jeudi 19 mai 2011
Les autorités moscovites interdisent une marche des fiertés
AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
18 mai 2011
Index AI : PRE01/255/2011
Les autorités moscovites interdisent une marche des fiertés
Amnesty International exhorte la municipalité de Moscou à revenir sur sa décision d’interdire la tenue dans la ville d’une marche des fiertés (Gay Pride), qui devait se dérouler le 28 mai.
L'adjoint au maire de Moscou a déclaré à l'organisateur, Nikolaï Alexeïev, et confirmé à Amnesty International, que la demande déposée concernant cet événement avait été rejetée en raison des nombreuses objections du public à sa tenue.
« Les autorités municipales doivent revenir sur leur décision d’interdire la Gay Pride de cette année à Moscou. De prétendues préoccupations liées à la morale publique ne doivent jamais être invoquées pour justifier des restrictions à la liberté d'expression des lesbiennes, des gays, et des personnes bisexuelles et transgenres », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
« La bonne réaction à adopter face à de telles objections est de ne pas céder à ces demandes, mais de veiller à ce que ceux qui essaient d’exercer légalement leurs droits puissent le faire en toute sécurité et dans la dignité. »
Ces six dernières années, les défenseurs des droits des lesbiennes, des gays, et des personnes bisexuelles et transgenres (LGBT) de Moscou se sont à chaque fois vu refuser l’autorisation d’organiser une marche des fiertés. Les manifestations ayant eu lieu ont été violemment dispersées par des responsables de l’application des lois.
En octobre 2010, la Cour européenne des droits de l’homme a déterminé que les autorités russes avaient enfreint le droit à la liberté de réunion des militants cherchant à organiser des événements en rapport avec la Gay Pride à Moscou ces dernières années.
La Cour a estimé qu’« [e]n s’appuyant sur des appels aussi manifestement illégaux pour justifier l'interdiction, elles se sont en pratique rangées du côté de personnes et d'organisations dont l'intention claire et délibérée était de perturber une manifestation pacifique en violant la loi et l'ordre public ».
Les militants en faveur des droits des personnes LGBT de Saint-Pétersbourg ont récemment eu plus de succès dans le cadre de leur exercice de la liberté d’expression.
En octobre 2010, un tribunal de Saint-Pétersbourg a déterminé, pour la première fois, que l’interdiction de la marche des fiertés dans cette ville était illégale.
Mardi 17 mai, un rassemblement autorisé, auquel ont pris part plus de 100 défenseurs des droits des LGBT, s’est déroulé sans aucune violence dans la ville.
Au cours de l’année écoulée, cependant, des militants ont été agressés à travers la Russie pour avoir évoqué les droits des lesbiennes, des gays, et des personnes bisexuelles et transgenres.
« Les autorités russes doivent faire en sorte que les lesbiennes, les gays, et les personnes bisexuelles et transgenres de Russie puissent exprimer leur identité et organiser des manifestations publiques sans connaître d'obstacles ni être menacées de violences », a ajouté Nicola Duckworth.
« On a pu observer, ces dernières années, les signes d’une plus grande tolérance à l’égard des lesbiennes, des gays, et des personnes bisexuelles et transgenres en Russie, mais elles continuent à être confrontées à une discrimination généralisée. Moscou doit mener le combat en faveur des droits des LGBT – pas l’entraver. »
lundi 16 mai 2011
Action Urgente Mexique: Assassinat d'un militant LGBT
Quetzalcoatl Leija Herrera, militant de premier plan des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) dans l’État de Guerrero, a été tué dans ce qui semble être une attaque homophobe. Les autres membres de l’organisation pour laquelle il travaillait et d’autres militants LGBT pourraient risquer d’être attaqués également.
Le 4 mai, Quetzalcoatl Leija Herrera, directeur du Centre d’études et de projets pour le développement humain intégral (CEPRODEHI), a été attaqué et tué à Chilpancingo, la capitale de l’État de Guerrero (sud du Mexique) par des personnes non identifiées. Il rentrait chez lui, semble-t-il, après avoir passé la soirée à rencontrer des gens.
Quetzalcoatl Leija Herrera était un fervent défenseur des droits des LGBT. Avec ses collègues, il organisait chaque année en juin une marche des fiertés et de la diversité à Chilpancingo. Lui et d’autres membres du personnel du CEPRODHEI avaient reçu par téléphone les années précédentes des menaces de mort les sommant d’annuler ce défilé. Le CEPRODHEI avait déposé plusieurs plaintes auprès des autorités et la police les avait fait bénéficier d’une protection pendant les marches. Les circonstances de sa mort n’ont pas encore été élucidées, mais Amnesty International craint qu’elle ne soit liée à son travail au sein du CEPRODHEI et en tant que fervent défenseur des droits des homosexuels.
La police de l’État de Guerrero enquête sur ce meurtre et aurait détenu pendant deux jours un de ses amis membre de la communauté LGBT, qui a été la dernière personne à le voir vivant. Il a été remis en liberté depuis. D’autres membres de la communauté LGBT ont également été interrogés, notamment d’anciens compagnons de Quetzalcoatl Leija Herrera. Même s’il est essentiel que les autorités explorent toutes les pistes, il est parfois arrivé dans des affaires similaires ailleurs au Mexique que la police et le ministère public se penchent uniquement sur les relations personnelles de la victime au lieu d’enquêter sur les éventuels mobiles homophobes de l’attaque.
Plus de détails sur l'action à entreprendre ici
La loi Ougandaise n'a pas été votée
Le parlement s'est bien réuni, mais aucun vote législatif n'a eu lieu. Par ailleurs un nouveau parlement élu en février 2011, sera effectif à la prochaine session parlementaire. Pour le moment, aucune autre action n'est donc nécessaire.
jeudi 12 mai 2011
Communiqué de presse Ouganda
Pour rappel, vous pouvez trouver l'action associée un peu plus bas dans le blog.
AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
10 mai 2011
Ouganda. Le nouveau gouvernement doit accorder la priorité aux droits humains
Au moment où le président Yoweri Museveni forme son nouveau gouvernement et entame son nouveau mandat, Amnesty International l’exhorte à prendre des mesures afin d’améliorer le bilan inégal de l’Ouganda en termes de droits humains.
L’organisation a publié mardi 10 mai un Programme pour les droits humains en Ouganda, qui cible neuf domaines auxquels le gouvernement ougandais doit accorder la priorité en vue d’améliorer la situation.
« Bien que l’on note des avancées en matière de respect des droits fondamentaux en Ouganda depuis la dernière élection de 2006, le gouvernement doit encore se pencher de toute urgence sur plusieurs problèmes inquiétants, a indiqué Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International.
« À la veille de ce nouveau mandat, le président Yoweri Museveni a l’occasion de s’engager fortement et publiquement à améliorer la situation des droits humains dans l’ensemble du pays et nous l’exhortons à s’en saisir. »
Amnesty International a pointé du doigt les restrictions actuellement imposées aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique en Ouganda, auxquelles le gouvernement doit s’attaquer de manière prioritaire.
Les autorités doivent lever sans délai l’interdiction totale de toute forme de rassemblement public et de manifestation, en vigueur depuis la fin des élections générales de février 2011. Les rassemblements appelant les Ougandais à se rendre à pied à leur travail, qui ont débuté le 11 avril, ont été réprimés en recourant à une force excessive, notamment en usant d’armes à feu contre des foules qui ne représentaient pas de menace imminente de mort ni de blessure grave. Au moins 10 personnes ont été tuées et des dizaines blessées.
« Le président Yoweri Museveni doit prendre sans délai des mesures visant à améliorer la liberté d'expression en Ouganda. Les détracteurs présumés du gouvernement sont en butte à des actes de harcèlement et d’intimidation, a déploré Michelle Kagari. Il convient de retirer le projet visant à amender la loi sur la presse et les journalistes et de respecter le droit de manifester de manière pacifique. »
Par ailleurs, Amnesty International déplore que la torture et les mauvais traitements demeurent monnaie courante aux mains des membres des services de sécurité ougandais.
Au cours des dernières années, et notamment en 2010, Amnesty International, la Commission des droits humains en Ouganda et d’autres organisations non gouvernementales (ONG) ougandaises et internationales ont recensé plusieurs cas où des responsables de l’application des lois ont soumis des détenus à des actes de torture et d’autres mauvais traitements.
En 2010 également, à Karamoja, des dizaines de personnes auraient été tuées dans des circonstances douteuses au cours d’opérations de sécurité et de désarmement menées par l’armée ougandaise dans la région. Les soldats du gouvernement sont accusés de torture et de mauvais traitements durant ces opérations.
« Le nouveau gouvernement doit immédiatement ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur toutes les informations faisant état d’homicides illégaux, d’actes de torture et de mauvais traitements, a affirmé Michelle Kagari. Toute personne impliquée dans ces violations des droits humains ou d’autres événements doit être amenée à rendre des comptes dans le cadre d’un procès équitable. »
Par ailleurs, Amnesty International est vivement préoccupée par la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle réelle ou présumée. Au cours des dernières années, et notamment en 2010, certains médias ougandais ont exacerbé l’homophobie en publiant les noms et les photographies de personnes qui, selon eux, étaient lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres. Ces photos étaient accompagnées de messages incitant à user de violence contre les personnes citées.
Plusieurs personnes ont alors été la cible de violences, d’intimidation et de harcèlement au sein de leur foyer et de leur communauté. Amnesty International a rassemblé des informations sur des cas d’arrestations arbitraires, de détention, de torture et d’autres mauvais traitements infligés à des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles ou transgenres en Ouganda.
« Ces violations des droits humains ont été commises en invoquant les dispositions actuelles du Code pénal ougandais. Le gouvernement n’a guère pris de mesures pour les prévenir. Il a même parfois attisé ces attaques, a expliqué Michelle Kagari.
« Le nouveau gouvernement doit condamner publiquement cette discrimination et mettre un terme aux menaces et aux violences que subissent certaines personnes en raison de leur orientation sexuelle réelle ou présumée. »
Une autre question qui requiert l’attention du gouvernement concerne le respect des droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Si les auteurs des attentats de Kampala de juillet 2010 doivent être traduits en justice, la procédure judiciaire doit se dérouler en respectant pleinement les droits fondamentaux.
Parmi les violations des droits humains figurent le transfert illégal de suspects depuis le Kenya, la détention au secret et les mauvais traitements infligés à certains suspects. En outre, le gouvernement continue de restreindre indûment le travail des défenseurs des droits humains qui s’intéressent au respect des droits de ces suspects.
« Certains groupes de la population ougandaise, comme les femmes, les journalistes et les minorités sexuelles, ne bénéficient pas de la protection qu’ils sont en droit d’attendre de leur gouvernement, a poursuivi Michelle Kagari.
« Le nouveau gouvernement doit leur tendre la main et leur offrir la sécurité que leur garantit la Constitution ougandaise, ainsi que les traités régionaux et internationaux relatifs aux droits humains auxquels l’Ouganda est partie. »
AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
10 mai 2011
Ouganda. Le nouveau gouvernement doit accorder la priorité aux droits humains
Au moment où le président Yoweri Museveni forme son nouveau gouvernement et entame son nouveau mandat, Amnesty International l’exhorte à prendre des mesures afin d’améliorer le bilan inégal de l’Ouganda en termes de droits humains.
L’organisation a publié mardi 10 mai un Programme pour les droits humains en Ouganda, qui cible neuf domaines auxquels le gouvernement ougandais doit accorder la priorité en vue d’améliorer la situation.
« Bien que l’on note des avancées en matière de respect des droits fondamentaux en Ouganda depuis la dernière élection de 2006, le gouvernement doit encore se pencher de toute urgence sur plusieurs problèmes inquiétants, a indiqué Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International.
« À la veille de ce nouveau mandat, le président Yoweri Museveni a l’occasion de s’engager fortement et publiquement à améliorer la situation des droits humains dans l’ensemble du pays et nous l’exhortons à s’en saisir. »
Amnesty International a pointé du doigt les restrictions actuellement imposées aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique en Ouganda, auxquelles le gouvernement doit s’attaquer de manière prioritaire.
Les autorités doivent lever sans délai l’interdiction totale de toute forme de rassemblement public et de manifestation, en vigueur depuis la fin des élections générales de février 2011. Les rassemblements appelant les Ougandais à se rendre à pied à leur travail, qui ont débuté le 11 avril, ont été réprimés en recourant à une force excessive, notamment en usant d’armes à feu contre des foules qui ne représentaient pas de menace imminente de mort ni de blessure grave. Au moins 10 personnes ont été tuées et des dizaines blessées.
« Le président Yoweri Museveni doit prendre sans délai des mesures visant à améliorer la liberté d'expression en Ouganda. Les détracteurs présumés du gouvernement sont en butte à des actes de harcèlement et d’intimidation, a déploré Michelle Kagari. Il convient de retirer le projet visant à amender la loi sur la presse et les journalistes et de respecter le droit de manifester de manière pacifique. »
Par ailleurs, Amnesty International déplore que la torture et les mauvais traitements demeurent monnaie courante aux mains des membres des services de sécurité ougandais.
Au cours des dernières années, et notamment en 2010, Amnesty International, la Commission des droits humains en Ouganda et d’autres organisations non gouvernementales (ONG) ougandaises et internationales ont recensé plusieurs cas où des responsables de l’application des lois ont soumis des détenus à des actes de torture et d’autres mauvais traitements.
En 2010 également, à Karamoja, des dizaines de personnes auraient été tuées dans des circonstances douteuses au cours d’opérations de sécurité et de désarmement menées par l’armée ougandaise dans la région. Les soldats du gouvernement sont accusés de torture et de mauvais traitements durant ces opérations.
« Le nouveau gouvernement doit immédiatement ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur toutes les informations faisant état d’homicides illégaux, d’actes de torture et de mauvais traitements, a affirmé Michelle Kagari. Toute personne impliquée dans ces violations des droits humains ou d’autres événements doit être amenée à rendre des comptes dans le cadre d’un procès équitable. »
Par ailleurs, Amnesty International est vivement préoccupée par la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle réelle ou présumée. Au cours des dernières années, et notamment en 2010, certains médias ougandais ont exacerbé l’homophobie en publiant les noms et les photographies de personnes qui, selon eux, étaient lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres. Ces photos étaient accompagnées de messages incitant à user de violence contre les personnes citées.
Plusieurs personnes ont alors été la cible de violences, d’intimidation et de harcèlement au sein de leur foyer et de leur communauté. Amnesty International a rassemblé des informations sur des cas d’arrestations arbitraires, de détention, de torture et d’autres mauvais traitements infligés à des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles ou transgenres en Ouganda.
« Ces violations des droits humains ont été commises en invoquant les dispositions actuelles du Code pénal ougandais. Le gouvernement n’a guère pris de mesures pour les prévenir. Il a même parfois attisé ces attaques, a expliqué Michelle Kagari.
« Le nouveau gouvernement doit condamner publiquement cette discrimination et mettre un terme aux menaces et aux violences que subissent certaines personnes en raison de leur orientation sexuelle réelle ou présumée. »
Une autre question qui requiert l’attention du gouvernement concerne le respect des droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Si les auteurs des attentats de Kampala de juillet 2010 doivent être traduits en justice, la procédure judiciaire doit se dérouler en respectant pleinement les droits fondamentaux.
Parmi les violations des droits humains figurent le transfert illégal de suspects depuis le Kenya, la détention au secret et les mauvais traitements infligés à certains suspects. En outre, le gouvernement continue de restreindre indûment le travail des défenseurs des droits humains qui s’intéressent au respect des droits de ces suspects.
« Certains groupes de la population ougandaise, comme les femmes, les journalistes et les minorités sexuelles, ne bénéficient pas de la protection qu’ils sont en droit d’attendre de leur gouvernement, a poursuivi Michelle Kagari.
« Le nouveau gouvernement doit leur tendre la main et leur offrir la sécurité que leur garantit la Constitution ougandaise, ainsi que les traités régionaux et internationaux relatifs aux droits humains auxquels l’Ouganda est partie. »
mercredi 11 mai 2011
Action Urgente Ouganda (En anglais pour le moment... désolé)
Voici l'action Amnesty relative à la loi ougandaise mentionnée hier dans le blog. Cette action est une action urgente,l'examen de la loi étant ces jours ci.
Les documents sont hélas en Anglais. Une version Française devrait suivre. Cependant, étant donnés les délais, il est préférable de vous donner dès maintenant cette version.
Les informations concernant la loi peuvent être trouvées ici
La circulaire d'action ici
Les documents sont hélas en Anglais. Une version Française devrait suivre. Cependant, étant donnés les délais, il est préférable de vous donner dès maintenant cette version.
Les informations concernant la loi peuvent être trouvées ici
La circulaire d'action ici
mardi 10 mai 2011
Ouganda : 48 heures pour stopper la loi "anti-gays"
Bonjour,
Cette pétition n'émane pas d'Amnesty, mais je pense que plusieurs pourraient vouloir la signer...
Les conservateurs veulent faire passer une loi qui rendrait l'homosexualité passible de la peine de mort en Ouganda.
Alors que le pays est en proie à un mouvement de contestations, la loi “anti-gays” est une diversion politique opportune : nous venons d’apprendre qu'elle pourrait être votée dans les prochaines 48 heures.
Signez cette pétition pour demander au président Museveni de condamner publiquement cette loi haineuse, et de s'engager à appliquer son veto si elle était adoptée.
signer ici
dimanche 8 mai 2011
Actions de soutien aux marches des fiertés
Amnesty International participe cette année à de nombreuses marches des fiertés "à risque", telles que celle à Bratislava, le 4 juin et à Budapest le 18 juin. L'organisation soutient également la marche de Moscou, qui a reçu une autorisation de la part des autorités pour la première fois cette année.
Pour soutenir ces manifestations fragiles, une pétition est ouverte. Vous pouvez en trouver le texte (hélas en anglais), ci-dessous, ainsi que la fenêtre dans laquelle vous devez signer...
Pétition "let's walk together"
With the hereby I want to express my solidarity towards lesbians, gay, bisexual and
transgender people (LGBT), who face challenges in or who are prevented from
assembling freely in the streets of their town or capital across Europe.
In countries like Russia, Ukraine and Moldova to date it has not been possible to
assemble in a Pride event in support of the rights of LGBT people. Authorities have not
sanctioned a march – or the threat of physical violence for participants has been too
serious to take the risk. In other countries, such as Slovakia, Hungary, Bulgaria and
Serbia, Pride events have taken place, but were clouded by intimidation, threats or
actual physical violence against attendants of Pride marches.
LGBT people have a right to live a life free from discrimination, and to enjoy freedom of expression and assembly, basic rights enshrined in international and European human
rights standards. The restrictions they face in many countries violate these rights.
I urge all European governments and public authorities to uphold and to promote the
human rights of LGBT people.
Sincerely,
Pour soutenir ces manifestations fragiles, une pétition est ouverte. Vous pouvez en trouver le texte (hélas en anglais), ci-dessous, ainsi que la fenêtre dans laquelle vous devez signer...
Pétition "let's walk together"
With the hereby I want to express my solidarity towards lesbians, gay, bisexual and
transgender people (LGBT), who face challenges in or who are prevented from
assembling freely in the streets of their town or capital across Europe.
In countries like Russia, Ukraine and Moldova to date it has not been possible to
assemble in a Pride event in support of the rights of LGBT people. Authorities have not
sanctioned a march – or the threat of physical violence for participants has been too
serious to take the risk. In other countries, such as Slovakia, Hungary, Bulgaria and
Serbia, Pride events have taken place, but were clouded by intimidation, threats or
actual physical violence against attendants of Pride marches.
LGBT people have a right to live a life free from discrimination, and to enjoy freedom of expression and assembly, basic rights enshrined in international and European human
rights standards. The restrictions they face in many countries violate these rights.
I urge all European governments and public authorities to uphold and to promote the
human rights of LGBT people.
Sincerely,
jeudi 5 mai 2011
Une militante ougandaise remporte un prestigieux prix des droits humains
AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Index AI : PRE 01/234/2011
ÉFAI
3 mai 2011
Une militante ougandaise remporte un prestigieux prix des droits humains
Une Ougandaise qui défend les droits de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT) marginalisée de son pays s’est vu décerner un prestigieux prix des droits humains, a indiqué Amnesty International mardi 3 mai.
Ce jour-là, Kasha Jacqueline Nabagesera a été désignée lauréate 2011 du prix Martin Ennals pour les défenseurs des droits de l’homme, la principale récompense du mouvement international de défense des droits humains.
Cette femme est fondatrice et directrice exécutive de Freedom and Roam Uganda, une organisation renommée qui défend les droits des LGBT.
« La distinction de Kasha Jacqueline Nabagesera par ce prix Martin Ennals rend compte de son immense courage en tant que défenseure des droits humains qui s’exprime sans détour dans un climat de haine et de violence abjecte envers les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres en Ouganda », a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.
Ces dernières années, des organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International, ont constaté de nombreux cas de discrimination, d’arrestations arbitraires, de détentions illégales, de torture et d’autres formes de mauvais traitements se fondant sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre en Ouganda, et visant les militants dénonçant les atteintes dont sont victimes les personnes LGBT.
Le 26 janvier 2011, le militant ougandais des droits des homosexuels David Kato a été assassiné après que Rolling Stone, un tabloïde du pays, a publié une « liste gay » et appelé à pendre les personnes qui y étaient nommées.
Le nom de Kasha Jacqueline Nabagesera figurait également dans cette liste.
Malgré le harcèlement, les menaces et les attaques qu’elle subit constamment en raison de son travail, cette femme a continué de défendre publiquement et dans les médias la communauté LGBT ougandaise. Les craintes pour sa sécurité personnelle l’ont conduite à changer régulièrement de domicile, ne restant jamais trop longtemps au même endroit.
La cérémonie de remise du prix Martin Ennals se déroulera au Victoria Hall à Genève plus tard dans l’année.
Cette récompense est le fruit d’une collaboration sans équivalent entre 10 des principales organisations internationales de défense des droits humains ayant pour objectif de protéger les défenseurs de ces droits dans le monde.
Le jury est composé des ONG suivantes : Amnesty International, Human Rights Watch, Human Rights First, la Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH), l’Organisation mondiale contre la torture, Front Line, la Commission internationale de juristes (CIJ), Diakonie Allemagne, le Service international pour les droits de l’homme (SIDH) et le Système d’information et de documentation sur les droits humains (HURIDOCS).
Anciens lauréats : Muhannad Al Hassani, Syrie (2010) ; Emad Baghi, Iran ; Moutabar Tadjibaïeva, Ouzbékistan ; Pierre Claver Mbonimpa, Burundi, et Rajan Hoole-Kopalasingham Sritharan, Sri Lanka ; Akbar Ganji, Iran, et Arnold Tsunga, Zimbabwe ; Aktham Naisse, Syrie ; Lida Youssoupova, Russie ; Alirio Uribe Muñoz, Colombie ; Jacqueline Moudeina, Tchad ; Brigades de paix internationales ; Immaculée Birhaheka, République démocratique du Congo ; Natasha Kandic, Yougoslavie ; Eyad El Sarraj, Autorité palestinienne ; Samuel Ruiz García, Mexique ; Clement Nwankwo, Nigeria ; Asma Jahangir, Pakistan ; Harry Wu, Chine.
Personnalités parrainant le prix Martin Ennals : Asma Jahangir, Barbara Hendricks, José Ramos-Horta, Adama Dieng, Leandro Despouy, Louise Arbour, Robert Fulghum, Irene Khan, Theo van Boven et Werner Lottje†.
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