Voici l'action Amnesty relative à la loi ougandaise mentionnée hier dans le blog. Cette action est une action urgente,l'examen de la loi étant ces jours ci.
Les documents sont hélas en Anglais. Une version Française devrait suivre. Cependant, étant donnés les délais, il est préférable de vous donner dès maintenant cette version.
Les informations concernant la loi peuvent être trouvées ici
La circulaire d'action ici
mercredi 11 mai 2011
mardi 10 mai 2011
Ouganda : 48 heures pour stopper la loi "anti-gays"

Bonjour,
Cette pétition n'émane pas d'Amnesty, mais je pense que plusieurs pourraient vouloir la signer...
Les conservateurs veulent faire passer une loi qui rendrait l'homosexualité passible de la peine de mort en Ouganda.
Alors que le pays est en proie à un mouvement de contestations, la loi “anti-gays” est une diversion politique opportune : nous venons d’apprendre qu'elle pourrait être votée dans les prochaines 48 heures.
Signez cette pétition pour demander au président Museveni de condamner publiquement cette loi haineuse, et de s'engager à appliquer son veto si elle était adoptée.
signer ici
dimanche 8 mai 2011
Actions de soutien aux marches des fiertés
Amnesty International participe cette année à de nombreuses marches des fiertés "à risque", telles que celle à Bratislava, le 4 juin et à Budapest le 18 juin. L'organisation soutient également la marche de Moscou, qui a reçu une autorisation de la part des autorités pour la première fois cette année.
Pour soutenir ces manifestations fragiles, une pétition est ouverte. Vous pouvez en trouver le texte (hélas en anglais), ci-dessous, ainsi que la fenêtre dans laquelle vous devez signer...
Pétition "let's walk together"
With the hereby I want to express my solidarity towards lesbians, gay, bisexual and
transgender people (LGBT), who face challenges in or who are prevented from
assembling freely in the streets of their town or capital across Europe.
In countries like Russia, Ukraine and Moldova to date it has not been possible to
assemble in a Pride event in support of the rights of LGBT people. Authorities have not
sanctioned a march – or the threat of physical violence for participants has been too
serious to take the risk. In other countries, such as Slovakia, Hungary, Bulgaria and
Serbia, Pride events have taken place, but were clouded by intimidation, threats or
actual physical violence against attendants of Pride marches.
LGBT people have a right to live a life free from discrimination, and to enjoy freedom of expression and assembly, basic rights enshrined in international and European human
rights standards. The restrictions they face in many countries violate these rights.
I urge all European governments and public authorities to uphold and to promote the
human rights of LGBT people.
Sincerely,
Pour soutenir ces manifestations fragiles, une pétition est ouverte. Vous pouvez en trouver le texte (hélas en anglais), ci-dessous, ainsi que la fenêtre dans laquelle vous devez signer...
Pétition "let's walk together"
With the hereby I want to express my solidarity towards lesbians, gay, bisexual and
transgender people (LGBT), who face challenges in or who are prevented from
assembling freely in the streets of their town or capital across Europe.
In countries like Russia, Ukraine and Moldova to date it has not been possible to
assemble in a Pride event in support of the rights of LGBT people. Authorities have not
sanctioned a march – or the threat of physical violence for participants has been too
serious to take the risk. In other countries, such as Slovakia, Hungary, Bulgaria and
Serbia, Pride events have taken place, but were clouded by intimidation, threats or
actual physical violence against attendants of Pride marches.
LGBT people have a right to live a life free from discrimination, and to enjoy freedom of expression and assembly, basic rights enshrined in international and European human
rights standards. The restrictions they face in many countries violate these rights.
I urge all European governments and public authorities to uphold and to promote the
human rights of LGBT people.
Sincerely,
jeudi 5 mai 2011
Une militante ougandaise remporte un prestigieux prix des droits humains

AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Index AI : PRE 01/234/2011
ÉFAI
3 mai 2011
Une militante ougandaise remporte un prestigieux prix des droits humains
Une Ougandaise qui défend les droits de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT) marginalisée de son pays s’est vu décerner un prestigieux prix des droits humains, a indiqué Amnesty International mardi 3 mai.
Ce jour-là, Kasha Jacqueline Nabagesera a été désignée lauréate 2011 du prix Martin Ennals pour les défenseurs des droits de l’homme, la principale récompense du mouvement international de défense des droits humains.
Cette femme est fondatrice et directrice exécutive de Freedom and Roam Uganda, une organisation renommée qui défend les droits des LGBT.
« La distinction de Kasha Jacqueline Nabagesera par ce prix Martin Ennals rend compte de son immense courage en tant que défenseure des droits humains qui s’exprime sans détour dans un climat de haine et de violence abjecte envers les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres en Ouganda », a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.
Ces dernières années, des organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International, ont constaté de nombreux cas de discrimination, d’arrestations arbitraires, de détentions illégales, de torture et d’autres formes de mauvais traitements se fondant sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre en Ouganda, et visant les militants dénonçant les atteintes dont sont victimes les personnes LGBT.
Le 26 janvier 2011, le militant ougandais des droits des homosexuels David Kato a été assassiné après que Rolling Stone, un tabloïde du pays, a publié une « liste gay » et appelé à pendre les personnes qui y étaient nommées.
Le nom de Kasha Jacqueline Nabagesera figurait également dans cette liste.
Malgré le harcèlement, les menaces et les attaques qu’elle subit constamment en raison de son travail, cette femme a continué de défendre publiquement et dans les médias la communauté LGBT ougandaise. Les craintes pour sa sécurité personnelle l’ont conduite à changer régulièrement de domicile, ne restant jamais trop longtemps au même endroit.
La cérémonie de remise du prix Martin Ennals se déroulera au Victoria Hall à Genève plus tard dans l’année.
Cette récompense est le fruit d’une collaboration sans équivalent entre 10 des principales organisations internationales de défense des droits humains ayant pour objectif de protéger les défenseurs de ces droits dans le monde.
Le jury est composé des ONG suivantes : Amnesty International, Human Rights Watch, Human Rights First, la Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH), l’Organisation mondiale contre la torture, Front Line, la Commission internationale de juristes (CIJ), Diakonie Allemagne, le Service international pour les droits de l’homme (SIDH) et le Système d’information et de documentation sur les droits humains (HURIDOCS).
Anciens lauréats : Muhannad Al Hassani, Syrie (2010) ; Emad Baghi, Iran ; Moutabar Tadjibaïeva, Ouzbékistan ; Pierre Claver Mbonimpa, Burundi, et Rajan Hoole-Kopalasingham Sritharan, Sri Lanka ; Akbar Ganji, Iran, et Arnold Tsunga, Zimbabwe ; Aktham Naisse, Syrie ; Lida Youssoupova, Russie ; Alirio Uribe Muñoz, Colombie ; Jacqueline Moudeina, Tchad ; Brigades de paix internationales ; Immaculée Birhaheka, République démocratique du Congo ; Natasha Kandic, Yougoslavie ; Eyad El Sarraj, Autorité palestinienne ; Samuel Ruiz García, Mexique ; Clement Nwankwo, Nigeria ; Asma Jahangir, Pakistan ; Harry Wu, Chine.
Personnalités parrainant le prix Martin Ennals : Asma Jahangir, Barbara Hendricks, José Ramos-Horta, Adama Dieng, Leandro Despouy, Louise Arbour, Robert Fulghum, Irene Khan, Theo van Boven et Werner Lottje†.
vendredi 25 mars 2011
mercredi 2 mars 2011
Revue de presse, février 2011
L'actualité des droits LGBT dans le monde est disponible en cliquant sur le lien ici.
mardi 1 mars 2011
Hongrie, Suite

AMNESTY INTERNATIONAL
Déclaration publique
Index AI : EUR 27/003/2011
ÉFAI
21 février 2011
Hongrie. Un tribunal annule l’interdiction de la marche des fiertés 2011
Amnesty International salue la décision rendue par le tribunal métropolitain de Budapest le 18 février, qui annule une résolution de la préfecture de police datée du 11 février interdisant la marche des fiertés de la Budapest Pride. Ce défilé était prévu pour le 18 juin 2011 et a été interdit après que les organisateurs ont
tenté de prolonger son itinéraire.
La décision d’annuler cette interdiction est non seulement une victoire pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Hongrie, mais renforce également le droit à la liberté de réunion pacifique pour tous les Hongrois.
La résolution de la préfecture de police justifiait l’interdiction de la marche des fiertés par le fait que celle-ci entraînerait une interruption de la circulation. Cependant, le tribunal a statué : « Les arguments de la résolution [de la police] ne peuvent prouver complètement l’absence d’autres itinéraires possibles. Aux termes de la Loi sur le droit de réunion, les conséquences négatives pour la circulation sur les voies concernées ne peuvent constituer en elles-mêmes une justification de l’interdiction. »
Il a ajouté que « si la Cour acceptait […] le raisonnement relatif au blocage de la circulation, cela signifierait que presque aucun événement public ne pourrait être organisé à Budapest ».
Le droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques est reconnu par de nombreux traités relatifs aux droits humains, notamment par l’article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et l’article 11 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH), deux textes auxquels la Hongrie est partie.
Maintenant que le tribunal a confirmé le droit de réunion pacifique des personnes LGBT, la police doit veiller à ce que celles-ci puissent exercer ce droit sans crainte de subir des actes de violence ou de harcèlement aux mains de groupes opposés à la Budapest Pride. Étant donné qu’il est probable que des contre-manifestants viennent perturber la marche des fiertés, il faut que les fonctionnaires chargés du maintien de l’ordre fournissent une protection suffisante aux personnes qui participeront au défilé. Elles sont tenues de garantir la sécurité de ces personnes et des organisateurs en assurant leur protection. Des mesures de sécurité efficaces doivent être en place pour protéger les participants lors des différents événements de la Budapest Pride, notamment la marche des fiertés, en juin prochain.
Sandor Steigler, porte-parole de Szivárvány Misszió Alapítvány (Mission arc-en-ciel), l’organisateur de la Budapest Pride, a déclaré : « En juin 2011, nous organiserons notre marche pour la 16e fois afin de montrer la diversité de notre communauté, et en manifestant pacifiquement nous attirerons l’attention des responsables politiques et de l’ensemble de la société sur les problèmes des personnes LGBT. Nous invitons tous ceux qui s’engagent en faveur des droits humains et de l’acceptation, quelles que soient leur orientation sexuelle ou leurs opinions politiques, à se joindre à notre marche. »
Complément d’information
Szivárvány Misszió Alapítvány avait déjà fait approuver la marche des fiertés et son itinéraire en septembre 2010. La police n’avait alors, semble-t-il, formulé aucune objection. Cependant, après que les organisateurs ont demandé un prolongement de l’itinéraire en février 2011, afin que le défilé se termine plus près du Parlement hongrois, la préfecture de police a publié une résolution interdisant l’ensemble de
ce défilé.
Publications d’Amnesty International :
Hongrie. Les autorités doivent garantir la liberté de réunion pacifique et la non-discrimination des
personnes LGBT, 16 février 2011, index AI : EUR 27/002/2011
Fin/
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