mardi 31 mai 2016

Premier bilan des participations d'Amnesty aux marches des fiertés 2016 en France

Amnesty participe à la marche du Mans, le 14 mai 2016


Pour un bilan complet, cliquez ici

mardi 24 mai 2016

Action Tunisie, dans le cadre de l'IDAHO

Avec un peu de retard, mais n'hésitez pas à faire l'action malgré tout ;)

TUNISIE : L’HOMOSEXUALITÉ TOUJOURS CONDAMNÉE
En Tunisie, l’homosexualité est passible de trois ans de prison selon l’article 230 du code pénal (voir notre rapport sur le sujet). 
En décembre 2015, 6 hommes ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement et 5 ans de bannissement de leur lieu de résidence pour relations homosexuelles. 
C’est dire à quel point l’homosexualité est taboue et considérée comme une atteinte aux bonnes mœurs.
Les minorités sexuelles LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres) n’ont pas d’autre choix : elles doivent cacher leur orientation sexuelle, ou leur identité de genre, y compris à  leurs proches. 
En cas de violence homophobe, la police ne les protège pas, bien au contraire.
Conséquence : peu de victimes ose porter plainte de peur d’être traînée en justice et harcelée par la police.
La protection de ces minorités contre la violence et la discrimination passe par une révision en profondeur du Code pénal. Les relations consenties entre personnes de même sexe doivent être dépénalisées.. 

Pour en savoir plus, pour avoir accès au rapport amnesty sur l'homophobie en Tunisie, cliquez ici

samedi 30 avril 2016

Flash Amnesty Bangladesh



Bangladesh. Les autorités incapables d’endiguer la vague d’assassinats : un rédacteur LGBTI est tué à coups de machette

Des porte-paroles sont disponibles pour des entretiens

« L'assassinat lundi 25 avril du rédacteur en chef d'un magazine de la communauté des lesbiennes, gays et personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) et de son ami, quelques jours après le meurtre à la machette d'un professeur d'université, souligne le fait que des militants pacifiques ne bénéficient d'aucune protection dans le pays, a déclaré Champa Patel, directrice pour l'Asie du Sud à Amnesty International.

« Au cours du mois d’avril, on a recensé quatre assassinats de ce type. Il est choquant que personne n'ait été amené à rendre des comptes pour ces actes terribles et que quasiment aucune protection ne soit accordée aux membres menacés de la société civile. Les autorités bangladaises sont légalement tenues de protéger et de respecter le droit à la vie. Elles doivent mobiliser leur énergie pour protéger ceux qui expriment leurs opinions, courageusement et sans violence, et traduire les meurtriers en justice. Elles doivent condamner fermement ces agissements, ce qu'elles n'ont toujours pas fait. »
                             
Les relations homosexuelles sont érigées en infraction au titre du Code pénal bangladais. Amnesty International a interrogé des militants LGBTI exilés qui ont déclaré que lorsqu'ils ont voulu signaler à la police les menaces dont ils faisaient l'objet, les policiers les ont avertis qu'ils pourraient être poursuivis pour « crime contre nature ».

« Tandis que les autorités bangladaises s'abstiennent de traduire ces groupes violents en justice, les assaillants ont élargi leur éventail de cibles pour inclure un professeur d'université et des militants LGBTI, a déclaré Champa Patel.

« La police bangladaise doit assurer la protection des membres de la communauté LGBTI du pays, et non les harceler ou les menacer d'arrestation, comme elle le fait. »

Complément d’information
Depuis le début du mois, quatre militants et leurs associés ont été assassinés au Bangladesh. Le 7 avril, quatre hommes masqués ont attaqué à la machette Nazimuddin Samad, 28 ans, avant de l'abattre d'un coup de feu. Cet étudiant militant avait organisé des campagnes en faveur de la laïcité sur les réseaux sociaux. Son nom figurait sur une « liste noire » de 84 blogueurs publiée par un groupe d'islamistes radicaux en 2013.

Le 23 avril, Rezaul Karim Siddique, 58 ans, professeur d'université très admiré, a été agressé par des hommes armés de machettes alors qu'il se rendait à pied jusqu'à une station de bus, dans la ville de Rajshahi. Des djihadistes membres du groupe armé se désignant sous le nom d'État islamique (EI) ont revendiqué cette attaque.

Le 25 avril, Xulhaz Mannan, 35 ans, rédacteur de Roopbaan, premier magazine de la communauté LGBTI du Bangladesh, et son ami Tanay Mojumdar, ont tous deux été tués à coups de machette par des assaillants qui se sont faits passer pour des coursiers pour pouvoir s'introduire dans l'appartement de Xulhaz Mannan.

Au cours de l’année 2015, cinq blogueurs laïcs bangladais ont été tués à coups de machette.

La première agression de ce type a eu lieu en 2013. Pour les meurtres commis depuis février 2015, absolument personne n'a été amené à rendre des comptes.

Les autorités bangladaises continuent de criminaliser les membres de la communauté LGBTI et, loin de garantir leur sécurité, leur demandent de se montrer « moins provocants ». De nombreux militants LGBTI bangladais ont été contraints à l'exil en raison des menaces dont ils sont la cible.

vendredi 29 avril 2016

Pour lutter contre l'homophobie en Turquie

Amnesty a fait une vidéo sympa et rigolote, où un vendeur cherche à céder une tortue gay...

Vous trouverez la vidéo ici

mardi 19 avril 2016

Participation aux marches des fiertés


Cette année encore, Amnesty participera à de nombreuses marches des fiertés LGBTI, un peu partout en France. Nous vous tiendrons informés de ces événements.

En attendant, vous pouvez trouver plus bas le communiqué de presse de la marche de Paris, qui aura lieu le 2 juillet prochain

Marche des Fiertés LGBT de Paris 2016
Les droits des personnes trans sont une urgence
Stérilisations forcées, Agressions, Précarité : Stop.
 
 
Samedi 02 juillet 2016 aura lieu la Marche des Fiertés LGBT de Paris organisée par l’Inter-LGBT. Première manifestation politique récurrente de France, ce sera aussi la dernière grande manifestation pour les droits LGBT du quinquennat de François Hollande. 
Avec cette année pour mot d’ordre : « Les droits des personnes trans sont une urgence. Stérilisations forcées, Agressions, Précarité : Stop », la Marche des Fiertés LGBT de Paris dénonce l’inaction de la classe politique face aux graves atteintes aux droits fondamentaux dont sont victimes les personnes trans. Alors qu’elles sont contraintes de renoncer à la libre disposition de leur corps, que leur accès à la justice, aux soins, au travail, au logement, à la vie familiale, et leur droit à la vie privée et à la liberté de mouvement se trouvent entravés, aucune mesure n’a été mise en place.
 
Si François Hollande aura marqué sa présidence par la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe, l’abandon progressif des promesses concernant les droits des personnes LGBT n'aura pu être que constaté.
 
Nous sommes indigné-e-s !
 
Nous sommes indigné-e-s que le gouvernement et le législateur laissent, en l’absence de loi, des tribunaux obliger les personnes trans à subir une opération de stérilisation pour changer d’état-civil et obtenir des papiers conformes à leur genre. Hors, sans ces papiers, le droit de vote, la liberté de voyager, l’obtention d’un travail, d’un logement ou bien même le retrait d’un simple recommandé deviennent des actes complexes, pour lesquels la personne se voit obliger de dévoiler sa vie privée et s’expose à de nombreuses discriminations et voit ses conditions de vie devenir de plus en plus précaires.
Nous sommes indigné-e-s qu’alors que 85% des personnes trans* aient déjà dû faire face à des actes transphobes*, à des refus de soins, à des insultes, du harcèlement, des coups et que 97% aient renoncé à porter plainte, aucun plan pour lutter contre la transphobie, ou même pour quantifier durablement cette violence n’ai été mis en place. Au contraire, les quelques initiatives pour sensibiliser aux questions de genre, comme les ABCD de l’égalité, ont été finalement abandonnées.
Nous sommes indigné-e-s que ni l’ouverture de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) à toutes les femmes,  ni une réforme de la filiation permettant d’établir dès la naissance les liens d’un enfant avec tous ses parents n’ait pas été mise en place.
 
Nous réclamons le respect des droits des personnes trans!
 
Face aux hésitations, aux reculs et au manque de courage politique, nous continuons de nous mobiliser pour réclamer une loi pour simplifier le changement d’état civil des personnes trans et intersexes. Cette loi devra être à l’image de la résolution 2048 du Conseil de l’Europe, votée par la majorité gouvernementale, qui demande aux États de mettre en place une procédure rapide, transparente, accessible, fondée sur l’autodétermination de la personne et sa conviction intime de son genre, et donc sans condition médicale ou psychiatrique.
Nous demandons aussi que soit mis en place un réel plan d’action pour les personnes trans, avec des mesures pour garantir leur accès aux soins, pour les aider à connaître et à faire valoir leurs droits, notamment en cas de discrimination et/ou d’agression, et à protéger leur vie privée.
Nous continuons à revendiquer le droit à disposer de nos identités et de nos corps 
et à combattre toutes les formes de LGBTphobies dans tous les domaines.
 
Nous exhortons les parlementaires et élu-e-s d'une part à faire avancer les autres droits LGBT, tels que ceux liés à l’homoparentalité (ouverture de la PMA à toutes femmes, coparentalité, réforme de la filiation...). D’autre part, nous voulons obtenir des engagements fermes sur la santé LGBTI (dont la lutte contre le VIH/Sida) et sur la lutte contre les discriminations LGBTphobes (école, travail, violences…). 
 
Sur l’ensemble de ces domaines nous avons développé une liste de revendications
(Disponible au sein du dossier de presse).
 
La dernière année du quinquennat ne peut pas et ne doit pas être une année de renoncement mais, au contraire, une année pour l’engagement en faveur des droits humains respectueux de tou-te-s. L’Inter-LGBT est encore et toujours mobilisée dans son ensemble pour faire avancer les droits des personnes LGBT.
 
Nous vous donnons rendez-vous le samedi 02 juillet 2016 pour la Marche des Fiertés LGBT de Paris, départ à 14h de Montparnasse.
 
 
*Enquête sur la transphobie, Arnaud Alessandrin & Karine Espineira, 2014

lundi 18 avril 2016

Bulletin de la commission

Vous en avez rêvé, nous l'avons fait! Drôle, poétique, touchant, actuel et frais comme un gardon, le bulletin de la commission vous donne toutes les dernières nouvelles!

Retrouvez le en cliquant ici