Des militants en faveur des droits des lesbiennes, des gays, et des personnes bisexuelles,
transgenres et intersexuées (LGBTI), des syndicalistes, des associations de victimes et des
défenseurs des droits humains ont reçu des menaces de mort adressées par des paramilitaires,
à Barrancabermeja, dans le nord de la Colombie.
Le 18 août 2012, un tract imprimé par le groupe paramilitaire Comandos urbains Rastrojos, contenant des menaces de mort, a été déposé dans les bureaux de l’ONG colombienne Gente en Acción, à Barrancabermeja, dans le département de Santander. Plusieurs militants, dont le militant LGBTI Ovidio Nieto Jaraba, qui travaille pour Gente en Acción, William Mendoza, président de la section de Barrancabermeja du Syndicat national des travailleurs de l’industrie agroalimentaire (SINALTRAINAL), et le défenseur des droits humains Himad Abdala Choser, étaient cités dans ce document, et accusés d’avoir « encouragé et organisé des mouvements de protestation » et de soutenir les groupes de guérilla. Il était également marqué : « Nous n’adresserons plus de menaces, nous passerons à l’action [...] nous reprenons le contrôle de toutes les entités ». Les personnes nommées dans le texte semblaient condamnées à mort. Ces menaces sont les dernières en date depuis un défilé en faveur des LGBTI qui a eu lieu à Barrancabermeja le 27 juillet dernier.
D’autres organisations colombiennes étaient citées dans le tract : le Comité régional de défense
des droits humains (CREDHOS), l’Association des victimes de crimes d’État du Magdalena
Medio (ASORVIMM), l’Association des paysans de la vallée du Cimitarra (ACVC) et l’Association
des personnes déplacées installées dans la municipalité de Barrancabermeja
(ASODESAMUBA).Le 18 août 2012, un tract imprimé par le groupe paramilitaire Comandos urbains Rastrojos, contenant des menaces de mort, a été déposé dans les bureaux de l’ONG colombienne Gente en Acción, à Barrancabermeja, dans le département de Santander. Plusieurs militants, dont le militant LGBTI Ovidio Nieto Jaraba, qui travaille pour Gente en Acción, William Mendoza, président de la section de Barrancabermeja du Syndicat national des travailleurs de l’industrie agroalimentaire (SINALTRAINAL), et le défenseur des droits humains Himad Abdala Choser, étaient cités dans ce document, et accusés d’avoir « encouragé et organisé des mouvements de protestation » et de soutenir les groupes de guérilla. Il était également marqué : « Nous n’adresserons plus de menaces, nous passerons à l’action [...] nous reprenons le contrôle de toutes les entités ». Les personnes nommées dans le texte semblaient condamnées à mort. Ces menaces sont les dernières en date depuis un défilé en faveur des LGBTI qui a eu lieu à Barrancabermeja le 27 juillet dernier.
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