Dans les pays Baltes, les marches des fiertés sont régulièrement interdites. Lorsqu'elles ne le sont pas, elles ont lieu dans un climat d'insultes et de violences. Depuis plusieurs années, Amnesty soutient ces marches Baltes, envoyant ses membres pour y participer. L'an dernier, à Riga, la majorité des sections européennes avaient répondu à l'appel, dont la commission LGBT de la section Française, qui avait envoyé 5 personnes.
Cette année, la marche Balte est prévue à Vilnius. Etant donnée la nouvelle loi Lituanienne, adoptée "pour la protection des mineurs", initialement explicitement homophobe, mais modifiée sous pression internationale (voir plus haut dans le blog), il est peu étonnant qu'un interdiction menace cette marche. Les pressions ont déjà commencé.
Amnesty International dénonce ces procédures.
Pour le détail du communiqué de presse, voir ici
lundi 22 mars 2010
jeudi 18 mars 2010
Participation au printemps des associations LGBT

Venez rencontrer la commission LGBT lors du "printemps des associations LGBT" qui se tiendra à l'espace des blancs manteaux (rue vieille du temple, Paris 4eme) le dimanche 11 avril 2010.
Plus d'informations sur cette manifestation: ici
mercredi 10 mars 2010
Communiqué de presse Lituanie
Une loi homophobe va entrer en vigueur en Lituanie
Amnesty International demande aux autorités lituaniennes de lever toutes les restrictions édictées par une nouvelle loi sur la diffusion d’informations publiques relatives aux droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.
Controversée, la Loi relative à la protection des mineurs contre les effets préjudiciables de l’information publique doit entrer en vigueur lundi 1er mars 2010.
« Cette loi bafoue la liberté d’expression et est vecteur de discrimination directe fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, a déclaré John Dalhuisen, chercheur spécialiste de la discrimination à Amnesty International.
« Elle va stigmatiser les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, et exposer ceux qui défendent leurs droits au risque d’être censurés et condamnés à des sanctions financières.
« Ce texte de loi est anachronique dans un pays membre de l’Union européenne. »
Initialement adoptée le 14 juillet 2009, cette loi a été montrée du doigt par Amnesty International et d’autres organisations internationales, dont le Parlement européen, en raison de ses dispositions homophobes et discriminatoires.
Dans sa version originale, la loi interdisait la publication de toute « information qui incite aux relations homosexuelles, bisexuelles et polygames » dans divers lieux, dont les écoles, dans les lieux publics et les médias accessibles aux personnes âgées de moins de 18 ans.
En raison de la critique internationale et des appréhensions du président lituanien, la loi a été modifiée le 28 décembre 2009. Toute référence directe à la promotion de l’homosexualité a été supprimée. Toutefois, le nouveau texte de loi qualifie désormais les informations qui « dénigrent les valeurs de la famille » ou « encouragent une conception du mariage et de la famille différente de celle prescrite par la Constitution […] et le Code civil de la République de Lituanie » de préjudiciables pour les enfants et, par conséquent, interdit leur diffusion dans les lieux auxquels ils ont accès. Le mariage étant défini dans la loi lituanienne comme l’union d’un homme et d’une femme, toute promotion publique de relations entre personnes du même sexe et toute défense de l’égalité devant le mariage est prescrite par la nouvelle loi.
« Les autorités lituaniennes ne doivent pas mettre en œuvre cette loi discriminatoire à l’égard des lesbiennes et des gays qui restreint leur liberté d’expression », a conclu John Dalhuisen.
Amnesty International demande aux autorités lituaniennes de lever toutes les restrictions édictées par une nouvelle loi sur la diffusion d’informations publiques relatives aux droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.
Controversée, la Loi relative à la protection des mineurs contre les effets préjudiciables de l’information publique doit entrer en vigueur lundi 1er mars 2010.
« Cette loi bafoue la liberté d’expression et est vecteur de discrimination directe fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, a déclaré John Dalhuisen, chercheur spécialiste de la discrimination à Amnesty International.
« Elle va stigmatiser les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, et exposer ceux qui défendent leurs droits au risque d’être censurés et condamnés à des sanctions financières.
« Ce texte de loi est anachronique dans un pays membre de l’Union européenne. »
Initialement adoptée le 14 juillet 2009, cette loi a été montrée du doigt par Amnesty International et d’autres organisations internationales, dont le Parlement européen, en raison de ses dispositions homophobes et discriminatoires.
Dans sa version originale, la loi interdisait la publication de toute « information qui incite aux relations homosexuelles, bisexuelles et polygames » dans divers lieux, dont les écoles, dans les lieux publics et les médias accessibles aux personnes âgées de moins de 18 ans.
En raison de la critique internationale et des appréhensions du président lituanien, la loi a été modifiée le 28 décembre 2009. Toute référence directe à la promotion de l’homosexualité a été supprimée. Toutefois, le nouveau texte de loi qualifie désormais les informations qui « dénigrent les valeurs de la famille » ou « encouragent une conception du mariage et de la famille différente de celle prescrite par la Constitution […] et le Code civil de la République de Lituanie » de préjudiciables pour les enfants et, par conséquent, interdit leur diffusion dans les lieux auxquels ils ont accès. Le mariage étant défini dans la loi lituanienne comme l’union d’un homme et d’une femme, toute promotion publique de relations entre personnes du même sexe et toute défense de l’égalité devant le mariage est prescrite par la nouvelle loi.
« Les autorités lituaniennes ne doivent pas mettre en œuvre cette loi discriminatoire à l’égard des lesbiennes et des gays qui restreint leur liberté d’expression », a conclu John Dalhuisen.
lundi 8 mars 2010
samedi 20 février 2010
Table ronde le 24 février
Dans le cadre de l'exposition "les condamnés" (Philippe Castetbon), collection de photos d'hommes vivants dans des pays où l'homosexualité est pénalisée, la mairie du troisième arrondissement de Paris organise une table ronde autour du thème de la pénalisation des LGBT dans le monde. La commission LGBT d'Amnesty International participera à cette table ronde, qui aura lieu dans les locaux de la mairie du IIIe, à 19h.
mercredi 17 février 2010
Marche des fiertés (Lille)
La marche des fiertés LGBT de Lille aura lieu cette année le samedi 5 juin. La commission LGBT d'Amnesty participera comme depuis plusieurs années à cet événement.
dimanche 14 février 2010
Communiqué de presse Turquie
La Turquie doit mettre fin à la répression discriminatoire qui cible les organisations de défense des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres
Amnesty International a demandé aux autorités turques de mettre un terme au harcèlement des organisations de défense des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, lors même qu’elles ont initié mardi 9 février 2010 une nouvelle tentative visant à dissoudre l’une de ces associations au moyen de décisions de justice.
L’affaire contre l’association Black Pink Triangle, qui œuvre depuis sa création en février 2009 dans la ville d’Izmir à lutter contre la discrimination visant les lesbiennes, gays, personnes bisexuelles et transgenres, a été ajournée au terme de la première audience, sur fond de craintes que les autorités turques ne se lancent dans une bataille judiciaire certes infondée, mais interminable.
L'association risque la dissolution, suite à une plainte du bureau du gouverneur d'Izmir pour qui les objectifs qu’elle poursuit sont contraires aux « valeurs morales et à la structure familiale turques ».
« La décision d’ajourner l’audience plutôt que de classer sans suite cette affaire dénuée de fondement et empreinte de discrimination témoigne de la poursuite du harcèlement judiciaire visant les associations de défense des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres », a déclaré Andrew Gardner, responsable des recherches sur la Turquie à Amnesty International.
Amnesty International s’inquiète de ce que cette affaire de dissolution emboîte le pas à d’autres affaires analogues qui ont ces dernières années pris pour cibles des associations de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.
Des poursuites avaient été engagées contre KAOS-GL en 2005 et Pembe Hayat (Vie en rose) en 2006. En avril 2009, l’association de solidarité Lambda Istanbul a obtenu en appel l’annulation de sa dissolution – mais à l'issue d'une longue bataille judiciaire qui a duré quatre années.
Au cours du procès, auquel Amnesty International a assisté en tant qu’observateur, les avocats de Black Pink Triangle ont demandé à la cour de faire respecter le droit à la liberté d’association.
Le procureur a déclaré que si les autorités ne contrôlaient pas des associations comme Black Pink Triangle, « la vie sociale deviendrait anarchique ».
L’affaire a été renvoyée au 20 avril 2010, le juge ayant fait savoir que des lettres concernant cette affaire étaient parvenues de l’étranger et qu’il souhaitait obtenir leur traduction avant de poursuivre.
Devant le tribunal, l’association Black Pink Triangle a fait une déclaration critiquant la volonté des autorités de dissoudre une association de défense des droits des lesbiennes, gays, personnes bisexuelles et transgenres, lors même que ces personnes sont actuellement victimes de crimes de haine en Turquie.
« La seule façon pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres de résister à l’oppression, à l’isolement et à la marginalisation dans leur vie sociale en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre est d’être solidaires et de se rassembler », a indiqué le porte-parole de Black Pink Triangle.
« Une longue bataille juridique, qui entraverait le travail essentiel accompli par Black Pink Triangle dans la défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, exposerait une nouvelle fois l’incapacité de la Turquie à faire prévaloir le droit à la liberté d’association et à la non-discrimination », a conclu Andrew Gardner.
Amnesty International a demandé aux autorités turques de mettre un terme au harcèlement des organisations de défense des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, lors même qu’elles ont initié mardi 9 février 2010 une nouvelle tentative visant à dissoudre l’une de ces associations au moyen de décisions de justice.
L’affaire contre l’association Black Pink Triangle, qui œuvre depuis sa création en février 2009 dans la ville d’Izmir à lutter contre la discrimination visant les lesbiennes, gays, personnes bisexuelles et transgenres, a été ajournée au terme de la première audience, sur fond de craintes que les autorités turques ne se lancent dans une bataille judiciaire certes infondée, mais interminable.
L'association risque la dissolution, suite à une plainte du bureau du gouverneur d'Izmir pour qui les objectifs qu’elle poursuit sont contraires aux « valeurs morales et à la structure familiale turques ».
« La décision d’ajourner l’audience plutôt que de classer sans suite cette affaire dénuée de fondement et empreinte de discrimination témoigne de la poursuite du harcèlement judiciaire visant les associations de défense des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres », a déclaré Andrew Gardner, responsable des recherches sur la Turquie à Amnesty International.
Amnesty International s’inquiète de ce que cette affaire de dissolution emboîte le pas à d’autres affaires analogues qui ont ces dernières années pris pour cibles des associations de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.
Des poursuites avaient été engagées contre KAOS-GL en 2005 et Pembe Hayat (Vie en rose) en 2006. En avril 2009, l’association de solidarité Lambda Istanbul a obtenu en appel l’annulation de sa dissolution – mais à l'issue d'une longue bataille judiciaire qui a duré quatre années.
Au cours du procès, auquel Amnesty International a assisté en tant qu’observateur, les avocats de Black Pink Triangle ont demandé à la cour de faire respecter le droit à la liberté d’association.
Le procureur a déclaré que si les autorités ne contrôlaient pas des associations comme Black Pink Triangle, « la vie sociale deviendrait anarchique ».
L’affaire a été renvoyée au 20 avril 2010, le juge ayant fait savoir que des lettres concernant cette affaire étaient parvenues de l’étranger et qu’il souhaitait obtenir leur traduction avant de poursuivre.
Devant le tribunal, l’association Black Pink Triangle a fait une déclaration critiquant la volonté des autorités de dissoudre une association de défense des droits des lesbiennes, gays, personnes bisexuelles et transgenres, lors même que ces personnes sont actuellement victimes de crimes de haine en Turquie.
« La seule façon pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres de résister à l’oppression, à l’isolement et à la marginalisation dans leur vie sociale en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre est d’être solidaires et de se rassembler », a indiqué le porte-parole de Black Pink Triangle.
« Une longue bataille juridique, qui entraverait le travail essentiel accompli par Black Pink Triangle dans la défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, exposerait une nouvelle fois l’incapacité de la Turquie à faire prévaloir le droit à la liberté d’association et à la non-discrimination », a conclu Andrew Gardner.
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