jeudi 18 juillet 2013
jeudi 11 juillet 2013
mardi 9 juillet 2013
Communiqué de presse Amnesty: Europride
AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUE DE PRESSE
8 juillet 2013
EUROPRIDE 2013
Amnesty International France à Marseille pour les droits des LGBTI
Du 10 au 20 juillet 2013, Amnesty International France (AIF) participe à
l'Europride de Marseille afin de rappeler que la situation reste alarmante
pour les personnes LGBTI même au sein de l'Union Européenne. Dans de
nombreux pays, elles sont confrontées à des obstacles administratifs, des
interdictions de manifester ou des agressions.
« Aucune personne ne devrait être victime de disciminations en raison de
ses origines, de sa religion, de son orientation sexuelle ou de son
identité de genre. C'est un des principes fondamentaux des droits humains.
», rappelle Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.
Tout au long de l'Europride, les militants d'AIF tiendront un stand au
village associatif et défileront lors de la parade du 20 juillet autour
d'un char aux couleurs d'Amnesty International et au rythme de la fanfare
Transe-Express.
Amnesty International participera aux tables rondes suivantes organisées à
la Friche de la Belle de Mai :
17 juillet 18h30 à 20h - Dynamiques et militantisme LGBTI dans les pays
de l'ex Europe de l'est
Intervention de Cécile Coudriou, vice-présidente d'AIF
18 juillet 14h à 16h - Les LGBT- phobies en Europe aujourd'hui
16h30 à 18h - Les mobilisations contre les LGBTI Phobies
Intervention de Veronika d'Anna coordinatrice de la campagne contre les
discriminations en Europe d'Amnesty International
19 juillet 14h à 18h - Globalisation et multi-polarisation des
dynamiques LGBTI
Intervention d'Elif Avci, Défenseure turque de l'association Lambdaistanbul
18h30- 20h - Agir en Europe pour la reconnaissance des droits des LGBTI
Intervention de Geneviève Garrigos, présidente d'AIF
Amnesty International mobilisée autour des marches des fiertés en Europe
Amnesty International soutient les marches des Fiertés partout en Europe et
a notamment participé à la toute première marche en Ukraine aux côtés des
militants LGBTI le 25 mai 2013.
Amnesty International rappelle que dans plusieurs pays d'Europe de l'Est
ces événements ne voient pas le jour en raison des risques de violences et
d'agressions liées à une homophobie très répandue y compris chez les
politiques. C'est notamment le cas en Russie où une récente loi homophobe
porte atteinte à la liberté d'expression des personnes LGBTI et alimente
les discours discriminants.
En mai 2013, des violences ont émaillé les marches des Fiertés organisées
en Moldavie et en Géorgie au cours desquelles les manifestants ont été pris
à partie par des contre-manifestants. En Géorgie, la police n'est pas
parvenue à protéger les militants LGBTI et 17 personnes ont été blessées.
Tandis qu'en Moldavie, la marche a dû être abrégée du fait des menaces qui
pesaient sur les manifestants.
Plus d'informations :
- Ukraine : la marche des fiertés de Kiev finalement autorisée
http://www.amnesty.fr/AI-en- action/Discriminations/ Discriminations/Actualites/ Ukraine-la-marche-des-fiertes- de-Kiev-finalement-autorisee- 8658
- Page dédiée aux discriminations envers les personnes LGBTI (Lesbiennes,
Gays, Bisexuelles, Transsexuelles, Intersexuées)
http://www.amnesty.fr/AI-en- action/Discriminations/ Discriminations/Presentation/ Lesbiennes-Gays-Bisexuelles- Transgenres-ou-Transsexuelles- LGBT
- L'EuroPride est le plus grand évènement LGBTI international organisé en
Europe : http://www.europride2013.com/
- Compagnie Transe-Express : http://www.transe-express.com/
Note :
Les porte-parole présents aux tables rondes sont disponibles pour des
interviews. Elif Avci sera également à Paris jusqu'au 28 juillet et
disponible pour des entretiens.
COMMUNIQUE DE PRESSE
8 juillet 2013
EUROPRIDE 2013
Amnesty International France à Marseille pour les droits des LGBTI
Du 10 au 20 juillet 2013, Amnesty International France (AIF) participe à
l'Europride de Marseille afin de rappeler que la situation reste alarmante
pour les personnes LGBTI même au sein de l'Union Européenne. Dans de
nombreux pays, elles sont confrontées à des obstacles administratifs, des
interdictions de manifester ou des agressions.
« Aucune personne ne devrait être victime de disciminations en raison de
ses origines, de sa religion, de son orientation sexuelle ou de son
identité de genre. C'est un des principes fondamentaux des droits humains.
», rappelle Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.
Tout au long de l'Europride, les militants d'AIF tiendront un stand au
village associatif et défileront lors de la parade du 20 juillet autour
d'un char aux couleurs d'Amnesty International et au rythme de la fanfare
Transe-Express.
Amnesty International participera aux tables rondes suivantes organisées à
la Friche de la Belle de Mai :
17 juillet 18h30 à 20h - Dynamiques et militantisme LGBTI dans les pays
de l'ex Europe de l'est
Intervention de Cécile Coudriou, vice-présidente d'AIF
18 juillet 14h à 16h - Les LGBT- phobies en Europe aujourd'hui
16h30 à 18h - Les mobilisations contre les LGBTI Phobies
Intervention de Veronika d'Anna coordinatrice de la campagne contre les
discriminations en Europe d'Amnesty International
19 juillet 14h à 18h - Globalisation et multi-polarisation des
dynamiques LGBTI
Intervention d'Elif Avci, Défenseure turque de l'association Lambdaistanbul
18h30- 20h - Agir en Europe pour la reconnaissance des droits des LGBTI
Intervention de Geneviève Garrigos, présidente d'AIF
Amnesty International mobilisée autour des marches des fiertés en Europe
Amnesty International soutient les marches des Fiertés partout en Europe et
a notamment participé à la toute première marche en Ukraine aux côtés des
militants LGBTI le 25 mai 2013.
Amnesty International rappelle que dans plusieurs pays d'Europe de l'Est
ces événements ne voient pas le jour en raison des risques de violences et
d'agressions liées à une homophobie très répandue y compris chez les
politiques. C'est notamment le cas en Russie où une récente loi homophobe
porte atteinte à la liberté d'expression des personnes LGBTI et alimente
les discours discriminants.
En mai 2013, des violences ont émaillé les marches des Fiertés organisées
en Moldavie et en Géorgie au cours desquelles les manifestants ont été pris
à partie par des contre-manifestants. En Géorgie, la police n'est pas
parvenue à protéger les militants LGBTI et 17 personnes ont été blessées.
Tandis qu'en Moldavie, la marche a dû être abrégée du fait des menaces qui
pesaient sur les manifestants.
Plus d'informations :
- Ukraine : la marche des fiertés de Kiev finalement autorisée
http://www.amnesty.fr/AI-en-
- Page dédiée aux discriminations envers les personnes LGBTI (Lesbiennes,
Gays, Bisexuelles, Transsexuelles, Intersexuées)
http://www.amnesty.fr/AI-en-
- L'EuroPride est le plus grand évènement LGBTI international organisé en
Europe : http://www.europride2013.com/
- Compagnie Transe-Express : http://www.transe-express.com/
Note :
Les porte-parole présents aux tables rondes sont disponibles pour des
interviews. Elif Avci sera également à Paris jusqu'au 28 juillet et
disponible pour des entretiens.
mardi 2 juillet 2013
Communiqué de presse Lituanie. Les autorités municipales de Vilnius interdisent la Baltic Pride
Les autorités municipales de la capitale lituanienne, Vilnius, doivent autoriser la Marche des fiertés des Pays baltes, ou Baltic Pride, prévue dans un mois, a déclaré Amnesty International mercredi 26 juin 2013.
À la suite d'une rencontre ce même mercredi avec la Ligue des gays lituaniens, organisatrice de la marche du 27 juillet, et Amnesty International, les autorités municipales de Vilnius ont déclaré que cette manifestation ne pourrait pas se tenir en centre-ville et n'ont pas proposé d'autre trajet.
« Il est effarant de constater que, malgré des décisions de justice rendues dans le pays en faveur des organisateurs de la Baltic Pride, la ville de Vilnius a décidé d'interdire cette marche des fiertés, en violation flagrante du droit à la liberté de réunion de ses organisateurs et des autres participants », a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
« Les autorités de Vilnius doivent réouvrir de toute urgence les pourparlers avec les organisateurs de la Baltic Pride afin que cette manifestation puisse se dérouler sans obstacles et avec une protection policière suffisante. »
Le 20 juin, le Tribunal administratif suprême lituanien a confirmé la décision du tribunal de première instance selon laquelle la municipalité de Vilnius serait en infraction avec la loi sur les rassemblements pacifiques si elle empêchait la marche de se tenir dans le centre-ville.
En janvier 2013, les autorités municipales ont déclaré que la marche ne pourrait pas passer par l'avenue Gediminas, en centre-ville, car cela obligerait des magasins et des hôtels à fermer pour des questions de sécurité ; elles ont proposé à la place un lieu isolé le long des rives de la Neris.
Elles ont aussi affirmé que le trajet proposé passait trop près de bâtiments judiciaires et gouvernementaux, ce qui posait des problèmes en termes de sécurité nationale. Pourtant, des manifestations ont déjà été autorisées sur cette avenue.
« La décision d'interdire la Baltic Pride pour des raisons de sécurité est disproportionnée, étant donné que les autorités de Vilnius ont refusé de s'engager dans un dialogue constructif avec la Ligue des gays lituaniens, malgré les décisions de tribunaux locaux ordonnant la reprise des négociations », a déclaré John Dalhuisen.
Amnesty International a lancé une pétition appelant les autorités lituaniennes à veiller à ce que cette manifestation puisse se tenir conformément au projet des organisateurs et à ce qu'une protection appropriée soit fournie.
Les autorités municipales avaient cherché à empêcher la première Baltic Pride à Vilnius en 2010, mais la marche avait finalement pu avoir lieu à la suite d'une décision de justice.
« Il est vraiment sidérant que, trois ans après la première Baltic Pride à Vilnius, on se retrouve exactement dans la même situation, avec des autorités municipales qui refusent ouvertement de respecter la liberté de réunion des participants à cette marche et qui semblent prêtes à passer outre les décisions des tribunaux administratifs. »
Ces dernières années, la Lituanie a aussi adopté ou proposé des mesures législatives visant à restreindre les droits des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées.
Plus récemment, en mai 2013, le Parlement lituanien a approuvé en première lecture un amendement du Code administratif prévoyant une amende pour « le dénigrement public des valeurs morales constitutionnelles et des fondamentaux constitutionnels de la vie familiale, ainsi que l'organisation de manifestations publiques contraires à la morale publique ».Le député qui a proposé ce projet de loi a déclaré qu'il visait à empêcher la tenue de manifestations comme la Baltic Pride.
mercredi 26 juin 2013
dimanche 23 juin 2013
Action Urgente Russie
RUSSIE : ADOPTION D’UNE LOI DISCRIMINATOIRE
Le 11 juin, la chambre basse du Parlement russe a adopté presque à l’unanimité en deuxième et troisième lectures un projet de loi limitant fortement les libertés d’expression, de réunion et d’association des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI). À l’issue d’une séance essentiellement formelle de la chambre haute, le texte sera soumis à l’approbation du président.
Selon les législateurs, l’objectif du projet de loi est de « protéger les enfants des informations encourageant le rejet des valeurs familiales traditionnelles ». Le texte introduit des modifications visant plusieurs lois qui interdisent la « propagande en faveur de relations sexuelles non traditionnelles entre mineurs ». Avant la deuxième lecture, les législateurs en ont considérablement changé le contenu et étendu la portée.
Le projet de loi définit la « propagande » en ces termes : « diffusion d’informations destinées à forger une orientation sexuelle non traditionnelle, un attrait pour les relations sexuelles non traditionnelles, une perception biaisée de l’équivalence sociale entre les relations sexuelles traditionnelles et non traditionnelles, ou renseignements imposés sur des relations sexuelles non traditionnelles qui pourraient susciter un intérêt pour de telles pratiques ».
Les infractions de ce type ayant pour objet des mineurs seront passibles d’amendes allant jusqu’à 5 000 roubles (environ 115 euros) pour des particuliers, 50 000 roubles (environ 1 150 euros) pour des représentants de l’État et un million de roubles (environ 23 160 euros), assorties éventuellement d’une suspension de trois mois, pour les organisations. Les particuliers et les représentants de l’État pourront se voir infliger des amendes encore plus lourdes s’ils font acte de « propagande » par l’intermédiaire des médias ou d’Internet. L’interdiction s’appliquera également aux étrangers qui, en plus d’encourir des amendes allant jusqu’à 1 120 euros, pourront être détenus jusqu’à 15 jours et expulsés de Russie.
Le 11 juin, la chambre basse du Parlement russe a adopté presque à l’unanimité en deuxième et troisième lectures un projet de loi limitant fortement les libertés d’expression, de réunion et d’association des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI). À l’issue d’une séance essentiellement formelle de la chambre haute, le texte sera soumis à l’approbation du président.
Selon les législateurs, l’objectif du projet de loi est de « protéger les enfants des informations encourageant le rejet des valeurs familiales traditionnelles ». Le texte introduit des modifications visant plusieurs lois qui interdisent la « propagande en faveur de relations sexuelles non traditionnelles entre mineurs ». Avant la deuxième lecture, les législateurs en ont considérablement changé le contenu et étendu la portée.
Le projet de loi définit la « propagande » en ces termes : « diffusion d’informations destinées à forger une orientation sexuelle non traditionnelle, un attrait pour les relations sexuelles non traditionnelles, une perception biaisée de l’équivalence sociale entre les relations sexuelles traditionnelles et non traditionnelles, ou renseignements imposés sur des relations sexuelles non traditionnelles qui pourraient susciter un intérêt pour de telles pratiques ».
Les infractions de ce type ayant pour objet des mineurs seront passibles d’amendes allant jusqu’à 5 000 roubles (environ 115 euros) pour des particuliers, 50 000 roubles (environ 1 150 euros) pour des représentants de l’État et un million de roubles (environ 23 160 euros), assorties éventuellement d’une suspension de trois mois, pour les organisations. Les particuliers et les représentants de l’État pourront se voir infliger des amendes encore plus lourdes s’ils font acte de « propagande » par l’intermédiaire des médias ou d’Internet. L’interdiction s’appliquera également aux étrangers qui, en plus d’encourir des amendes allant jusqu’à 1 120 euros, pourront être détenus jusqu’à 15 jours et expulsés de Russie.
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lundi 17 juin 2013
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