jeudi 4 juin 2015

Action urgente Ukraine


IL FAUT ASSURER LA S
ECURITE DES PARTICIP
ANTS DE LA 
MARCHE DES FIERTES L
GBTI A KIEV
Plusieurs centaines de militants des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, 
transgenres ou intersexuées (LGBTI) risquent d’être privés de leur dr
oit de réunion 
pacifique et d’être la cible de violences lors de la marche des fiertés prévue le 6
juin à 
Kiev, la police ne s’étant pas montrée pleinement disposée à protéger ce défilé.
Les organisateurs de la marche des fiertés de Kiev ont annoncé qu’ils
prévoyaient ce défilé annuel dans la capitale 
ukrainienne pour le 6
juin. L’heure et le lieu précis de la manifestation doivent encore être fixés avec les autorités. 
Afin de discuter des modalités, les organisateurs et des représentants d’Amnesty Internat
ional Ukraine doivent 
s’entretenir à plusieurs reprises avec les autorités. La municipalité de Kiev avait promis d’arranger une rencontre 
entre les organisateurs et la police pour discuter des mesures de sécurité dans la semaine du 18 au 22
mai, mais 
aucun
e réunion n’a encore eu lieu. La police affirme qu’il est «
trop tôt
» pour planifier l’événement. 
En 2012, la marche des fiertés de Kiev a dû être annulée par les organisateurs face aux menaces de violence de 
groupes d’extrême
-
droite et à l’absence de ga
ranties apportées par la police municipale en vue de la protection 
des participants. Elle a également été annulée en 2014, les autorités ayant promis leur soutien à ce défilé, 
notamment lors de réunions entre Amnesty International et de hauts responsables 
du ministère de l’Intérieur, mais 
étant finalement revenues sur leur promesse de protection au dernier moment. 
La réponse tardive et le manque d’engagement clair de la police nuisent à l’organisation de l’événement et 
pourraient entraîner son annulation à
cause des craintes de violence de la part des contre
-
IL FAUT ASSURER LA SECURITE DES PARTICIPANTS DE LA
MARCHE DES FIERTES LGBTI A KIEV

Plusieurs centaines de militants des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI) risquent d’être privés de leur droit de réunion pacifique et d’être la cible de violences lors de la marche des fiertés prévue le 6 juin à Kiev, la police ne s’étant pas montrée pleinement disposée à protéger ce défilé.

Les organisateurs de la marche des fiertés de Kiev ont annoncé qu’ils prévoyaient ce défilé annuel dans la capitale ukrainienne pour le 6 juin. L’heure et le lieu précis de la manifestation doivent encore être fixés avec les autorités. Afin de discuter des modalités, les organisateurs et des représentants d’Amnesty International Ukraine doivent s’entretenir à plusieurs reprises avec les autorités. La municipalité de Kiev avait promis d’arranger une rencontre entre les organisateurs et la police pour discuter des mesures de sécurité dans la semaine du 18 au 22 mai, mais aucune réunion n’a encore eu lieu. La police affirme qu’il est « trop tôt » pour planifier l’événement.

En 2012, la marche des fiertés de Kiev a dû être annulée par les organisateurs face aux menaces de violence de groupes d’extrême-droite et à l’absence de garanties apportées par la police municipale en vue de la protection des participants. Elle a également été annulée en 2014, les autorités ayant promis leur soutien à ce défilé, notamment lors de réunions entre Amnesty International et de hauts responsables du ministère de l’Intérieur, mais étant finalement revenues sur leur promesse de protection au dernier moment.

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La réponse tardive et le manque d’engagement clair de la police nuisent à l’organisation de l’événement et pourraient entraîner son annulation à cause des craintes de violence de la part des contre-manifestants FAUT ASSURER LA S
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ANTS DE LA 
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GBTI A KIEV
Plusieurs centaines de militants des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, 
transgenres ou intersexuées (LGBTI) risquent d’être privés de leur dr
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Kiev, la police ne s’étant pas montrée pleinement disposée à protéger ce défilé.
Les organisateurs de la marche des fiertés de Kiev ont annoncé qu’ils
prévoyaient ce défilé annuel dans la capitale 
ukrainienne pour le 6
juin. L’heure et le lieu précis de la manifestation doivent encore être fixés avec les autorités. 
Afin de discuter des modalités, les organisateurs et des représentants d’Amnesty Internat
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s’entretenir à plusieurs reprises avec les autorités. La municipalité de Kiev avait promis d’arranger une rencontre 
entre les organisateurs et la police pour discuter des mesures de sécurité dans la semaine du 18 au 22
mai, mais 
aucun
e réunion n’a encore eu lieu. La police affirme qu’il est «
trop tôt
» pour planifier l’événement. 
En 2012, la marche des fiertés de Kiev a dû être annulée par les organisateurs face aux menaces de violence de 
groupes d’extrême
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droite et à l’absence de ga
ranties apportées par la police municipale en vue de la protection 
des participants. Elle a également été annulée en 2014, les autorités ayant promis leur soutien à ce défilé, 
notamment lors de réunions entre Amnesty International et de hauts responsables 
du ministère de l’Intérieur, mais 
étant finalement revenues sur leur promesse de protection au dernier moment. 
La réponse tardive et le manque d’engagement clair de la police nuisent à l’organisation de l’événement et 
pourraient entraîner son annulation à
cause des craintes de violence de la part des contre
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Plusieurs centaines de militants des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, 
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juin à 
Kiev, la police ne s’étant pas montrée pleinement disposée à protéger ce défilé.
Les organisateurs de la marche des fiertés de Kiev ont annoncé qu’ils
prévoyaient ce défilé annuel dans la capitale 
ukrainienne pour le 6
juin. L’heure et le lieu précis de la manifestation doivent encore être fixés avec les autorités. 
Afin de discuter des modalités, les organisateurs et des représentants d’Amnesty Internat
ional Ukraine doivent 
s’entretenir à plusieurs reprises avec les autorités. La municipalité de Kiev avait promis d’arranger une rencontre 
entre les organisateurs et la police pour discuter des mesures de sécurité dans la semaine du 18 au 22
mai, mais 
aucun
e réunion n’a encore eu lieu. La police affirme qu’il est «
trop tôt
» pour planifier l’événement. 
En 2012, la marche des fiertés de Kiev a dû être annulée par les organisateurs face aux menaces de violence de 
groupes d’extrême
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droite et à l’absence de ga
ranties apportées par la police municipale en vue de la protection 
des participants. Elle a également été annulée en 2014, les autorités ayant promis leur soutien à ce défilé, 
notamment lors de réunions entre Amnesty International et de hauts responsables 
du ministère de l’Intérieur, mais 
étant finalement revenues sur leur promesse de protection au dernier moment. 
La réponse tardive et le manque d’engagement clair de la police nuisent à l’organisation de l’événement et 
pourraient entraîner son annulation à
cause des craintes de violence de la part des contre
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manifestants
IL FAUT ASSURER LA S
ECURITE DES PARTICIP
ANTS DE LA 
MARCHE DES FIERTES L
GBTI A KIEV
Plusieurs centaines de militants des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, 
transgenres ou intersexuées (LGBTI) risquent d’être privés de leur dr
oit de réunion 
pacifique et d’être la cible de violences lors de la marche des fiertés prévue le 6
juin à 
Kiev, la police ne s’étant pas montrée pleinement disposée à protéger ce défilé.
Les organisateurs de la marche des fiertés de Kiev ont annoncé qu’ils
prévoyaient ce défilé annuel dans la capitale 
ukrainienne pour le 6
juin. L’heure et le lieu précis de la manifestation doivent encore être fixés avec les autorités. 
Afin de discuter des modalités, les organisateurs et des représentants d’Amnesty Internat
ional Ukraine doivent 
s’entretenir à plusieurs reprises avec les autorités. La municipalité de Kiev avait promis d’arranger une rencontre 
entre les organisateurs et la police pour discuter des mesures de sécurité dans la semaine du 18 au 22
mai, mais 
aucun
e réunion n’a encore eu lieu. La police affirme qu’il est «
trop tôt
» pour planifier l’événement. 
En 2012, la marche des fiertés de Kiev a dû être annulée par les organisateurs face aux menaces de violence de 
groupes d’extrême
-
droite et à l’absence de ga
ranties apportées par la police municipale en vue de la protection 
des participants. Elle a également été annulée en 2014, les autorités ayant promis leur soutien à ce défilé, 
notamment lors de réunions entre Amnesty International et de hauts responsables 
du ministère de l’Intérieur, mais 
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La réponse tardive et le manque d’engagement clair de la police nuisent à l’organisation de l’événement et 
pourraient entraîner son annulation à
cause des craintes de violence de la part des contre
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manifestants

lundi 1 juin 2015

Communiqué de presse Irlande



AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

AILRC-FR
23 mai 2015 - Dublin


L’Irlande écrit l’histoire et dit « oui » au mariage pour tous 
Premier pays du monde à adopter la pleine égalité devant le mariage par référendum


Samedi 23 mai 2015, l’Irlande est devenue le premier pays du globe à adopter par scrutin direct la pleine égalité devant le mariage civil pour tous ses citoyens, quelle que soit leur orientation sexuelle.

Ce vote historique de l’électorat irlandais – 62,1 % pour et 37,9 % contre – a permis de ratifier la modification de la Constitution irlandaise, selon laquelle « Le mariage peut être contracté suivant la loi entre deux personnes sans distinction de sexe ». L’Irlande est le 19e pays du monde à approuver le mariage pour les couples de même sexe, et le premier à le faire par référendum. 

Amnesty International Irlande a fait campagne pour le vote du « Oui » dans le cadre du référendum. Amnesty International en tant qu’organisation mondiale demande à tous les États, depuis 2007, de mettre fin à la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre s’agissant des lois relatives au mariage civil.

Colm O’Gorman, directeur exécutif d’Amnesty International Irlande, a déclaré :

« Cette décision du peuple irlandais, lors d’un référendum national, est capitale. Elle aura à l’évidence un sens profond pour les gens ici, en Irlande, mais aussi un écho à travers le monde. Elle adresse un message aux lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI) partout dans le monde, pour leur dire qu’ils ont de l’importance, tout comme leurs relations et leurs familles, qu’ils ont les mêmes droits humains que leurs frères et sœurs hétérosexuels, et ont droit à une protection pleine et égale de la loi.

« Cette décision adresse un signal puissant aux gouvernements et aux États qui continuent d’opérer des discriminations à l’égard des LGBTI et bafouent leurs droits humains. Surtout, elle adresse un message d’espoir à tous ceux qui, aux quatre coins du globe, luttent pour la justice, la liberté et l’égalité. »

Le référendum s’est tenu deux ans après que la Convention constitutionnelle, assemblée de citoyens mise en place par le gouvernement irlandais, a recommandé de modifier la Constitution irlandaise afin de permettre le mariage civil des couples homosexuels.

La victoire du référendum est le résultat de plusieurs années de campagne menée par des associations de la société civile, comme Marriage Equality, le Conseil irlandais pour les libertés civiles et GLEN (Gay and Lesbian Equality Network).

Colm O’Gorman a déclaré : « Amnesty International Irlande est fière d’avoir participé à cette campagne et nous nous réjouissons du résultat. Nous sommes particulièrement satisfaits du ton et de l’orientation de la campagne qui fut globalement affirmative, positive et même joyeuse. Se dégageaient une énergie et un engagement très forts chez les milliers de personnes qui se sont rassemblées sous la bannière du " Oui " dans les villes et les villages, partout en Irlande, pour faire du porte à porte, dans chaque rue. Elles en sont les artisans et ceci est leur victoire. »

« Face à une question simple sur l’équité, l’égalité et le respect, l’Irlande a dit " Oui ". Les Irlandais ont emboîté le pas au sens de l’histoire en choisissant la solidarité plutôt que le préjugé, et ont ainsi envoyé un signal bienvenu à ceux qui de par le monde se battent pour l’égalité des droits », a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.

mardi 26 mai 2015

mardi 28 avril 2015

Communiqué de presse Afrique du Sud

©Damien Schumann

Afrique du Sud. Un documentaire primé sur des crimes haineux visant des lesbiennes projeté à KwaThema et Khayelitsha

À l'occasion du quatrième anniversaire de l'homicide dont a été victime la militante lesbienne Noxolo Nogwaza, Amnesty International et Backstory Productions projettent un documentaire mettant en lumière le combat contre l'homophobie en Afrique du Sud.

African Pride montre comment les Sud-Africains ripostent face aux violences homophobes et aux crimes haineux en organisant des marches des fiertés et des manifestations dans les townships.

Amnesty International demande l'adoption d'une loi sur les crimes haineux en Afrique du Sud afin que les responsables présumés de violences homophobes et transphobes soient traduits en justice.

« African Pride nous présente les personnes en deuil, les victimes, et les familles et amis de victimes qui descendent dans la rue pour réclamer la justice pour ceux qu'ils ont perdu, l'égalité pour les vivants et le respect de leur propre droit fondamental de vivre pacifiquement parmi les leurs », a déclaré Laura Fletcher, réalisatrice d'African Pride et propriétaire de Backstory Productions.

Le documentaire primé a été filmé dans des townships de toute l'Afrique du Sud, notamment ceux de KwaThema (Gauteng) et Khayelitsha (Cap-Occidental). Noxolo Nogwaza était née à KwaThema. Cette militante lesbienne de 24 ans, mère de deux enfants, a été tuée en 2011 et l'affaire n'a jamais été résolue.

Le documentaire met en lumière les violences et les discriminations dont sont victimes actuellement les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles et transgenres dans les townships d'Afrique du Sud.

Il est projeté pour la première fois en public en Afrique du Sud le 24 avril, date anniversaire de la mort de Noxolo Nogwaza.

En quatre ans, l’enquête de police sur cet homicide n’a enregistré aucune avancée.

Dans le cadre du Groupe de travail sur les crimes de haine, réseau d'organisations de la société civile, Amnesty International fait pression sur l'État sud-africain pour qu'il instaure une législation relative aux crimes haineux qui permettrait à la police d'enquêter plus efficacement dans ces affaires et de traduire en justice les responsables présumés de tels actes.

« Amnesty International est fière d'être associée à ce film puissant qui met l'accent sur le coût humain des crimes haineux et montre combien il est nécessaire que ceux-ci fassent l'objet d'enquêtes rapides et approfondies. C'est un film qui incite à agir, et toute personne souhaitant que justice soit rendue pour les crimes haineux commis en Afrique du Sud doit absolument le voir », a déclaré Muleya Mwanayanda, directrice adjointe d'Amnesty International chargée des campagnes en Afrique australe.

Les personnes dont les histoires sont racontées dans African Pride et dont le militantisme constitue la base de ce documentaire poignant et saisissant assisteront aux projections.

« African Pride est une histoire sud-africaine relatant des problèmes qui trouvent un écho dans le monde entier. C'est une histoire de discrimination, de résilience, d'amour et de perte mais, au-delà de tout cela, c'est l'histoire de ceux qui n'acceptent pas de se taire, qui refusent de baisser les bras », a déclaré Laura Fletcher.

Informations sur les projections

24 avril 2015 à 18 heures à KwaThema (Ekhuruleni, Gauteng)
KwaThema Society for the Care of the Aged, 11472 Tokolo Street
25 avril 2015 à 16 heures à Khayelitsha (Cap-Occidental)
Masiphumelele Primary School, Hlehla Street, Makhaza, 7993
La réalisatrice Laura Fletcher participera à ces événements uniques et accordera des interviews.

Récompenses :

African Pride a remporté le prix du meilleur film sur les droits humains à l'occasion de sa première mondiale au Galway Film Fleadh (juillet 2014) et la rose verte du meilleur documentaire de portée mondiale lors de sa première internationale au festival du film de Jaipur. 
Vous pouvez découvrir la bande-annonce à l'adresse suivante : https://vimeo.com/125196083.

La réalisatrice :

Le film indépendant African Pride marque les débuts de Laura Fletcher en tant que réalisatrice. Celle-ci est une journaliste et rédactrice expérimentée, qui travaille pour le service public irlandais de radio et de télévision RTÉ. Avant de réaliser African Pride, elle a travaillé pour Media Monitoring Africa, organisation spécialisée dans les médias et les droits humains, à Johannesburg.
Suivez African Pride sur Twitter et retrouvez le film sur Facebook.

mardi 14 avril 2015

Communiqué de presse Norvège



Norvège. La reconnaissance juridique du genre va devenir simple et accessible

Lors d’une conférence de presse organisée vendredi 10 avril, le groupe d’experts nommé par le ministère norvégien de la Santé et des Soins a présenté son rapport intitulé Right to right gender - health to all genders au ministre de la Santé et des Soins Bent Høie, du Parti conservateur. 

Le groupe d’experts a clairement affirmé que la procédure de reconnaissance juridique du genre actuellement en vigueur constitue une violation des droits fondamentaux et a insisté sur la nécessité de la modifier. Il a recommandé de mettre en place une procédure simple et transparente de reconnaissance juridique du genre fondée sur la perception de l’identité de genre de la personne, démarche qui ne doit pas être conditionnée à une période de réflexion. Ces recommandations vont dans le sens des conclusions d’Amnesty International.

« Le groupe d’experts préconise une procédure décente concernant la reconnaissance légale du genre. Le gouvernement doit la mettre en place sans délai, afin d’éviter que les personnes concernées n’attendent encore longtemps pour obtenir leurs papiers d’identité et autres documents officiels », a déclaré Patricia Kaatee, conseillère politique d’Amnesty International Norvège.

Les promesses clés de Bent Høie 
Le ministre de la Santé et des Soins Bent Høie a souligné que la Norvège était décidée à donner l’exemple en matière de respect des droits humains. Il a admis que ce n’était pas encore le cas s’agissant des droits des personnes transgenres. Il faut que cela change, a-t-il fait valoir lors de la conférence de presse.

Bent Høie a également saisi cette occasion pour rendre hommage aux organisations et aux personnes qui se mobilisent en première ligne en faveur des droits des personnes transgenres en Norvège.

Une campagne réussie
John Jeannette Solstad Remø n’a pas obtenu la reconnaissance juridique de son identité de genre, au motif qu’elle refuse de se conformer aux exigences en vigueur, nombreuses et fortement discriminatoires. En 2014, les militants d’Amnesty International dans le monde se sont mobilisés en faveur de John Jeanette et de son droit à la reconnaissance juridique de son genre.

« C’est tout ce que j’avais rêvé et espéré. Le combat en valait la peine. Il fut long, mais lorsque nous avons enfin récolté les fruits de notre travail, ce fut une grande joie. Sans Amnesty, nous n’y serions pas parvenus. Le ministre de la Santé et des Soins Bent Høie lui-même a reconnu que son soutien avait fait une grande différence au niveau du processus au sein du gouvernement », a déclaré John Jeanette Solstad Remø en sortant de la conférence de presse.

Elle est très heureuse de toute l’attention positive qui lui a été manifestée.

« Le soutien émanant de citoyens du monde entier a été fantastique. Je ne m’y attendais pas et je tiens à remercier chaleureusement toutes les personnes qui nous ont soutenus dans ce combat. »

Une vive critique de la Norvège
En février 2014, Amnesty International a publié un rapport sur la non-reconnaissance des droits des transgenres en Europe. La Norvège était critiquée pour ses pratiques administratives qui exigent la stérilisation irréversible afin d’obtenir la reconnaissance juridique du genre.

Depuis, Amnesty International fait campagne en faveur d’une procédure simple et rapide fondée sur la perception de l’identité de genre. Lors de la rencontre bisannuelle avec Amnesty International Norvège en octobre 2014, le ministre de l’Europe Vidar Helgesen a promis que le changement était pour bientôt.

« Si nous assistons à cette évolution, c’est parce qu’Amnesty a inscrit cette question à l’ordre du jour », a déclaré Vidar Helgesen.

Association nationale norvégienne pour les LGBT : le gouvernement peut écrire l’histoire
Amnesty International n’est pas la seule à se mobiliser sur cette question en Norvège. Depuis son congrès en 2008, l’Association nationale norvégienne (LLH) pour les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles et transgenres (LGBT), a travaillé spécifiquement sur les droits des transgenres, notamment sur le retrait de l’obligation de stérilisation irréversible pour obtenir la reconnaissance juridique du genre.

« Il est temps que les transgenres puissent bénéficier de leurs droits et accéder à des services de santé qui répondent à leurs besoins. En s’engageant à prendre en compte les droits de ses minorités vulnérables avec toute la gravité nécessaire et qu’elles méritent, ce gouvernement peut écrire l’histoire. Nous espérons que les autorités norvégiennes vont donner suite sans délai aux recommandations du groupe d’experts », a déclaré Bård Nylund, responsable de la LLH. 

lundi 23 mars 2015

Action Urgente Russie



FEDERATION DE RUSSIE : ELENA KLIMOVA ATTEND L’EXAMEN DE SON APPEL

L’audience d’appel d’Elena Klimova se tiendra sous peu. Si la cour d’appel confirme la décision du tribunal de première instance, elle devra payer une amende d’un montant exorbitant pour « propagande en faveur de relations sexuelles non conventionnelles entre mineurs ». Deti-404 (Enfants-404) - le groupe qu’elle a créé en ligne pour soutenir les adolescents et adolescentes lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués - risque également d’être dissous.

Les services moscovites de Roskomnadzor (l'autorité de régulation des médias) ont ouvert une procédure à l'encontre d’Elena Klimova et de Deti-404, affirmant avoir reçu 130 lettres de plainte concernant le groupe, et estimant que les informations publiées sur le site pouvaient susciter « une attitude positive à l'égard des relations sexuelles non conventionnelles ».

La plainte a été examinée le 23 janvier par une juge du tribunal du district de Dzerjinski, à Nijni Taguil, dans la région de Sverdlovsk. La magistrate avait refusé d'ajourner l'audience, alors que l'avocat d'Elena Klimova, souffrant, ne pouvait pas y assister. Cette décision constitue une violation du droit de l'accusée à un procès équitable. La juge a également rejeté une demande formulée un peu plus tôt par Elena Klimova, qui souhaitait que le contenu des rubriques en ligne de Deti-404 fasse l'objet d'une nouvelle expertise. Elle avait motivé ce refus en expliquant qu'elle avait déjà pris connaissance d'avis d'experts « pour » et « contre » ledit contenu et qu'une nouvelle évaluation n'ajouterait rien. Elena Klimova a été déclarée coupable de « propagande en faveur de relations sexuelles non conventionnelles entre mineurs » et condamnée à une amende de 50 000 roubles (soit environ 780 euros). Elle a alors fait appel de cette décision.

Au début du mois de mars, Elena Klimova a appris que le bureau du procureur de l’un des districts de Saint-Pétersbourg avait demandé la fermeture du groupe Deti-404 créé sur le réseau social russe VKontakte. Elena Klimova a créé deux groupes, l'un sur Facebook, l'autre sur VKontakte. Pour l’instant, les militants n’ont pas été officiellement informés de l’ouverture d’une procédure à ce propos.

Pour plus de détails sur cette action, et savoir comment agir, cliquez ici

jeudi 5 mars 2015

Le cauchemar des trans en Europe

Ici, une vidéo proposée par Transgender Europe pour rappeler les difficultés des trans en Europe (sous titres en Français)