mercredi 15 mai 2013

Action Ukraine, dans le cadre de la journée internationale contre l'homophobie




La toute première Marche des Fiertés lesbiennes,gays, bisexuelles, trans' et intersexuées (LGBTI)  est prévue à Kiev le 25 mai 2013. L'Ukraine doit garantir la liberté d'expression et de réunion pacifique pour tous, sans discrimination, et montrer son engagement pour l' égalité et le respect en permettant à la marche de se dérouler comme prévu.

Amnesty International demande aux autorités ukrainiennes de respecter leurs obligations en matière de droits humains, conformément à la Convention européenne des droits de  l'homme (CEDH) et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), de respecter le droit à la liberté de réunion sans discrimination afin de  permettre le bon déroulement de la marche des Fiertés .
Nous vous demandons également de veiller à ce que les manifestants soient adéquatement protégés par la police des attaques physiques des contre-manifestants, et que si de telles attaques se produisaient, elles soient immédiatement suivis d'enquêtes rapides et impartiales de la part des autorités.

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lundi 6 mai 2013

Amnesty participe à la première marche des fiertés, à Crest

Située dans la Drôme entre Montélimar et Valence, la ville de Crest, qui compte 8500 habitants, est en passe d'accueillir sa première marche des fiertés. Organisée par le collectif LGBT et hétéro-solidaire de Crest, la manifestation est prévue pour le samedi 11 mai. Pour les membres du collectif, il s'agit avant tout "d’affirmer notre capacité et notre plaisir à vivre ensemble, quelles que soient nos sexualités et nos modèles familiaux, en ville comme en milieu rural"

vendredi 5 avril 2013

Communiqué de presse Bosnie Herzégovine

Bosnie-Herzégovine. Les autorités doivent combattre les crimes de haine homophobes et transphobes

Amnesty International appelle les autorités compétentes de Bosnie-Herzégovine à enquêter rapidement, efficacement et de manière approfondie sur une attaque violente perpétrée pour des raisons apparemment homophobes à Sarajevo.

Le 24 mars, peu après minuit, une quinzaine d'hommes proférant des insultes sexistes, homophobes et xénophobes ont attaqué un groupe de sept personnes, dont cinq défenseurs des droits humains de l'association LGBT « Okvir ». Une militante de cette association aurait reçu des coups dans le dos, d'autres auraient été atteints à la tête. L'attaque a eu lieu dans une zone résidentielle de Sarajevo équipée de caméras en circuit fermé.

La police est arrivée après la fuite des assaillants. Lorsque les victimes se sont rendues au poste de police de Centar le lendemain afin de témoigner, ils ont appris que l'affaire n'avaient pas encore été enregistrée.

Amnesty International appelle les autorités compétentes à enquêter rapidement et efficacement sur cette attaque, en utilisant tous les moyens disponibles, y compris, si nécessaire, l'accès aux enregistrements des caméras de vidéosurveillance. Amnesty International appelle également les autorités à mener une enquête approfondie tenant compte des motifs présumés de l'agression (sexe, genre et orientation sexuelle).

Ces motifs, s'ils sont confirmés, doivent être dûment et adéquatement intégrés lors des poursuites et de la sentence. Les attaques basées sur une orientation sexuelle ou une identité de genre réelle ou perçue constituent une grave forme de discrimination.

Amnesty International regrette que le Code pénal de la Bosnie-Herzégovine n'intègre pas l'orientation sexuelle et l'identité de genre comme motifs spécifiques légitimant une enquête et des poursuites contre les crimes de haine.

Amnesty International appelle les autorités de la Bosnie-Herzégovine à prendre des mesures appropriées pour renforcer la protection des personnes LGBT contre les violences, notamment en inscrivant l'orientation sexuelle et l'identité de genre comme motifs de crime de haine dans la législation.

mardi 5 mars 2013

Action Urgente Honduras



HONDURAS : UN MILITANT MENACÉ DE MORT

Le 22 janvier dernier, Patricio Vindel, militant pour les droits des lesbiennes, gays et personnes bisexuelles et transgenres (LGBT), a reçu une menace de mort. Sa vie est en danger.
Patricio Vindel dirige l’organisation Pro-Unión Ceibeña (OPROUCE), qui défend les droits des LGBT. Cette association basée dans le nord du Honduras mène des activités de prévention du VIH et de sensibilisation de l’opinion publique aux droits humains de la communauté LGBT locale.
Le 22 janvier 2013, les membres du personnel de l’OPROUCE organisaient un atelier en dehors de leurs bureaux. En leur absence, des inconnus sont entrés dans la cour située à l’extérieur des locaux et ont peint sur le mur : « Patricio, tu vas mourir. »
Patricio Vindel a immédiatement signalé cet incident à la police et au Médiateur des droits humains, qui dépend de la Commission nationale des droits humains. Plusieurs policiers se sont rendus dans les locaux de l’OPROUCE dans l’après-midi et ont emporté des éléments de preuve. Le 21 janvier, le personnel de l’organisation a vu un véhicule suspect non immatriculé passer plusieurs fois devant leurs bureaux dans l’après-midi.
Avant cela, d’août à octobre 2012, Patricio Vindel a reçu plusieurs SMS de menace dans lesquels il était fait référence à son orientation sexuelle de façon désobligeante. Les expéditeurs des messages disaient également qu’ils savaient où il vivait et que quelqu’un viendrait le tuer.

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jeudi 14 février 2013

Bilan des marches de soutien au mariage pour tous

Le bilan de la participation des marches en images! Cliquez ici

lundi 11 février 2013

Action Ouganda



Ouganda, il faut empêcher l'adoption du projet de loi contre l'homosexualité

Le Parlement ougandais se prépare actuellement à débattre autour d'un projet de loi contre l'homosexualité qui, s'il venait à être adopté, enracinerait la haine et la discrimination envers les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres (LGBT), ainsi qu'envers les personnes perçues comme telles.
Le projet de loi va beaucoup plus loin que le Code pénal ougandais, qui interdit déjà les relations sexuelles entre partenaires consentants du même sexe. Tel qu'il est rédigé pour l'instant, ce texte prévoit des condamnations à perpétuité en cas de relations homosexuelles consenties. Plus inquiétant encore, il pourrait même autoriser le recours à la peine de mort pour « homosexualité aggravée ».
En Ouganda, les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres sont constamment harcelés, agressés et maintenus sous étroite surveillance. Ils sont souvent expulsés de chez eux, des effractions sont commises sur leurs lieux de travail et ils sont fréquemment accusés de « recruter » des enfants pour les rendre gays. L'adoption d'un texte législatif pour prendre pour cible et persécuter encore davantage ces personnes ne pourra que faire empirer les traitements qu'elles subissent.
Amnesty International a besoin de vous de toute urgence pour faire pression sur le Premier ministre et le responsable de l'opposition afin d'empêcher que ce projet de loi soit adopté.
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jeudi 7 février 2013

Action Urgente Russie





EXTERNE SF 13 U 038 - EUR 46/002/2013

Action complémentaire sur l’AU 348/12, 29 janvier 2013

LE PARLEMENT RUSSE S’EST PRONONCÉ EN FAVEUR D’UNE LOI DISCRIMINATOIRE

Le Parlement russe s’est prononcé en première lecture, le 25 janvier, quasiment à l’unanimité, en faveur d’un projet de loi homophobe qui érige en infraction toute « propagande de l’homosexualité auprès de mineurs ».

Si elle est adoptée, la loi érigerait la « promotion de l’homosexualité auprès des mineurs » en infraction administrative à la législation fédérale, passible d'amendes pouvant atteindre 500 000 roubles (12 300 euros).

Cependant, dans la législation russe, il n’existe aucune définition précise de la « propagande de l’homosexualité », ce qui permet une interprétation très large de ces termes. La Commission parlementaire des affaires relatives à la famille, aux femmes et aux enfants a proposé de la définir comme « l’organisation d’événements par des homosexuels dans des endroits accessibles aux mineurs, ainsi que l'encouragement et l'approbation des relations homosexuelles à la télévision et à la radio à des horaires où les mineurs peuvent en prendre connaissance ». La Commission a avancé que le projet de loi n'« empêcherait pas un mineur de recevoir des informations sur l'homosexualité, si ses besoins et son âge l'exigent » et qu’il devait être présenté. Les militants d'Amnesty International ont reçu des réponses similaires aux appels qu'ils ont adressés à la Commission.

Ce projet de loi représente une attaque contre le droit fondamental à la liberté d’expression et bafoue les obligations incombant aux autorités russes au titre du droit international de protéger contre les discriminations les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI). S’il est adopté, il encouragera leur stigmatisation et leur mise à l’index, et renforcera la discrimination à leur égard. Dans les régions où des lois similaires ont été promulguées, Amnesty International a constaté un tour de vis ciblant les militants, les organisations et les événements LGBTI.
Des militants LGBTI russes ont organisé le 25 janvier une « Journée du baiser » devant le Parlement. Des partisans de la loi ont lancé des œufs sur les couples qui s’embrassaient et les ont insultés. Les policiers auraient arrêté 20 militants LGBTI. 

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