et la Cour européenne des droits de l’homme pourrait mettre des mois, voire des années, à arriver à une décision. »

« Ali Ferouz a déclaré que des membres des forces de sécurité l’ont frappé pendant son transfert au centre de détention et a montré ses ecchymoses lors de l’audience du 8 août. Le juge a décidé d’ignorer ces allégations. »

« Les autorités russes doivent immédiatement libérer Ali Ferouz. Elles doivent assurer son intégrité physique et veiller à ce qu’il ne soit pas renvoyé de force en Ouzbékistan. »

Complément d’information

Un tribunal de Moscou a annulé la décision de renvoyer de force Ali Ferouz de Russie en Ouzbékistan le mardi 8 août. Cependant, il a également statué en faveur de son maintien en détention dans l’attente de l’examen de son affaire par la Cour européenne des droits de l’homme.

La détention de migrants ne doit être utilisée qu’en dernier recours, pour la plus courte durée possible et uniquement si elle est nécessaire et proportionnelle à l’objectif d’empêcher le prévenu de s’enfuir, pour vérifier son identité ou pour veiller à l’application d’un arrêt d’expulsion.

Ali Ferouz, militant en faveur des droits humains et journaliste pour le journal indépendant Novaya Gazeta, a été placé en détention le 1er août. Il affirme qu’il a été frappé pendant son transfert du tribunal.

Pour plus d’informations, voir : Russie. La décision d’expulser un journaliste en Ouzbékistan le met en danger de subir persécutions et torture.

N’hésitez pas à contacter les représentants d’Amnesty International à Moscou.
Alexander Artemyev
Responsable médias pour la Russie et l’Eurasie à Amnesty International : alexander.artemyev@amnesty.org