Amnesty International est déçue que le Comité international olympique (CIO)
n’ait pas pris en compte les effets néfastes qu’une loi russe discriminante
peut avoir sur les Jeux de Sotchi.
« La loi russe interdisant la propagande auprès des mineurs des "relations
sexuelles non traditionnelles" est de toute évidence discriminante et, de
ce fait, viole le droit international et va à l’encontre de la
Charte
olympique, a déclaré Sergueï Nikitine, directeur du bureau d’Amnesty
International à Moscou. De plus, l’introduction de cette loi entretient en
Russie un climat qui a déjà favorisé des crimes brutaux contre des
personnes en raison de leur orientation sexuelle ou présumée.
« Il ne suffit pas que le CIO se soit satisfait de l’assurance que lui ont
donnée les responsables russes qu’il n’y avait pas de discrimination. En
réagissant ainsi, le CIO ne prend pas en compte le fait que cette loi
interdit à des personnes de faire état publiquement d’une orientation
sexuelle "non traditionnelle". Ceci est un affront aux personnes - athlètes
ou spectateurs - gays et lesbiennes.La réaction du CIO est également
décevante pour les amateurs de sports des quatre coins du monde qui sont
attachés à l’idéal olympique.
« Le CIO aurait pu user de son influence auprès des
autorités russes avant
les Jeux pour faire en sorte que la rencontre olympique ne soit pas
entachée d’atteintes aux droits humains.Malheureusement, le Comité ne s’est
pas saisi de cette occasion. »
mercredi 2 octobre 2013
vendredi 27 septembre 2013
Action très très urgente (Belgrade)
En lien avec l'information donnée dans le message précédent, Amnesty se mobilise pour sauver la marche de Belgrade.
L'action est en anglais, mais l'actualité en Français, plus bas, pourrait aider les non anglophones à s'y retrouver...
Vous pouvez trouver l'action en cliquant ici.
Vous pourrez trouver un modèle de lettre en cliquant ici.
L'adresse de l'ambassade en France est: ambassade.paris@ mfa.rs
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L'adresse de l'ambassade en France est: ambassade.paris@
mardi 24 septembre 2013
Amnesty International se mobilise pour le maintien de la Marche des Fiertés à Belgrade le 29 septembre
La marche des fiertés de Belgrade qui était
prévue initialement le 29 septembre n’aura peut-être pas lieu car les
autorités n’ont toujours pas donné leur accord. Ainsi les organisateurs
n’ont obtenu aucune garantie que la marche des fiertés ne serait pas
annulée cette année. L’interdiction de la marche des fiertés
constituerait une grave entrave à la liberté d’expression et de réunion
des citoyens serbes.
La marche des fiertés 2013 doit être maintenue Amnesty International exhorte le premier ministre à respecter le droit à la liberté d’expression et à la liberté de réunion, en autorisant l’organisation de la marche des fiertés de Belgrade, le 29 septembre. De plus, Amnesty International appelle le ministère de l'Intérieur à prendre les mesures nécessaires pour protéger les participants à la marche. Le ministre de l’Intérieur doit faire en sorte que les autorités compétentes coopèrent avec les organisateurs de la marche afin que cette dernière se déroule dans les meilleures conditions possibles.
Plusieurs marches ont déjà été annulées en Serbie
Malgré les pressions internationales, les marches des fiertés de Belgrade de 2011 et 2012 ont été annulées, après que le Premier ministre Dacic, également ministre de l'Intérieur, avait affirmé que la police n'avait pas la capacité d'assurer les conditions de sécurité adéquates face à des menaces graves pour la sécurité. Cependant, Amnesty International n'a connaissance d'aucune enquête sur les menaces proférées en 2012, ou de toute poursuite subséquente.Ainsi l'organisation appelle également les autorités serbes à condamner publiquement toutes les menaces, le harcèlement, et la violence envers les organisateurs et les participants à la marche des fiertés. Il est en outre nécessaire que la police mène des enquêtes impartiales et efficaces sur toutes les attaques ou les menaces proférées contre les personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, trans et intersexuées (LGBTI) et de veiller à ce que les coupables soient traduits en justice.
La Serbie est tenue de garantir les droits fondamentaux de ses citoyens
Amnesty International reconnaît que la Serbie a apporté des améliorations significatives dans la garantie du droit à la non-discrimination contre les personnes LGBTI au cours de l'année écoulée, notamment en interdisant les crimes de haine motivés par l'orientation sexuelle et l'identité de genre.Cependant, Amnesty International craint que les autorités serbes interdisent de nouveau la marche des fiertés ou l’annulent au dernier moment. Ce serait non seulement une violation des normes internationales mais en plus en opposition avec la décision de la Cour constitutionnelle serbe concernant l’interdiction de la marche des fiertés de 2012. En effet, la cour constitutionnelle a jugé en début de cette année que l’interdiction de la marche des fiertés de Belgrade en 2012 était un acte inconstitutionnel car cela niait le droit à la liberté d’expression, de réunion, le droit de recours effectif et de protection juridique pour les personnes LGBTI.
Amnesty International reconnaît que la Serbie, à la veille des négociations d'adhésion de l'UE, a beaucoup de problèmes à régler, mais le gouvernement ne peut pas ignorer ses obligations en matière de droits de l'Homme. La Serbie est tenue, en vertu des critères de Copenhague, de démontrer qu'il peut garantir les droits de l'homme, le respect et la protection des minorités. La Serbie doit garantir les droits fondamentaux énoncés dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, qui, en vertu de l'article 21, interdit toute discrimination fondée sur plusieurs motifs, dont l'orientation sexuelle.
Zambie. Un procès pour comportement homosexuel est reporté
AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
AILRC-FR
17 septembre 2013
Zambie. Un procès pour comportement homosexuel est reporté
Le renvoi à plus tard du procès de deux Zambiens inculpés de conduite
homosexuelle, alors qu'ils continuent de croupir en prison, ne fait
qu'accentuer leur souffrance, a déclaré Amnesty International.
« Tout d'abord, ces hommes n'ont pas à comparaître en justice. Le report de
leur procès les condamne à rester incarcérés encore plus longtemps
simplement du fait d'inculpations inacceptables liées à leur orientation
sexuelle supposée », a indiqué Simeon Mawanza, chercheur d'Amnesty
International sur la Zambie.
Le procès, qui devait s'ouvrir lundi 16 septembre, a été reporté parce que
le président de séance, John Mbudzi, a dû s'absenter d'urgence pour des
raisons familiales. Aucune nouvelle date n'a encore été fixée.
Philip Mubiana, coiffeur, et James Mwape, maçon, ont été inculpés d'actes «
contre nature ». Leur demande de libération sous caution ayant été refusée,
cela fait plus de quatre mois qu'ils sont en détention provisoire. S'ils
sont déclarés coupables ils risquent une peine d'au moins 15 ans
d'emprisonnement.
Des lois qui interdisent toute relation homosexuelle dans l'intimité et
entre personnes consentantes érigent en infraction l'exercice légitime des
droits à la liberté d'expression, à la liberté de conscience et au respect
de la vie privée. Ces droits sont protégés par de nombreux traités que la
Zambie a ratifiés, dont le Pacte international relatif aux droits civils et
politiques et la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.
« C'est un véritable test pour les autorités, qui ont là l'occasion de
montrer leur engagement à l'égard du principe de non-discrimination qui
sous-tend la jouissance de tous les droits humains. C'est le bilan de la
Zambie en matière de droits humains qui est jugé. »
Dans une autre affaire, le militant des droits humains Paul Kasonkomona a
été inculpé d'« oisiveté » et de « trouble à l'ordre public » à la suite
d'une interview télévisée dans laquelle il avait, en avril, enjoint la
Zambie de reconnaître les droits des lesbiennes, des gays et des personnes
bisexuelles, transgenres et intersexuées.
« Les autorités zambiennes doivent immédiatement et sans conditions
abandonner les charges injustes qui pèsent sur Philip Mubiana, James Mwape
et Paul Kasonkomona, dès lors qu'il ne s'agit de rien d'autre que d'une
violation flagrante de leurs droits humains les plus élémentaires », a
indiqué Simeon Mawanza.
Amnesty International a adopté Mubiana et Mwape comme prisonniers d'opinion
puisqu'ils ont été arrêtés uniquement en raison de leur orientation
sexuelle, réelle ou perçue comme telle.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
AILRC-FR
17 septembre 2013
Zambie. Un procès pour comportement homosexuel est reporté
Le renvoi à plus tard du procès de deux Zambiens inculpés de conduite
homosexuelle, alors qu'ils continuent de croupir en prison, ne fait
qu'accentuer leur souffrance, a déclaré Amnesty International.
« Tout d'abord, ces hommes n'ont pas à comparaître en justice. Le report de
leur procès les condamne à rester incarcérés encore plus longtemps
simplement du fait d'inculpations inacceptables liées à leur orientation
sexuelle supposée », a indiqué Simeon Mawanza, chercheur d'Amnesty
International sur la Zambie.
Le procès, qui devait s'ouvrir lundi 16 septembre, a été reporté parce que
le président de séance, John Mbudzi, a dû s'absenter d'urgence pour des
raisons familiales. Aucune nouvelle date n'a encore été fixée.
Philip Mubiana, coiffeur, et James Mwape, maçon, ont été inculpés d'actes «
contre nature ». Leur demande de libération sous caution ayant été refusée,
cela fait plus de quatre mois qu'ils sont en détention provisoire. S'ils
sont déclarés coupables ils risquent une peine d'au moins 15 ans
d'emprisonnement.
Des lois qui interdisent toute relation homosexuelle dans l'intimité et
entre personnes consentantes érigent en infraction l'exercice légitime des
droits à la liberté d'expression, à la liberté de conscience et au respect
de la vie privée. Ces droits sont protégés par de nombreux traités que la
Zambie a ratifiés, dont le Pacte international relatif aux droits civils et
politiques et la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.
« C'est un véritable test pour les autorités, qui ont là l'occasion de
montrer leur engagement à l'égard du principe de non-discrimination qui
sous-tend la jouissance de tous les droits humains. C'est le bilan de la
Zambie en matière de droits humains qui est jugé. »
Dans une autre affaire, le militant des droits humains Paul Kasonkomona a
été inculpé d'« oisiveté » et de « trouble à l'ordre public » à la suite
d'une interview télévisée dans laquelle il avait, en avril, enjoint la
Zambie de reconnaître les droits des lesbiennes, des gays et des personnes
bisexuelles, transgenres et intersexuées.
« Les autorités zambiennes doivent immédiatement et sans conditions
abandonner les charges injustes qui pèsent sur Philip Mubiana, James Mwape
et Paul Kasonkomona, dès lors qu'il ne s'agit de rien d'autre que d'une
violation flagrante de leurs droits humains les plus élémentaires », a
indiqué Simeon Mawanza.
Amnesty International a adopté Mubiana et Mwape comme prisonniers d'opinion
puisqu'ils ont été arrêtés uniquement en raison de leur orientation
sexuelle, réelle ou perçue comme telle.
samedi 14 septembre 2013
Interview Elif Avci
Elif Avci, militante Turque des droits LGBTI a été invitée lors de l'Europride par Amnesty International. A l'occasion de sa visite en France elle a entre autre donné cet interview
lundi 9 septembre 2013
Déclaration publique Serbie
MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, IL EST TEMPS DE SOUTENIR LA MARCHE DES FIERTÉS DE BELGRADE !
AMNESTY INTERNATIONAL
DÉCLARATION PUBLIQUE
Index AI : EUR 70/014/2013
AILRC-FR
29 août 2013
Serbie. Monsieur le Premier ministre, il est temps de soutenir la Marche des fiertés de Belgrade !
Amnesty International est vivement préoccupée par le silence du gouvernement serbe au sujet de la Marche des fiertés de Belgrade, qui devrait avoir lieu cette année le 28 septembre. À un mois de l'événement, les autorités n'ont toujours pas donné leur autorisation, ni garanti aux organisateurs que le défilé ne sera pas interdit comme les années précédentes.
Amnesty International demande au Premier ministre serbe Ivica Dačić de veiller à ce que le gouvernement soutienne pleinement la Marche des fiertés, conformément aux obligations qui lui incombent de respecter, protéger et garantir les droits à la liberté d’expression et d’association pour tous, sans discrimination, y compris pour des questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre.
L’organisation appelle en outre le ministère de l’Intérieur à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la tenue de l’événement en 2013 et garantir la coopération entre les autorités compétentes et les organisateurs, de façon à permettre son bon déroulement sans obstacle ni entrave.
Amnesty International engage également Ivica Dačić et les représentants du gouvernement à condamner publiquement les menaces et les actes de harcèlement et de violence ciblant les organisateurs et les participants de la Marche, et à faire en sorte que des enquêtes effectives et impartiales soient rapidement menées par les autorités responsables de l’application des lois sur toutes les agressions ou menaces à l’encontre de personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) à l’approche de l’événement, et que les auteurs de ces actes soient déférés à la justice.
Malgré la pression exercée par la communauté internationale, notamment par plusieurs membres de l’Union européenne, les éditions 2011 et 2012 de la Marche des fiertés avaient été annulées après que Ivica Dačić, Premier ministre et ministre de l’Intérieur serbe, eut affirmé que la police n’était pas en capacité de garantir des conditions de sécurité adéquates face à de « graves menaces de sécurité ». Cependant, à la connaissance d’Amnesty International, les menaces proférées l’an dernier n’ont donné lieu à aucune enquête ou poursuite.
L’organisation reconnaît que quelques efforts importants ont été faits par la Serbie en 2012 pour garantir à la communauté LGBTI le droit de ne pas subir de discrimination, notamment en interdisant les crimes de haine motivés par l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans le Code pénal.
Amnesty International craint toutefois que les autorités serbes refusent d’autoriser la Marche des fiertés ou interdisent une fois de plus cet événement. Une telle décision serait contraire non seulement aux normes internationales auxquelles adhère la Serbie, mais aussi à la décision prise par la Cour constitutionnelle serbe en début d’année, selon laquelle l’interdiction de l’édition 2012 de la Marche des fiertés de Belgrade était anticonstitutionnelle puisque le gouvernement avait ainsi privé les personnes LGBTI de leurs droits à la liberté d’expression et de réunion, à disposer d’un recours efficace et à bénéficier d’une protection juridique.
Amnesty International reconnaît que la Serbie, qui est sur le point d’entamer des négociations d’adhésion à l’Union européenne, a de nombreuses questions à régler. Pour autant, le gouvernement ne peut pas ignorer ses obligations en matière de droits humains. La Serbie est tenue, au titre des critères de Copenhague, de démontrer qu’elle peut garantir le respect et la protection des droits humains et des minorités. En outre, le chapitre 23 de l’acquis communautaire, qui servira de base à l’ouverture des négociations, l’oblige à garantir les droits énoncés dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne qui interdit, en son article 21, les discriminations liées à différents motifs, dont l’orientation sexuelle.
Document public
vendredi 2 août 2013
Amnesty soutient la Baltic Pride à Vilnius
Baltic Pride,
Vilnius, 27 juillet 2013
Samedi 27, après le traditionnel
briefing de sécurité, les 32 délégués d’Amnesty, représentant 14 sections, ont
été emmenés en car jusqu’au lieu de départ de la marche.
6 d’entre eux ont effectué la
marche en tête, au milieu et en fin du défilé afin d’assurer la sécurité sur la
marche, deux autres étaient chargés de prendre des photos et de coordonner les
relations presse, les autres militants ont pris place sur un char de la
Lithuanian Gay League (genre petit bus touristique) qu’ils ont décoré de
banderoles et de ballons.
Avant le départ, des policiers
étaient placés sur la chaussée, le long des trottoirs, afin de laisser la
chaussée libre et de maintenir le public sur les trottoirs. Dans les
camionnettes de police, nous avons aperçu des policiers portant des vêtements
anti-émeutes, y compris un masque sur le visage.
La marche a commencé à 13 h, le
trajet était assez bref (800 m), en tête marchaient les VIP, dont l’ambassadeur
des Pays-Bas, le char d’AI était situé après.
Tout au long du parcours, nous
avons vu à la fois des personnes souriantes, qui nous encourageaient,
applaudissaient et d’autres qui nous adressaient des doigts d’honneur.
Ce qui était frappant, c’était de
voir ces « pour » et ces « contre » très proches
physiquement, sur le même trottoir. Au cours de la marche, Helle Jacobsen,
responsable de la sécurité, a reçu des œufs frais. Vers la fin de la marche,
lorsque nous descendions du bus, nous avons vu des opposants entrer dans le
parc, censé être entouré par les policiers et où devait s’achever le parcours. Lors
de notre debriefing de sécurité, la plupart des membres d’Amnesty ont dit avoir
ressenti une certaine tension à la vue des opposants et en raison de la
confusion qui régnait à ce moment-là. Nous nous sommes alors tous regroupés en
attendant que les policiers arrivent en nombre et écartent les opposants.
Lorsque les prises de parole ont
commencé sur le podium, les contre-manifestants tentaient de les couvrir en
criant des slogans, avec des cornes de brume (genre matchs de foot) et
mégaphones. Certains avaient des pancartes plus qu’explicites
(« Sodomites, en enfer » ou bien encore des dessins visant
précisément les gays). Les effectifs de police se sont renforcés et la police
montée a fait reculer les contre-manifestants d’une bonne centaine de mètres
afin de créer un cordon de sécurité. Nous avons
vu plusieurs pancartes de contre-manifestants représentant un coq (nous n’avons
pas eu d’explication sur ce qu’il était censé représenter) et dans le parc, un
homme est venu tenant en laisse une chèvre : il nous a été dit qu’il la
présentait comme sa petite amie. Il a été arrêté par la suite.
Parmi les prises de parole :
des députés européens, la représentante de l’Ilga, Nicolas Beger, du Bureau
européen d’AI, et Stuart Milk (qui était déjà présent à Budapest en 2011). Ce
qui nous a le plus surpris était sans doute la proximité de certains opposants
par rapport aux militants LGBT. En effet, certains d’entre eux, qui n’avaient
ni pancartes, ni mégaphone, circulaient parmi les manifestants afin de prendre
des photos d’eux (ce qui nous laisse imaginer de potentielles représailles
vis-à-vis des militants LGBT locaux).
Après avoir retiré nos TS AI,
nous avons quitté le parc par une sortie près du podium et sommes montés dans
le car qui nous a ramenés à l’hôtel. Les responsables amnestiens ont proposé à
quelques responsables d’associations et à Stuart Milk de rentrer en car avec
nous, pressentant des violences à leur encontre à la fin de la pride.
Nous avons appris le soir même
qu’il y avait eu 28 arrestations. La présence des délégués d’Amnesty est
toujours appréciée des militants locaux. Nous avons pu voir en ville sur les
abribus les affiches, co-réalisées par la LGL, l’Institut français et AI, qui
avaient été placées quelque temps avant la marche.
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