lundi 16 mai 2011

Action Urgente Mexique: Assassinat d'un militant LGBT



Quetzalcoatl Leija Herrera, militant de premier plan des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) dans l’État de Guerrero, a été tué dans ce qui semble être une attaque homophobe. Les autres membres de l’organisation pour laquelle il travaillait et d’autres militants LGBT pourraient risquer d’être attaqués également.

Le 4 mai, Quetzalcoatl Leija Herrera, directeur du Centre d’études et de projets pour le développement humain intégral (CEPRODEHI), a été attaqué et tué à Chilpancingo, la capitale de l’État de Guerrero (sud du Mexique) par des personnes non identifiées. Il rentrait chez lui, semble-t-il, après avoir passé la soirée à rencontrer des gens.

Quetzalcoatl Leija Herrera était un fervent défenseur des droits des LGBT. Avec ses collègues, il organisait chaque année en juin une marche des fiertés et de la diversité à Chilpancingo. Lui et d’autres membres du personnel du CEPRODHEI avaient reçu par téléphone les années précédentes des menaces de mort les sommant d’annuler ce défilé. Le CEPRODHEI avait déposé plusieurs plaintes auprès des autorités et la police les avait fait bénéficier d’une protection pendant les marches. Les circonstances de sa mort n’ont pas encore été élucidées, mais Amnesty International craint qu’elle ne soit liée à son travail au sein du CEPRODHEI et en tant que fervent défenseur des droits des homosexuels.

La police de l’État de Guerrero enquête sur ce meurtre et aurait détenu pendant deux jours un de ses amis membre de la communauté LGBT, qui a été la dernière personne à le voir vivant. Il a été remis en liberté depuis. D’autres membres de la communauté LGBT ont également été interrogés, notamment d’anciens compagnons de Quetzalcoatl Leija Herrera. Même s’il est essentiel que les autorités explorent toutes les pistes, il est parfois arrivé dans des affaires similaires ailleurs au Mexique que la police et le ministère public se penchent uniquement sur les relations personnelles de la victime au lieu d’enquêter sur les éventuels mobiles homophobes de l’attaque.

Plus de détails sur l'action à entreprendre ici

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