jeudi 21 mai 2020

LA HONGRIE INTERDIT LA RECONNAISSANCE DES PERSONNES TRANS



L'amendement législatif adopté par le parlement hongrois, l’article 33,définissant le genre par le “sexe biologique basé sur la naissance et le génome” prévoit l’inscription non modifiable du sexe des personnes à leur naissance dans un registre national et sur les documents d’identité.
Cet article 33 va désormais empêcher les personnes transgenres et intersexes de changer de nom et d’obtenir des papiers correspondant à leur identité de genre. 
La Hongrie est un pays membre de l'Union Européenne depuis 2004 dans lequel  la reconnaissance légale du genre était jusqu'alors possible
Pour en savoir plus : interview de Cécile Coudriou sur Euronews ( en anglais)

vendredi 8 mai 2020

Projet de loi transphobe en Hongrie

Drapeau de la Hongrie — WikipédiaSous couvert de  la lutte contre la pandémie de Covid 19, le gouvernement Hongrois  a adopté fin mars un projet de  loi pour consolider ses pouvoirs.
Parmi les propositions de loi, l’article #33, qui prévoit de conserver la seule mention du « sexe biologique de naissance » sur le registre d'état civil.

La proposition doit encore être examinée par le Parlement. Si elle est adoptée, la reconnaissance légale du genre serait impossible pour les personnes trans.








samedi 25 avril 2020

Campagne homophobe au Maroc

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L'article 489 du code pénal marocain  criminalise les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe. L'homosexualité est illégale et punissable de 6 mois à 3 ans d'emprisonnement et d'une amende de 120 à 1 200 dirhams.

Or, depuis quelques semaines une vaste campagne homophobe sévit dans le pays et l'identité de nombreuses personnes LGBTI a "été revélée sur les réseaux sociaux sans le consentement des personnes concernées .

Ces outings ont des conséquences extémement graves d'autant plus en pleine période de confinement Covid-19.

En savoir plus :

https://tetu.com/2020/04/17/ils-sont-capables-de-me-tuer-au-maroc-de-jeunes-hommes-gays-victimes-dun-outing-massif/

https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/haine-chasse-aux-sorcieres-au-maroc-contre-les-homosexuels


https://afrique.tv5monde.com/information/au-maroc-la-communaute-lgbt-visee-par-une-campagne-de-harcelement

dimanche 19 avril 2020

MADAGASCAR : DOMOINA RANABOSOA LIBEREE PROVISOIREMENT

Domoina Ranabosoa qui était  en détention provisoire dans des conditions inhumaines à la prison d’Antanimora, à Madagascar, depuis le 10 mars, inculpée de «détournement de mineur de moins de 21 ans» en raison de sa relation homosexuelle avec sa compagne, âgée de 19 ans a été libérée le 7 avril 2020.

Les charges pesant contre elle sont maintenues. Amnesty International appelle les autorités judiciaires à abandonner immédiatement et sans condition les poursuites engagées à son encontre, car la loi à l’origine de cette inculpation est discriminatoire envers les personnes LGBTI.

PASSEZ À L’ACTION : ENVOYEZ UN APPEL EN UTILISANT VOS PROPRES MOTS OU EN VOUS INSPIRANT DU MODÈLE DE LETTRE CI-DESSOUS :
Monsieur le Président de la République de Madagascar
Andry Rajoelina
Palais d’État Iavoloha
102 Iavoloha
Antananarivo
Madagascar
Courriel : secretariat.prmdpe@gmail.com


Ambassade de Madagascar
4 avenue Raphaël  -  75016 Paris
Fax : 01.45.03.58.70
Courriel :


Tarifs postaux pour  Madagascar :

Lettre internationale (20 g) : 1,40 €



Monsieur le Président,


J’ai appris avec soulagement que Domoina Ranabosoa avait été libérée provisoirement de la prison d’Antanimora le 7 avril, mais je déplore que les accusations arbitraires de détournement de mineur sur la personne de sa compagne, âgée de 19 ans, qui découlent de dispositions discriminatoires, n’aient pas été abandonnées.
Amnesty International estime que la législation à l’origine de son inculpation doit être abrogée, car elle est discriminatoire envers les personnes LGBTI. Les relations entre personnes de même sexe ne devraient jamais être passibles de poursuites pénales.

Je vous demande donc, ainsi qu’aux autorités compétentes :

•           d’abandonner immédiatement et sans condition toutes les charges pesant sur Domoina Ranabosoa ;

•           d’abroger l’article 331 du Code pénal, qui est discriminatoire et dispose que les rapports homosexuels consentis avant l’âge de 21 ans sont considérés comme un « détournement de mineur » et sévèrement punis ;

•           de veiller à ce que la protection de la population carcérale soit une priorité dans la lutte contre le COVID-19, en envisageant notamment d’accorder une libération conditionnelle aux personnes en détention provisoire et, plus généralement, à tous les détenus qui ne représentent pas une menace pour la sécurité publique, ainsi qu’à ceux que leur état de santé rend particulièrement vulnérables, comme les personnes âgées ou en mauvaise santé. Pour les autres personnes incarcérées, si les visites avec contact sont restreintes en raison des mesures de prévention du COVID-19, elles doivent être remplacées par d’autres moyens de communication – téléphone, appel vidéo ou courriel, par exemple.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération. 

DISCRIMINATIONS LGBTI + COVID 19



Monde, Terre, Planète, Carte, Géographie
Déjà régulièrement exposées à des violations de leurs droits fondamentaux, les personnes LGBTI sont particulièrement à risque dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Ce contexte conduit en effet de nombreux pays à adopter des mesures particulièrement discriminantes à l’égard des LGBTI. 

Pour en savoir plus

 https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/lgbti-les-discriminations-sintensifient-pendant-le-covid19

https://www.hrw.org/news/2020/04/08/philippines-uses-humiliation-covid-curfew-punishment

https://ruedesconfines.com/au-perou-les-mesures-contre-le-covid-19-inquietent-la-communaute-lgbt/

https://www.cnews.fr/monde/2020-04-05/la-hongrie-sen-prend-aux-droits-des-personnes-transgenres-943871

https://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=25807&LangID=E

https://lexpress.mg/18/05/2019/homophobie-la-communaute-lgbt-denonce-la-discrimination/

lundi 9 mars 2020

ETATS UNIS : LA VIRGINIE, INTERDIT LES "THÉRAPIES DE CONVERSION" POUR LES MINEUR.E.S

drapeau de Virginie
Aux États-Unis, la Virginie est le 20ème état à interdire les " thérapies de conversion "pour les mineur.e.s, traitements qui prétendent changer l’orientation sexuelle et/ou l’identité de genre. 
Cette loi interdit aux professionnel.le.s de santé agréés par l’État de proposer des thérapies pour changer l’identité LGBT+ d’un.e mineur.e de moins de 18 ans. Tout.e thérapeute en violation de cette mesure s’exposera à des mesures disciplinaires de la part du ministère de la Santé de Virginie.
Le projet de loi interdit également au gouvernement de l’État de fournir des fonds à toute personne ou groupe qui propose une thérapie de conversion à des mineur.e.s .
.L’interdiction prendra effet en Virginie le 1er juillet prochain. La loi ne s’applique pas en revanche aux adultes qui choisissent de suivre eux-mêmes la thérapie.

samedi 7 mars 2020

RUSSIE / IULIA TSVETKOVA MILITANTE DROITS DES FEMMES ET DROITS LGBTI ARRETEE


copie d'écran  illustration d'une page des monologues du vagin
 La militante et artiste russe Iulia Tsvetkova fait l'objet de poursuite et de manoeuvres de harcélement pour avoir défendu les droits des femmes et des personnes LGBTI. Elle est placée en résidence surveillée depuis le 22 novembre , pour des accusations absurdes de "production et diffusion de matériaux pornographiques " en raison de ses dessins du corps féminin  (voir photo).
Si elle est reconnue coupable, elle encore jusqu'à six ans d'emprisonnement .
Ioulia Tsvetkova est une prisonnière d'opinion et doit être libérée immédiatement et sans condition.